Syndicalisme
Du travail en perspective...
La section grandes cultures de la FDSEA de la Nièvre s'est réunie pour faire le point sur les dossiers chauds du moment, la PAC mais également les préoccupants dossiers du virage environnemental pris par les politiques, ont été abordés.
La section grandes cultures de la FDSEA de la Nièvre s'est réunit dernièrement pour aborder les différents virages que subit l'agriculture. Les techniciens de la Chambre d'agriculture de la Nièvre en compagnie des responsables de la section ont abordés les problèmes liés à la mise en place du 4ème programme d'action de la directive nitrates et notamment à « l'aberration » réglementaire concernant l'obligation de couvrir les sols avec la mise en place de CIPAN. Au niveau agronomique comme au niveau environnemental, ce programme risque d'être contre productif.
[INTER]Bilan de santé de la PAC[inter]
Réforme de la PAC oblige, la section grandes cultures avec les départements du groupe de la Zone Intermédiaire, craint la mise en péril des exploitations de grandes cultures les plus fragiles, caractérisées notamment par des potentiels de rendement limités. La section appui les propositions de la FNSEA sur ce thème. Ce bilan de santé laisse toutefois la possibilité, en céréale comme en élevage, de prendre en compte les zones agricoles fragiles dont la pérennité serait mise en cause. C'est dans ce sens, qu'un rééquilibrage en faveur des départements de la Zone Intermédiaire est indispensable. Il devra s'appuyer sur 2 axes. Au titre du 1er pilier: le solde des aides découplées céréales qui n'a pas été affecté à la politique de l'herbe doit être attribué préférentiellement aux exploitations des zones intermédiaires. Au titre du second pilier, la mise en oeuvre de mesure agro-environnementale ciblées sur les exploitations de la Zone Intermédiaire devrait également voir le jour. De même, la FNSEA et ORAMA négocient actuellement avec le Ministère des Finances, l'élargissement de mesures fiscales pour les aléas économiques.
[INTER]La loi Grenelle 2[inter]
àgalement abordé, les conséquences liées aux différents dossiers environnementaux.
La montée en puissance des réglementations environnementales (loi sur l'eau en 2006, mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement) inquiète au plus haut point les responsables syndicaux FDSEA. Il est inenvisageable, pour eux, que des « excès réglementaires dictés par des vents électoraux, sur des fondements basés que dans les esprits idéalistes, déconnectés des réalités de ce monde » puissent impacter de manière importante l'acte de production. Toutes mesures initiées dans le cadre de la loi Grenelle 2, comme la mise en place de la trame verte et la trame bleu, la protection des captages d'eau potable, la mise en place de bandes végétalisées ou encore l'irrigation, devront faire l'objet d'une contractualisation systématique avec l'agriculteur concerné. Sans être opposé à prendre part au développement durable, la FNSEA, ORAMA et le réseau s'opposent à ce que le volet économique soit occulté. Enfin, concernant la mise en place des zones humides, les responsables grandes cultures s'inquiètent des orientations envisagées par la loi sur l'eau 2006. En effet, si un zonage était effectué avec les critères actuellement envisagés, 60% de la SAU départementale seraient concernés. De même, la FNSEA s'oppose à l'idée que des agences de l'eau puissent obtenir comme le prévoit la loi Grenelle 2, la possibilité d'acquérir et d'exproprier des exploitants sur ces zones. Le maintien des zones humides doit se faire avec les agriculteurs! Il y a donc du travail en perspective pour les producteurs du département. « Qu'il est loin le temps ou les moines, dans un souci d'éviter les famines aménagés le terrain pour produire toujours plus... »
[INTER]Bilan de santé de la PAC[inter]
Réforme de la PAC oblige, la section grandes cultures avec les départements du groupe de la Zone Intermédiaire, craint la mise en péril des exploitations de grandes cultures les plus fragiles, caractérisées notamment par des potentiels de rendement limités. La section appui les propositions de la FNSEA sur ce thème. Ce bilan de santé laisse toutefois la possibilité, en céréale comme en élevage, de prendre en compte les zones agricoles fragiles dont la pérennité serait mise en cause. C'est dans ce sens, qu'un rééquilibrage en faveur des départements de la Zone Intermédiaire est indispensable. Il devra s'appuyer sur 2 axes. Au titre du 1er pilier: le solde des aides découplées céréales qui n'a pas été affecté à la politique de l'herbe doit être attribué préférentiellement aux exploitations des zones intermédiaires. Au titre du second pilier, la mise en oeuvre de mesure agro-environnementale ciblées sur les exploitations de la Zone Intermédiaire devrait également voir le jour. De même, la FNSEA et ORAMA négocient actuellement avec le Ministère des Finances, l'élargissement de mesures fiscales pour les aléas économiques.
[INTER]La loi Grenelle 2[inter]
àgalement abordé, les conséquences liées aux différents dossiers environnementaux.
La montée en puissance des réglementations environnementales (loi sur l'eau en 2006, mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement) inquiète au plus haut point les responsables syndicaux FDSEA. Il est inenvisageable, pour eux, que des « excès réglementaires dictés par des vents électoraux, sur des fondements basés que dans les esprits idéalistes, déconnectés des réalités de ce monde » puissent impacter de manière importante l'acte de production. Toutes mesures initiées dans le cadre de la loi Grenelle 2, comme la mise en place de la trame verte et la trame bleu, la protection des captages d'eau potable, la mise en place de bandes végétalisées ou encore l'irrigation, devront faire l'objet d'une contractualisation systématique avec l'agriculteur concerné. Sans être opposé à prendre part au développement durable, la FNSEA, ORAMA et le réseau s'opposent à ce que le volet économique soit occulté. Enfin, concernant la mise en place des zones humides, les responsables grandes cultures s'inquiètent des orientations envisagées par la loi sur l'eau 2006. En effet, si un zonage était effectué avec les critères actuellement envisagés, 60% de la SAU départementale seraient concernés. De même, la FNSEA s'oppose à l'idée que des agences de l'eau puissent obtenir comme le prévoit la loi Grenelle 2, la possibilité d'acquérir et d'exproprier des exploitants sur ces zones. Le maintien des zones humides doit se faire avec les agriculteurs! Il y a donc du travail en perspective pour les producteurs du département. « Qu'il est loin le temps ou les moines, dans un souci d'éviter les famines aménagés le terrain pour produire toujours plus... »