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Portes ouvertes chez l’éleveur Bourguignon

Du nouveau dans la distribution d’aliments fibreux

Portes ouvertes chez l’éleveur Bourguignon qui a axé la présentation de sa gamme sur la distribution des aliments fibreux. Entre chasse au gaspi et augmentation de la productivité, c’est toujours la recherche du meilleur service au bon prix qui attire et fidélise la clientèle.
Par Anne-Marie Klein
Du nouveau dans la distribution d’aliments fibreux
Un ratelier anti-gaspillage, avec plateforme de récupération.
Au-delà des matériels innovants, c’est bien le partenariat qui peut être initié entre un agriculteur innovant et un constructeur qui était valorisé lors des portes-ouvertes de l’Eleveur Bourguignon qui se sont déroulées les 30 et 31 octobre derniers. Ainsi, Jean-François Thévenot, agriculteur-concepteur de matériel, présentait sur le site de Pouilly-en-Auxois, la distributrice d’aliments réalisée par les établissements Mazeron, à partir du prototype qu’il a développé depuis quinze ans : l’expérience professionnelle au service de l’innovation. Une machine de grande capacité (2x4000l), «polyvalente, simple dans sa conception et son utilisation, économique au m3 transporté» pour une distribution à l’auge, par terre ou au pré...
Chez l’Eleveur Bourguignon une tendance se dessine aussi pour le «sur mesure» précise Jean-Paul Clerget qui note du fait de la conjoncture économique tendue pour les élevages, une orientation vers des achats plus mesurés ; les petits matériels ont la cote, les produits plus spécifiques, adaptés à un contexte de travail particulier, aussi. La demande en «sur mesure» reste marginale, mais c’est un «plus» en terme de service que de savoir la satisfaire et une activité complémentaire à la distribution plus «classique».
Parmi les matériels présentés le 31 octobre sur le site de Pouilly le thème du «libre service» était présent avec des nourrisseurs à fibres, dont un ratelier anti-gaspillage. Conforme à cet esprit de service, la veille, le jeudi 30 octobre, l’Eleveur Bourguignon avait organisé une opération à Darcey, pour analyser les fourrages et compléments que les agriculteurs étaient encouragés à  amener sur le site de la coopérative.