Dégâts de sangliers
Du mieux pour accentuer la pression de chasse
Suite à l’explosion des dégâts de sangliers, la préfète Sylvie Houspic a tenu à organiser en urgence une table ronde avec l’ensemble des acteurs. Objectif : trouver une issue à cette situation qui ne cesse de s’amplifier. Cette réunion intervient une semaine après une visite de terrain qui avait réuni une centaine de personnes.

Initialement prévue à la fin de la saison par l’ancien Préfet Joël Mathurin, cette table ronde entre chasseurs et agriculteurs a finalement eu lieu lundi 3 décembre à la préfecture. Il faut dire que la situation sur le terrain s’est fortement dégradée avec des dégâts dans les parcelles qui ne cessent d’augmenter. C’est pour cette raison que la préfecture a décidé d’avancer la réunion.
D’un côté de la table: la Fédération Départementale des Chasseurs représentée entre autres par le président Bernard Perrin et le directeur Florent Ortu. De l’autre : la FDSEA et les JA représentés par Stéphane Aurousseau et Clément Blandin. Côté représentants de l’État, la préfète Sylvie Houspic accompagnée par deux sous-préfets : Colette Lanson pour le canton de Château-Chinon et Michel Robquin pour le secteur de Cosne-sur-Loire. Également présent la Direction Départementale Des Territoires, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et des élus à la Chambre d’Agriculture comme Didier Guyon. À retenir des échanges : l’ouverture de la chasse toute la semaine. Un arrêté préfectoral devrait être publié dans les prochains jours.
Une mesure qui est une première avancée mais qui est loin de satisfaire le président de la FDSEA, Stéphane Aurousseau :
« Nous sommes évidemment contents que ce type de réunion ait lieu. Il faut souligner le volontarisme de Madame la Préfète et de ses services. Néanmoins, je ne suis pas certain que l’on ait pris la pleine mesure de la situation. L’objectif est de diminuer la population de sangliers dans le département c’est pour cela qu’il aurait fallu prendre des mesures plus restrictives. Nous ne pouvons pas tout concilier. La première mesure à prendre : lever les consignes de tirs dès à présent quitte à revenir sur cette mesure dans un an. Ensuite, il faut absolument passer en plan de gestion libre en élargissant la cartographie des points noirs. Il faut faire évoluer cette dernière. Nous en avons comptabilisé plus que ceux qui sont officiellement déclarés ».
« Nous restons vigilants »
« Enfin dernier point, le problème de l’agrainage n’est pas encore réglé. Selon la Fédération Départementale des Chasseurs et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, il existe 170 points d’agrainages sur 1 800 équipes de chasses soit 10 % des équipes de chasse qui agrainent. C’est bien en deçà de la réalité. Sur ce point, il faut prendre des mesures de dispersion plus grande pour que le plus grand nombre de chasseurs puissent en prélever. Au final, un calendrier d’engagement a été fixé par les services de l’État au alentour de mars ou avril. Nous serons vigilants à la FDSEA à ce que les engagements puissent être tenus. Je peux d’ores et déjà annoncer que les choses vont se durcir. Car à chaque réunion c’est un tour de tournevis de plus. Nous, ce que l’on souhaite c’est que ce tournevis soit tourné d’un seul coup ».
D’un côté de la table: la Fédération Départementale des Chasseurs représentée entre autres par le président Bernard Perrin et le directeur Florent Ortu. De l’autre : la FDSEA et les JA représentés par Stéphane Aurousseau et Clément Blandin. Côté représentants de l’État, la préfète Sylvie Houspic accompagnée par deux sous-préfets : Colette Lanson pour le canton de Château-Chinon et Michel Robquin pour le secteur de Cosne-sur-Loire. Également présent la Direction Départementale Des Territoires, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et des élus à la Chambre d’Agriculture comme Didier Guyon. À retenir des échanges : l’ouverture de la chasse toute la semaine. Un arrêté préfectoral devrait être publié dans les prochains jours.
Une mesure qui est une première avancée mais qui est loin de satisfaire le président de la FDSEA, Stéphane Aurousseau :
« Nous sommes évidemment contents que ce type de réunion ait lieu. Il faut souligner le volontarisme de Madame la Préfète et de ses services. Néanmoins, je ne suis pas certain que l’on ait pris la pleine mesure de la situation. L’objectif est de diminuer la population de sangliers dans le département c’est pour cela qu’il aurait fallu prendre des mesures plus restrictives. Nous ne pouvons pas tout concilier. La première mesure à prendre : lever les consignes de tirs dès à présent quitte à revenir sur cette mesure dans un an. Ensuite, il faut absolument passer en plan de gestion libre en élargissant la cartographie des points noirs. Il faut faire évoluer cette dernière. Nous en avons comptabilisé plus que ceux qui sont officiellement déclarés ».
« Nous restons vigilants »
« Enfin dernier point, le problème de l’agrainage n’est pas encore réglé. Selon la Fédération Départementale des Chasseurs et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, il existe 170 points d’agrainages sur 1 800 équipes de chasses soit 10 % des équipes de chasse qui agrainent. C’est bien en deçà de la réalité. Sur ce point, il faut prendre des mesures de dispersion plus grande pour que le plus grand nombre de chasseurs puissent en prélever. Au final, un calendrier d’engagement a été fixé par les services de l’État au alentour de mars ou avril. Nous serons vigilants à la FDSEA à ce que les engagements puissent être tenus. Je peux d’ores et déjà annoncer que les choses vont se durcir. Car à chaque réunion c’est un tour de tournevis de plus. Nous, ce que l’on souhaite c’est que ce tournevis soit tourné d’un seul coup ».