Installation
Doublement atypique
Un jeune agriculteur de Saulieu produit du miel et du safran depuis un peu plus d’un an.
Non, les JA de Liernais/Saulieu ne sont pas tous éleveurs bovins... Damien Pelotier, avec sa centaine de ruches et ses 6 000 m2 de cultures de safran en est la preuve. «Je le reconnais volontiers : les productions que j’ai choisies ne sont pas celles que l’on s’attend à voir d’emblée chez un JA du secteur ! Je suis toutefois un agriculteur comme les autres, c’est juste une autre facette du métier» relève le jeune homme habitant Saulieu. Son envie de changer de profession s’est concrétisée le 1er janvier 2014 par cette installation atypique. «J’étais, jusqu’alors, commercial dans un tout autre domaine. Je ne me plaisais plus beaucoup dans cette branche» confie Damien Pelotier, dont les parents ne sont pas issus du milieu agricole. «En revanche, mes grand-parents avaient une ferme et j’ai toujours entretenu un lien assez étroit avec l’agriculture» poursuit le Sédélocien qui «petit», allait «souvent chez des voisins qui avaient des animaux : l’un deux avaient même des ruches et tout est parti de là...» Damien Pelotier a un peu plus de mal à expliquer son autre orientation : «je ne me rappelle plus exactement comment j’ai fait connaissance avec le safran... Il s’agit d’une culture marginale, il y a beaucoup de travail à réaliser mais uniquement sur une période bien déterminée, en l’occurrence la récolte du mois d’octobre. Le reste du temps, je peux me libérer et m’occuper des abeilles».
Une saison difficile
La première année d’activité du producteur côte d’orien s’est terminée sur un rendement de 10kg de miel par ruche. «On peut généralement prétendre de 20 à 24 kg quand tout se passe bien. L’année a été catastrophique avec du vent froid et de la pluie. Le début de l’hiver a été doux, les abeilles ont été perturbées et ne savaient plus à quelle période elles évoluaient. Le parasitisme a lui aussi été très présent» commente Damien Pelotier. Pour le safran, célèbre exhausteur de goût, environ 200 grammes ont été récoltés : «c’est ce à quoi on peut s’attendre une première année pour la surface considérée. Les deuxième et troisième récoltes devraient permettre de récolter entre un et deux kilogrammes». Six mille mètres carrés est une surface importante pour cette culture bulbaire : le jeune agriculteur figurerait parmi les vingt producteurs français les plus «importants» en terme de surface. A noter que le kilogramme de cet épice peut se vendre entre 30 000 et 50 000 euros. A titre indicatif, l’achat de ses 100 000 bulbes ont nécessité un investissement d’environ 10 000 euros.
Se faire connaître
Comme toute entreprise qui débute, celle de Damien Pelotier prend ses marques et tente de développer sa clientèle. Différents produits sont d’ores et déjà proposés comme six variétés de miel (ronce, acacia, châtaignier, fleurs d’été, tilleul et fleurs sauvages), du pain d’épice, du sirop et du chocolat de safran... Les petits pistils peuvent être incorporés dans des soupes, paellas ou intégrer toute autre recette culinaire. L’agriculteur développe sa présence sur les marchés et enregistre une demande grandissante de la restauration : «j’espère que cela va continuer ainsi. Dans le même temps, il faudra assurer une production constante». Damien Pelotier compte bien rester et s’épanouir au sein de l’équipe JA de son canton : «j’ai à cœur de montrer cette facette cachée de l’agriculture et mettre en avant le rôle des abeilles. Un exemple parmi d’autres : des ruches disposées près de cultures de colza mellifère peut engendrer une hausse de rendement de 30 à 40% car les abeilles vont butiner et faciliter la fécondation».
Renseignements sur l-or-de-bourgogne.com
Une saison difficile
La première année d’activité du producteur côte d’orien s’est terminée sur un rendement de 10kg de miel par ruche. «On peut généralement prétendre de 20 à 24 kg quand tout se passe bien. L’année a été catastrophique avec du vent froid et de la pluie. Le début de l’hiver a été doux, les abeilles ont été perturbées et ne savaient plus à quelle période elles évoluaient. Le parasitisme a lui aussi été très présent» commente Damien Pelotier. Pour le safran, célèbre exhausteur de goût, environ 200 grammes ont été récoltés : «c’est ce à quoi on peut s’attendre une première année pour la surface considérée. Les deuxième et troisième récoltes devraient permettre de récolter entre un et deux kilogrammes». Six mille mètres carrés est une surface importante pour cette culture bulbaire : le jeune agriculteur figurerait parmi les vingt producteurs français les plus «importants» en terme de surface. A noter que le kilogramme de cet épice peut se vendre entre 30 000 et 50 000 euros. A titre indicatif, l’achat de ses 100 000 bulbes ont nécessité un investissement d’environ 10 000 euros.
Se faire connaître
Comme toute entreprise qui débute, celle de Damien Pelotier prend ses marques et tente de développer sa clientèle. Différents produits sont d’ores et déjà proposés comme six variétés de miel (ronce, acacia, châtaignier, fleurs d’été, tilleul et fleurs sauvages), du pain d’épice, du sirop et du chocolat de safran... Les petits pistils peuvent être incorporés dans des soupes, paellas ou intégrer toute autre recette culinaire. L’agriculteur développe sa présence sur les marchés et enregistre une demande grandissante de la restauration : «j’espère que cela va continuer ainsi. Dans le même temps, il faudra assurer une production constante». Damien Pelotier compte bien rester et s’épanouir au sein de l’équipe JA de son canton : «j’ai à cœur de montrer cette facette cachée de l’agriculture et mettre en avant le rôle des abeilles. Un exemple parmi d’autres : des ruches disposées près de cultures de colza mellifère peut engendrer une hausse de rendement de 30 à 40% car les abeilles vont butiner et faciliter la fécondation».
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