Baigneux-les-Juifs
Dix-huit feux d’exploitations depuis 2011
La série d’incendies criminels a repris à la mi-janvier avec trois nouveaux sinistres dans la même nuit.
Ca recommence... Après six mois d’accalmie, les incendies criminels dans le secteur de Baigneux-les-Juifs refont parler d’eux. Trois feux ont été allumés durant la même nuit du 15 au 16 janvier, sur les communes de Poiseul et Magny-Lambert. 21h20, 23h43, 00h12 : l’incendiaire a fait vite. Si le pire a été évité (certaines habitations étaient à proximité), les exploitations touchées sont dévastées et les stocks de paille ont été réduits à néant avec des flammes atteignant parfois les 40 mètres de haut.
Depuis 2011, le nombre de sinistres ne cesse de grandir pour désormais atteindre les 18 unités. La brigade de recherche de la gendarmerie de Montbard, chargée de l’enquête, poursuit ses auditions et ses expertises. Du côté des exploitants, le moral est forcément au plus bas. «Il n’y avait plus rien eu depuis l’été dernier. Là, c’est reparti. Un seul des quinze derniers sinistres s’était produit à proximité des habitations. Là, d’un coup, il y a en a deux le même jour» soupire Jean Bertrand, délégué cantonal de la FDSEA qui, au titre de son syndicat, a de nouveau adressé un message à la gendarmerie : «il nous faut des moyens renforcés et surtout, ne pas baisser la garde deux ou trois semaines après les faits comme nous le constatons à chaque fois». Le Côte d’orien appelle à la vigilance et invite les agriculteurs à «regarder ce qu’il se passe autour d’eux» : «sans tomber dans une certaine paranoïa, il ne faut surtout pas hésiter à prévenir la gendarmerie quand on repère une voiture ou une personne suspectes». Pour ne pas perturber les contrôles, Jean Bertrand invite les badauds à venir se faire identifier auprès des services de l’État lors d’un incendie. «Certaines personnes viennent regarder les feux dans une voiture, au loin. Ils éteignent leurs phares et on ne sait pas qui c’est. Cela complique d’autant plus les recherches, nous n’avons pas besoin de ça».
Ce mercredi, plusieurs JA sont venus en aide à l’une des exploitations touchées. Retrouvez les éléments dans notre prochaine édition.
Depuis 2011, le nombre de sinistres ne cesse de grandir pour désormais atteindre les 18 unités. La brigade de recherche de la gendarmerie de Montbard, chargée de l’enquête, poursuit ses auditions et ses expertises. Du côté des exploitants, le moral est forcément au plus bas. «Il n’y avait plus rien eu depuis l’été dernier. Là, c’est reparti. Un seul des quinze derniers sinistres s’était produit à proximité des habitations. Là, d’un coup, il y a en a deux le même jour» soupire Jean Bertrand, délégué cantonal de la FDSEA qui, au titre de son syndicat, a de nouveau adressé un message à la gendarmerie : «il nous faut des moyens renforcés et surtout, ne pas baisser la garde deux ou trois semaines après les faits comme nous le constatons à chaque fois». Le Côte d’orien appelle à la vigilance et invite les agriculteurs à «regarder ce qu’il se passe autour d’eux» : «sans tomber dans une certaine paranoïa, il ne faut surtout pas hésiter à prévenir la gendarmerie quand on repère une voiture ou une personne suspectes». Pour ne pas perturber les contrôles, Jean Bertrand invite les badauds à venir se faire identifier auprès des services de l’État lors d’un incendie. «Certaines personnes viennent regarder les feux dans une voiture, au loin. Ils éteignent leurs phares et on ne sait pas qui c’est. Cela complique d’autant plus les recherches, nous n’avons pas besoin de ça».
Ce mercredi, plusieurs JA sont venus en aide à l’une des exploitations touchées. Retrouvez les éléments dans notre prochaine édition.