Filière canards gras
Devenez engraisseur gaveur !
La Sica des «Canards gras de l’Yonne» est en quête de nouveaux gaveurs. Une activité de diversification qui ne nécessite pas un apport financier important pour démarrer, ni une charge de travail au quotidien trop contraignante.
Nul doute que cette année encore, le foie gras s’invitera sur les tables des réveillons, produit festif par excellence, faisant partie du patrimoine culturel et gastronomique national. Mais du canard à l’assiette, il y a tout un travail d’élevage et de gavage, que perpétue depuis près de 25 ans la Société d’Intérêt Collectif Agricole (Sica) des [I]«Canards gras de l’Yonne»[i]. Un groupement regroupant à ce jour 3 éleveurs et 7 gaveurs, pour une production annuelle d’environ 7 000 canards. L’activité commerciale tend à se développer et de nouveaux associés sont recherchés, principalement pour la partie gavage.
Nul besoin de capitaux importants pour démarrer l’entreprise dès lors que l’on dispose d’un petit bâtiment d’une surface minimum de 60 m2, à l’abri des intempéries. Un seul impératif : qu’il soit bien ventilé. La réglementation autorise en gavage jusqu’à 5 animaux au m2, répartis en parcs délimités selon le choix de chacun : barrières en bois, palettes, etc. Deux techniques cohabitent: sur caillebotis ou sur paille. La première nécessitant l’installation d’une fosse de récupération, la seconde, un plan d’épandage. Certains gaveurs privilégiant la paille pour la source de chaleur apportée l’hiver par le fumier et le risque moindre de blessure des pattes. Outil indispensable : la ga-veuse électrique, qu’il est possible de trouver d’occasion à partir de 150 €. Se rajoute, selon les cas de figure, l’achat d’une armoire frigorifique et d’une vitrine réfrigérée pour les marchés. Quand à l’installation automatique d’abreuvement, elle peut être remplacée pour débuter, par une rotation de seaux à remplir !
[INTER]Un temps de travail estimé à 2 heures par jour[inter]
Tous les canards produits au sein de la Sica sont de type «Barbarie R61». Une souche offrant une viande jugée moins grasse que le [I]«Mulard»[i] traditionnel, même si les foies gras obtenus sont plus petits, de l’ordre de 550 grs contre 750 grs pour le [I]«Mulard»[i]. Après avoir été élevés de 11 à 12 semaines, les canards sont récupérés par le gaveur pour une période de garde de 2 semaines avant abattage. Le temps de 26 repas, préparés exclusivement à base de maïs en grain de première qualité, que l’on fait tremper dans l’eau pour le ramollir, selon une recette tradi-tionnelle. Il faut compter au total 7,5 kg de maïs pour produire un foie gras. Avec des rations de début à 170 gr, pour près du double à la fin de la période de gavage, une fois que l’animal a atteint le poids de 6 kg. Dans un premier temps, les lots constitués ne dépassent pas une vingtaine d’animaux, pour [I]«se faire la main»[i]. A la Sica, pas de gavage pneumatique à la bouillie comme en milieu industriel. Le contact avec l’animal est privilégié et la patience, surtout au début, est une vertu obligatoire! Pour cet associé, depuis 1988 dans la Société, [I]«un bon gaveur, c’est quelqu’un qui ne perd pas de canard et ne leur occasionne pas de stress. Si le gaveur ne va pas bien, le canard non plus !»[i] Se souvenant de ce collègue en train de divorcer : [I]«les foies obtenus étaient de plus en plus petits, ce sont les canards qui ont tout révélé !»[i]
Il faut compter environ 2 heures d’activité quotidienne, répartie en 2 repas. A l’issue de la période d’engraissement, le gaveur participe par roulement minimum de 3 semaines, aux opérations d’abattage et de découpe se déroulant dans l’atelier auxerrois de la Sica, avant d’aller vendre sa production sur les marchés.
[INTER]Pour un rapport financier de 12 à 15 € par canard[inter]
L’activité de gavage peut aussi bien intéresser des exploitants en mal de diversification ou en retraite, qu’un public de néoruraux en recherche de complément de rémunération. Si une certaine souplesse de travail est autorisée, un esprit [I]«mutualiste»[i] est demandé: [I]«on peut donner des idées, mais ne pas les imposer…»[i] Quant à la formation, elle est assurée et un suivi personnalisé garanti pour les nouveaux associés. La Sica, par souci d’aider les nouveaux arrivants au démarrage de l’activité et dans le but de se constituer un stock tampon, venant de mettre en place une forme de contractualisation à leur attention, qui garantit le rachat d’une partie de leur production. Le rapport financier par animal gavé allant de 12 à 15 € par animal, selon si on privilégie la vente de foies gras crus ou transformés.
Pour tout renseignement :
tél 03 86 47 24 09
Portable 06 26 47 98 74
Nul besoin de capitaux importants pour démarrer l’entreprise dès lors que l’on dispose d’un petit bâtiment d’une surface minimum de 60 m2, à l’abri des intempéries. Un seul impératif : qu’il soit bien ventilé. La réglementation autorise en gavage jusqu’à 5 animaux au m2, répartis en parcs délimités selon le choix de chacun : barrières en bois, palettes, etc. Deux techniques cohabitent: sur caillebotis ou sur paille. La première nécessitant l’installation d’une fosse de récupération, la seconde, un plan d’épandage. Certains gaveurs privilégiant la paille pour la source de chaleur apportée l’hiver par le fumier et le risque moindre de blessure des pattes. Outil indispensable : la ga-veuse électrique, qu’il est possible de trouver d’occasion à partir de 150 €. Se rajoute, selon les cas de figure, l’achat d’une armoire frigorifique et d’une vitrine réfrigérée pour les marchés. Quand à l’installation automatique d’abreuvement, elle peut être remplacée pour débuter, par une rotation de seaux à remplir !
[INTER]Un temps de travail estimé à 2 heures par jour[inter]
Tous les canards produits au sein de la Sica sont de type «Barbarie R61». Une souche offrant une viande jugée moins grasse que le [I]«Mulard»[i] traditionnel, même si les foies gras obtenus sont plus petits, de l’ordre de 550 grs contre 750 grs pour le [I]«Mulard»[i]. Après avoir été élevés de 11 à 12 semaines, les canards sont récupérés par le gaveur pour une période de garde de 2 semaines avant abattage. Le temps de 26 repas, préparés exclusivement à base de maïs en grain de première qualité, que l’on fait tremper dans l’eau pour le ramollir, selon une recette tradi-tionnelle. Il faut compter au total 7,5 kg de maïs pour produire un foie gras. Avec des rations de début à 170 gr, pour près du double à la fin de la période de gavage, une fois que l’animal a atteint le poids de 6 kg. Dans un premier temps, les lots constitués ne dépassent pas une vingtaine d’animaux, pour [I]«se faire la main»[i]. A la Sica, pas de gavage pneumatique à la bouillie comme en milieu industriel. Le contact avec l’animal est privilégié et la patience, surtout au début, est une vertu obligatoire! Pour cet associé, depuis 1988 dans la Société, [I]«un bon gaveur, c’est quelqu’un qui ne perd pas de canard et ne leur occasionne pas de stress. Si le gaveur ne va pas bien, le canard non plus !»[i] Se souvenant de ce collègue en train de divorcer : [I]«les foies obtenus étaient de plus en plus petits, ce sont les canards qui ont tout révélé !»[i]
Il faut compter environ 2 heures d’activité quotidienne, répartie en 2 repas. A l’issue de la période d’engraissement, le gaveur participe par roulement minimum de 3 semaines, aux opérations d’abattage et de découpe se déroulant dans l’atelier auxerrois de la Sica, avant d’aller vendre sa production sur les marchés.
[INTER]Pour un rapport financier de 12 à 15 € par canard[inter]
L’activité de gavage peut aussi bien intéresser des exploitants en mal de diversification ou en retraite, qu’un public de néoruraux en recherche de complément de rémunération. Si une certaine souplesse de travail est autorisée, un esprit [I]«mutualiste»[i] est demandé: [I]«on peut donner des idées, mais ne pas les imposer…»[i] Quant à la formation, elle est assurée et un suivi personnalisé garanti pour les nouveaux associés. La Sica, par souci d’aider les nouveaux arrivants au démarrage de l’activité et dans le but de se constituer un stock tampon, venant de mettre en place une forme de contractualisation à leur attention, qui garantit le rachat d’une partie de leur production. Le rapport financier par animal gavé allant de 12 à 15 € par animal, selon si on privilégie la vente de foies gras crus ou transformés.
Pour tout renseignement :
tél 03 86 47 24 09
Portable 06 26 47 98 74
