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Union charolais croissance

Des vaches mises aux enchères

Le 4 septembre prochain, l’Union charolais croissance organise une vente aux enchères de vaches, à Charmoy, où des femelles de haute valeur génétique seront mises à disposition des éleveurs souhaitant améliorer la génétique de leur cheptel.
Par Christopher Levé
Des vaches mises aux enchères
Larissa, femelle née à la SCEA Martinot (Aube) a été présentée et vendue l’an dernier, lors de la vente aux enchères de l’UCC.
«Le principe de cette vente aux enchères est de mettre à disposition des femelles de haute valeur génétique issues des souches marquantes de l’UCC (Union charolais croissance)», indique Séverine Breton, directrice de l’organisation de producteurs ovins à Sicarev, qui coordonne l’événement.

Le 4 septembre, l’UCC organise une vente aux enchères de vaches, à la station d’évaluation de l’UCC, à Charmoy. Une nouvelle vente après celle de l’an dernier. «C’est la troisième édition. On a initié cette vente de femelles en 2015 pour les 30 ans de l’UCC. Car le programme UCC travaille surtout sur la lignée mâles», détaille Séverine Breton.

Les ventes aux enchères de mâles se font depuis 1983. «Dans la base de sélection, il y a toutes les femelles, qui sont les procréatrices et les taureaux que l’on choisi. Le principe c’est que l’on choisi six ou sept taureaux par campagne, que l’on met sur toutes les vaches et après c’est ces veaux là que l’on recrute. Mais les éleveurs sont aussi très intéressés par les femelles».

Le 4 septembre, une quinzaine de femelles seront à vendre. «Il y a trois catégories : les femelles laitonnes, les femelles de 18 mois et les femelles de 30 mois gestantes. Et quand on peut, on met aussi des lots d’embryons», explique la directrice de l’organisation de producteurs ovins à Sicarev. «Tous ces animaux proviennent des meilleurs élevages du programme UCC. Et dans ces animaux, on en a qui sont sans cornes».

Améliorer la génétique de son cheptel
Alors, des ventes, mais dans quel but ? «Pour que l’animal acheté puisse ensuite se reproduire. Si les éleveurs viennent acheter c’est pour améliorer la génétique de le cheptel. Se sont de jeunes femelles qui ont toute leur carrière de reproductrice devant elle», répond Séverine Breton.
Actuellement, l’UCC est en plein recrutement de vaches à vendre. «En principe on a entre 60 et 80 femelles qu’on nous présente et on ne retient que les meilleures. Le principe est de proposer la meilleure génétique possible pour valoriser celle des naisseurs et pour amener de la génétique à ceux qui achète. Ce n’est pas de faire une vente pour faire une vente», assure-t-elle.

Mais la qualité à un prix. «Il y a des mises à prix de départ : les laitonnes sont à 2000 €, par animal, les 18 mois à 2200 € et les 30 mois pleines à 2500 €», confie Séverine Breton. «L’année dernière, la moyenne de vente par animal était de 3000 €, toutes catégories confondues».

Aussi, «les animaux qui arrivent à la vente ont respecté un cahier des charges sanitaires. On renseigne également l’éleveur sur le lieu de naissance, le pedigree et les informations génétiques de chaque animal, pour que l’éleveur sache quel profil peut l’intéresser», continue-t-elle. «On leur donne tout ça dans un cahier où il y a aussi la photo de l’animal ainsi que celle du père».

La vente aux enchères débutera à 14 heures. Ouverture des portes dès 10 heures, pour les éleveurs qui souhaitent voir les animaux au préalable.

Des ventes de taureaux prévues début 2020

Depuis 1983, des ventes aux enchères de taureaux ont lieu, organisées par l’UCC. «C’est toujours en janvier et février», précise Séverine Breton. Quatre auront lieu à Charmoy les 8, 15 et 29 janvier et le 5 février, où au total 200 animaux seront vendus aux enchères sur les quatre dates, ainsi qu’une le 22 janvier à Montrond-les-Bains (42) et une à Créancey (21) le 19 février. «En ce moment, on est en plein recrutement. Les veaux vont entrés dans les bâtiments le 9 août. Et jusqu’à début décembre, ils seront en contrôle avant d’être mis en vente en janvier et février». Les éleveurs pourront donc dès le 4 septembre, lors de la vente aux enchères des femelles, voir une première fois les mâles qui pourraient les intéresser.