Sommet de l’élevage de Cournon
Des prix pour un éleveur de Bazolles
Ce salon européen des professionnels de l’élevage a de quoi impressionner. Trois journées, 2.000 animaux de haut niveau génétique, des concours interrégionaux et nationaux dont le concours national limousin qui rassemble - tout confondu - près de 400 bêtes venues de la France entière.

Et comme l’explique Cédric Torcol, éleveur polyculteur du Gaec de Selins, lorsqu’il est arrivé sur le pré-ring il pouvait douter devant la qualité des autres animaux présentés. Installé depuis 2008 à Bazolles, il élève, avec son oncle, 80 limousines inscrites aux HBL et 160 charolaises aux HBC. Pour ce baptême du feu, il était venu avec deux taureaux limousins. Lampion, âgé de deux ans, et Japelou, âgé de trois ans. Et si Lampion n’a pas démérité dans sa catégorie arrivant douzième sur quarante-trois, Japelou, quant à lui, est arrivé septième sur vingt-cinq. Suite à ce joli résultat, le juge l’a ensuite sélectionné pour participer au prix spécial « mâle adulte qualité boucherie » où il a terminé sur la troisième marche du podium ! C’est aussi une troisième place qu’il a décrochée dans le challenge «insémination artificielle». «On est super contents, sourit Cédric Torcol. Le niveau est ultra relevé et aller à ce concours permet de se situer. Cela conforte».
«Il me reste du chemin à parcourir pour arriver à l’excellence»
De retour dans la Nièvre après cette première expérience et ces excellents résultats, il est maintenant «sur motivé ! Au départ on a peur d’être ridicules, c’est très impressionnant, puis on se rend compte que l’on est dans le ton. Je savais que j’avais de bons animaux». Dans la qualité boucherie, «je pensais que Japelou avait ses chances. Il est complet, il remplit tous les postes morphologiques...» Mais au-delà de la satisfaction, il avoue volontiers : «J’ai une pointe d’émotion. C’est du travail, beaucoup d’investissements et certains élevages ne repartent même pas avec une plaque». Mais si cette reconnaissance est la bienvenue, il sait «qu’il (me) reste un bout de chemin à parcourir pour arriver à l’excellence». En attendant, Cédric Torcol savoure ces récompenses et espère qu’elles susciteront un rayonnement : «Comme je vends des animaux reproducteurs, cela donne de la notoriété» qui, il le souhaite, se concrétisera en retombées commerciales. À 34 ans, cet éleveur qui fait aussi de la vente directe de viande, a en tous cas toutes les cartes en main pour réussir son pari sur l’avenir.
«Il me reste du chemin à parcourir pour arriver à l’excellence»
De retour dans la Nièvre après cette première expérience et ces excellents résultats, il est maintenant «sur motivé ! Au départ on a peur d’être ridicules, c’est très impressionnant, puis on se rend compte que l’on est dans le ton. Je savais que j’avais de bons animaux». Dans la qualité boucherie, «je pensais que Japelou avait ses chances. Il est complet, il remplit tous les postes morphologiques...» Mais au-delà de la satisfaction, il avoue volontiers : «J’ai une pointe d’émotion. C’est du travail, beaucoup d’investissements et certains élevages ne repartent même pas avec une plaque». Mais si cette reconnaissance est la bienvenue, il sait «qu’il (me) reste un bout de chemin à parcourir pour arriver à l’excellence». En attendant, Cédric Torcol savoure ces récompenses et espère qu’elles susciteront un rayonnement : «Comme je vends des animaux reproducteurs, cela donne de la notoriété» qui, il le souhaite, se concrétisera en retombées commerciales. À 34 ans, cet éleveur qui fait aussi de la vente directe de viande, a en tous cas toutes les cartes en main pour réussir son pari sur l’avenir.