Bourgogne Pellets
Des difficultés mais une équipe loin d’être résignée
Les débouchés de l’entreprise basée à l’ancienne sucrerie d’Aiserey ne sont pas à la hauteur de la production. L’année 2014 s’annonce encore difficile mais des pistes d’amélioration sont annoncées.

L’exercice 2012/2013 a été difficile pour Bourgogne Pellets, organisme spécialisé dans les cultures énergétiques (miscanthus, swichgrass). [I]«A l’évidence, il n’y a pas de quoi fanfaronner quand on voit les chiffres»[i] lance le président Cyrille Fèvre, lors de l’assemblée générale du 14 février,[G][g] «nous annonçons encore un résultat négatif cette année. Malgré cela, nous nous battons toujours et encore. Il faut réagir vite. Heureusement, le groupe Dijon Céréales nous apporte un soutien important, mais nous sommes conscients que ce n’est pas une solution durable. Nous devons rapidement voir le bout du tunnel». Le président souligne également la confiance exprimée par les planteurs malgré les difficultés. Sur un potentiel de production de 4 500 tonnes, moins de 1 500 sont aujourd’hui commercialisées à des prix intéressants. [I]«Les retours sur la qualité de nos produits sont très bons, mais la concurrence est assez exacerbée au niveau de la litière»[i] regrette Cyrille Fèvre. Le reste des 4500 tonnes se dirige aujourd’hui vers des marchés de dégagement sur l’énergie. [I]«Ce secteur, que l’on espère plus valorisant à l’avenir, n’assure pour l’instant aucune rentabilité aux producteurs. Avec seulement 50€/tonne, le bénéfice réalisé est nul et les problèmes de trésoreries s’accumulent»[i] ajoute le président, qui fait part de récoltes partielles pour 2014.
[INTER]Travail sur les granulés bois[inter]
[I]«Les planteurs adhérents de Bourgogne Pellets doivent être patients»[i] rassure Yves Grosjean, le directeur de Bourgogne Pellets, [I]«les cultures que nous avons implantées ont de l’avenir. Les débouchés progressent trop doucement mais ils progressent! Le conseil d’administration et l’équipe de Bourgogne Pellets ne ménagent pas leurs efforts»[i]. Le gros [I]«problème»[i] évoqué lors de cette assemblée générale est l’ampleur des investissements de ces dernières années : [I]«nous avons investi trop fort et trop vite dans un outil de travail qui ne fonctionne qu’a 25% de son potentiel et nous sommes sur des marchés nouveaux avec de nouveaux produits»[i] rappelle Cyrille Fèvre. Afin de trouver la [I]«meilleure rentabilité possible»[i] et [I]«gaver»[i] l’outil industriel pour écraser les charges, Bourgogne Pellets poursuit son travail sur la conquête de nouveaux marchés dans le but d’améliorer son chiffre d’affaires en paillis et litières. La création de Bourgogne Énergies, avec Dijon Céréales, permettra de mieux rentabiliser l’activité granulés bois. Cette activité regroupera l’usine d’Ivry-en-Montagne qui produira à terme 15 000 tonnes de pellets bois certifiés, le camion souffleur et l’ensacheuse de Bourgogne Pellets qui fonctionnera pour 6 000 tonnes, de même que le service commercial de Bourgogne Pellets pour le négoce bois. Pour Cyrille Fèvre, cette organisation devrait permettre de cumuler les marges, maîtriser les approvisionnements sur ce marché et amortir les charges spécifiques qui y sont liées.
[INTER]Travail sur les granulés bois[inter]
[I]«Les planteurs adhérents de Bourgogne Pellets doivent être patients»[i] rassure Yves Grosjean, le directeur de Bourgogne Pellets, [I]«les cultures que nous avons implantées ont de l’avenir. Les débouchés progressent trop doucement mais ils progressent! Le conseil d’administration et l’équipe de Bourgogne Pellets ne ménagent pas leurs efforts»[i]. Le gros [I]«problème»[i] évoqué lors de cette assemblée générale est l’ampleur des investissements de ces dernières années : [I]«nous avons investi trop fort et trop vite dans un outil de travail qui ne fonctionne qu’a 25% de son potentiel et nous sommes sur des marchés nouveaux avec de nouveaux produits»[i] rappelle Cyrille Fèvre. Afin de trouver la [I]«meilleure rentabilité possible»[i] et [I]«gaver»[i] l’outil industriel pour écraser les charges, Bourgogne Pellets poursuit son travail sur la conquête de nouveaux marchés dans le but d’améliorer son chiffre d’affaires en paillis et litières. La création de Bourgogne Énergies, avec Dijon Céréales, permettra de mieux rentabiliser l’activité granulés bois. Cette activité regroupera l’usine d’Ivry-en-Montagne qui produira à terme 15 000 tonnes de pellets bois certifiés, le camion souffleur et l’ensacheuse de Bourgogne Pellets qui fonctionnera pour 6 000 tonnes, de même que le service commercial de Bourgogne Pellets pour le négoce bois. Pour Cyrille Fèvre, cette organisation devrait permettre de cumuler les marges, maîtriser les approvisionnements sur ce marché et amortir les charges spécifiques qui y sont liées.
Un partenariat avec le laboratoire Demavic
Évoquée l’an passé, la litière pour chat 100% végétale à base de miscanthus est aujourd’hui brevetée au niveau européen. Cette litière est distribuée par le le laboratoire Demavic, partenaire commercial de Bourgogne Pellets, situé à Longvic. Les circuits de la GMS, des jardineries et des cliniques vétérinaires seront les bases de la distribution. La vente en ligne, via des sites spécialisés, offre de bonnes perceptives de volumes.