Céréales
Des débouchés Pays tiers à conforter
Pour fidéliser ses clients d’Afrique, du Moyen-Orient et bientôt de Chine, le blé français doit améliorer ses critères qualitatifs.

Les céréales françaises sont-elles bien appréciées par les importateurs ? Pour répondre à cette question, France Export Céréales a pris pour exemple nos exportations de céréales dans le Maghreb, en Egypte et en Chine. A la vue des résultats obtenus dans la campagne en cours, ce regard est plutôt bienveillant. Grâce au travail des OS, la France devrait selon les prévisions de FranceAgriMer à la mi-février exporter 9,8 millions de tonnes (Mt) de blé tendre vers les Pays tiers en 2014/2015 contre 8 Mt attendus en début de campagne. Une bonne nouvelle due aux achats égyptiens qui devraient frôler les 2 Mt en fin de campagne et à des ventes de blés fourragers vers des destinations plus surprenantes comme les Etats-Unis, la Turquie et l’Asie du Sud-Est, de l’ordre de 600 à 700 000 t. Mais l’hétérogénéité de la récolte française lui fera perdre trois millions de tonnes de débouchés, d’après les experts (vers le Maroc et l’Algérie notamment).
D’une façon générale, la France obtient de bons résultats à l’export dans les pays où l’intervention publique est forte (Algérie, Egypte, Tunisie). Les achats des offices publics (7,4 Mt) ont représenté 61% des ventes de blé français, durant la campagne 2013-2014.Nous exportons une tonne sur deux de blé tendre et la France est souvent identifiée comme «le pays du pain» par des pays dont la consommation par habitant est trois plus importante que dans l’hexagone. Ces pays «achètent» aussi une production régulière et un réseau logistique performant, points forts du blé français. Mais les importateurs réclament aussi de la protéine. Le plan protéines mis en place par la filière doit permettre de répondre à ces exigences qualitatives, mais à l’horizon 2020...
France Export Céréales s’est aussi penché sur le potentiel d’exportation vers la Chine, premier producteur de blé dans le monde. Son objectif : promouvoir la baguette française pour mieux vendre le blé produit dans l’Hexagone. L’Empire du milieu a besoin d’importer des blés hautement protéinés. Avec le Danemark, la France est la seule origine européenne à avoir reçu l’agrément phytosanitaire pour être expédié en Chine.«Le blé français percera s’il est compétitif et suffisamment protéiné», pronostique Li Zhao Yu, responsable du bureau de Pékin de France Export Céréales
D’une façon générale, la France obtient de bons résultats à l’export dans les pays où l’intervention publique est forte (Algérie, Egypte, Tunisie). Les achats des offices publics (7,4 Mt) ont représenté 61% des ventes de blé français, durant la campagne 2013-2014.Nous exportons une tonne sur deux de blé tendre et la France est souvent identifiée comme «le pays du pain» par des pays dont la consommation par habitant est trois plus importante que dans l’hexagone. Ces pays «achètent» aussi une production régulière et un réseau logistique performant, points forts du blé français. Mais les importateurs réclament aussi de la protéine. Le plan protéines mis en place par la filière doit permettre de répondre à ces exigences qualitatives, mais à l’horizon 2020...
France Export Céréales s’est aussi penché sur le potentiel d’exportation vers la Chine, premier producteur de blé dans le monde. Son objectif : promouvoir la baguette française pour mieux vendre le blé produit dans l’Hexagone. L’Empire du milieu a besoin d’importer des blés hautement protéinés. Avec le Danemark, la France est la seule origine européenne à avoir reçu l’agrément phytosanitaire pour être expédié en Chine.«Le blé français percera s’il est compétitif et suffisamment protéiné», pronostique Li Zhao Yu, responsable du bureau de Pékin de France Export Céréales