Bilan tournesol
Des conditions climatiques pénalisantes
Avec 22,2 q/ha le rendement régional moyen du tournesol représente une contre-performance en 2013. La campagne est marquée par une forte pluviométrie en début et fin de cycle entraînant des implantations hétérogènes et des récoltes très tardives expliquant ce résultat d’ensemble en retrait. La précocité reste donc le premier critère de choix afin de récolter dans de bonnes conditions.

Si au niveau national on observe une progression des surfaces de 13% par rapport à 2012, en zone Est, les évolutions de surfaces sont très différentes d’une région à l’autre. Ainsi l’Alsace et la Lorraine affichent une augmentation alors qu’une baisse est enregistrée en Auvergne, Rhône-Alpes, Bourgogne, Franche-Comté, Champagne- Ardenne et Picardie.
[INTER]Le rendement très impacté par les conditions climatiques très pluvieuses et fraîches[inter]
Le rendement moyen régional est estimé à 22,2 q/ha (contre 26,6 q/ha en 2012). Ce faible niveau est dû en grande partie aux conditions climatiques défavorables tout au long du cycle de la culture. Mais cette moyenne cache une forte hétérogénéité. Ainsi des rendements supérieurs à 30q/ha ont été observés dans des situations où le semis et la levée ont pu être réalisés courant avril et une récolte en septembre avec une variété dont la précocité est adaptée au secteur.
Cela commence dès l’implantation avec des conditions humides qui retardent les semis dans les terres profondes à ressuyage lent. De ce fait les premiers semis qui débutent vers le 10 avril vont très vite s’arrêter et vont ainsi s’étaler jusqu’à la mi-juin. De plus les températures printanières extrêmement fraîches ne favorisent pas une croissance rapide des plantes. Dans ce contexte, les levées sont très hétérogènes handicapées par de nombreux dégâts de limaces mais aussi et surtout ceux des oiseaux (pigeons, corbeaux) entrainant des re-semis. De plus la présence de pucerons (localement forte) bloque le développement des tournesols même si la présence d’auxiliaires a tout de même permis leur régulation dans beaucoup de parcelles. Les pluies excessives ont également été défavorables à une bonne efficacité des herbicides avec présence de phénomènes de phytotoxicité. La faible croissance des plantes pendant cette période végétative n’a pas permis une détoxification rapide.
[INTER]Un retard de floraison jamais rattrappé[inter]
La floraison est retardée d’environ 2 à 3 semaines. Même si juillet et août sont relativement secs et chauds accompagnés de quelques épisodes orageux entrainant des contaminations sur capitules, les plantes n’arriveront pas à récupérer le retard accumulé. Les maladies sur tige (phoma et phompsis) apparaissent tardivement et leur impact va être faible.
La fin de cycle est tout d’abord humide et fraîche. Le retour d’un temps sec et chaud en septembre va permettre de récolter les parcelles qui ont été semées en avril avec des variétés dont la précocité est adaptée aux secteurs. Mais les pluies en octobre et novembre vont vraiment contrarier les chantiers de récolte qui vont se prolonger jusque début décembre. Dans ces conditions, les taux humidités sont très importantes (parfois plus de 25%). Lorsque le séchage n’est pas réalisé très vite la qualité des graines se détériore avec des valeurs d’acidité élevées.
[INTER]Résultats variétés[inter]
Ci-joint les résultats de l’évaluation variétale menée en 2013 par le Cetiom en collaboration avec nos partenaires terrain. Nous pouvons rappeler que le premier critère de choix est la précocité. La productivité des variétés est inversement proportionnelle à leur précocité. Aussi la tentation est grande de choisir des variétés plus productives et donc plus tardives. Mais afin d’espérer une récolte dans de bonnes conditions courant septembre, uniquement les variétés précoces et très précoces vont être cultivées dans le Nord et le Nord-Est. Les variétés ½ précoces seront semées dans les secteurs les plus au sud de la zone.
[INTER]Le rendement très impacté par les conditions climatiques très pluvieuses et fraîches[inter]
Le rendement moyen régional est estimé à 22,2 q/ha (contre 26,6 q/ha en 2012). Ce faible niveau est dû en grande partie aux conditions climatiques défavorables tout au long du cycle de la culture. Mais cette moyenne cache une forte hétérogénéité. Ainsi des rendements supérieurs à 30q/ha ont été observés dans des situations où le semis et la levée ont pu être réalisés courant avril et une récolte en septembre avec une variété dont la précocité est adaptée au secteur.
Cela commence dès l’implantation avec des conditions humides qui retardent les semis dans les terres profondes à ressuyage lent. De ce fait les premiers semis qui débutent vers le 10 avril vont très vite s’arrêter et vont ainsi s’étaler jusqu’à la mi-juin. De plus les températures printanières extrêmement fraîches ne favorisent pas une croissance rapide des plantes. Dans ce contexte, les levées sont très hétérogènes handicapées par de nombreux dégâts de limaces mais aussi et surtout ceux des oiseaux (pigeons, corbeaux) entrainant des re-semis. De plus la présence de pucerons (localement forte) bloque le développement des tournesols même si la présence d’auxiliaires a tout de même permis leur régulation dans beaucoup de parcelles. Les pluies excessives ont également été défavorables à une bonne efficacité des herbicides avec présence de phénomènes de phytotoxicité. La faible croissance des plantes pendant cette période végétative n’a pas permis une détoxification rapide.
[INTER]Un retard de floraison jamais rattrappé[inter]
La floraison est retardée d’environ 2 à 3 semaines. Même si juillet et août sont relativement secs et chauds accompagnés de quelques épisodes orageux entrainant des contaminations sur capitules, les plantes n’arriveront pas à récupérer le retard accumulé. Les maladies sur tige (phoma et phompsis) apparaissent tardivement et leur impact va être faible.
La fin de cycle est tout d’abord humide et fraîche. Le retour d’un temps sec et chaud en septembre va permettre de récolter les parcelles qui ont été semées en avril avec des variétés dont la précocité est adaptée aux secteurs. Mais les pluies en octobre et novembre vont vraiment contrarier les chantiers de récolte qui vont se prolonger jusque début décembre. Dans ces conditions, les taux humidités sont très importantes (parfois plus de 25%). Lorsque le séchage n’est pas réalisé très vite la qualité des graines se détériore avec des valeurs d’acidité élevées.
[INTER]Résultats variétés[inter]
Ci-joint les résultats de l’évaluation variétale menée en 2013 par le Cetiom en collaboration avec nos partenaires terrain. Nous pouvons rappeler que le premier critère de choix est la précocité. La productivité des variétés est inversement proportionnelle à leur précocité. Aussi la tentation est grande de choisir des variétés plus productives et donc plus tardives. Mais afin d’espérer une récolte dans de bonnes conditions courant septembre, uniquement les variétés précoces et très précoces vont être cultivées dans le Nord et le Nord-Est. Les variétés ½ précoces seront semées dans les secteurs les plus au sud de la zone.