MFR de Gron
Des chiffres encourageants
Si la Maison Familiale du Sénonais accuse toujours un important déficit, l’équilibre devrait être atteint dès la rentrée prochaine : le résultat d’une baisse drastique des charges, notamment de la masse salariale
Il y avait le feu à la maison ! Tous les clignotants étaient au rouge l’an passé, lors de l’assemblée générale de la MFR de Gron, qui accusait alors un déficit de 154 K€ et enregistrait des effectifs en baisse continue depuis ces quatre dernières années. Si le déficit constaté à l’issue du dernier exercice est toujours important, dépassant même les 157 K€, le budget prévisionnel présenté lors de l’assemblée générale laisse entrevoir un retour à l’équilibre dès la rentrée prochaine, avec un résultat positif de 3924 €. Le fruit du travail entrepris par l’équipe dirigeante, avec à sa tête, depuis le 1er août dernier, Stéphane Perennes, jusqu’alors directeur adjoint, en charge de la formation continue. Des économies réalisées notamment au niveau de la masse salariale, avec des effectifs réduits à 21 personnes. Pas de plan de licenciement pour autant, les départs ayant tous été négociés ou motivés (départ en retraite, mutation conjoint, rupture conventionnelle…). Un constat positif pour le nouveau directeur : «l’équipe a bien compris toute l’importance de travailler en flux tendu et de se recentrer sur les actions que nous menons…»
Un effet baby boom qui offre des perspectives
Autre signe encourageant : les effectifs. En constante diminution ces dernières années, passant de 180 à 133 élèves lors du précédent exercice. Un nombre qui ne permettait plus de maintenir l’équilibre financier. La courbe descendante s’est arrêtée, avec l’arrivée de cinq jeunes supplémentaires l’an dernier et Stéphane Perennes a bon espoir que cela perdure : «on sait que la génération de la fin des années 90 a recommencé à «fabriquer» des bébés, arrivés aujourd’hui à l’âge du collège. Des enfants de 14 à 16 ans qui sont notre public et progressivement, le gâteau devrait mieux se partager grâce à cet effet baby boom…» Reste que la Maison Familiale de Gron souffre encore d’un déficit de notoriété, notamment en ce qui concerne les classes de 4ème et 3ème : «nous sommes à la fois trop près de Sens et trop affichés comme établissement horticole. Une couleur et une étiquette qui fait que bien souvent, les parents ne nous perçoivent que comme dernier recours…» Établissement privé, la MFR pouvant également être confrontée à un problème de pouvoir d’achat des familles, dans l’incapacité d’assumer des frais de pension.
A Gron, on s’est concentré également sur la formation continue, avec plusieurs actions fortes : un CAP en production horticole à destination d’un public en réinsertion professionnelle, un CAP en aménagement paysager, au cœur du château de Fontainebleau pour un public d’insertion, une autre formation CAP menée derrière les murs du centre de détention de Joux la Ville, ainsi que d’autres actions spécifiques avec certaines entreprises du secteur. En projet : le passage en certification Iso, comme l’explique le nouveau directeur : «nous avons des demandes en ce sens, surtout en formation continue, un secteur où nous sommes amenés à travailler avec des entreprises certifiées, qui nous imposeront de l’être dans quelques années, afin d’avoir une continuité dans la certification…».
Un effet baby boom qui offre des perspectives
Autre signe encourageant : les effectifs. En constante diminution ces dernières années, passant de 180 à 133 élèves lors du précédent exercice. Un nombre qui ne permettait plus de maintenir l’équilibre financier. La courbe descendante s’est arrêtée, avec l’arrivée de cinq jeunes supplémentaires l’an dernier et Stéphane Perennes a bon espoir que cela perdure : «on sait que la génération de la fin des années 90 a recommencé à «fabriquer» des bébés, arrivés aujourd’hui à l’âge du collège. Des enfants de 14 à 16 ans qui sont notre public et progressivement, le gâteau devrait mieux se partager grâce à cet effet baby boom…» Reste que la Maison Familiale de Gron souffre encore d’un déficit de notoriété, notamment en ce qui concerne les classes de 4ème et 3ème : «nous sommes à la fois trop près de Sens et trop affichés comme établissement horticole. Une couleur et une étiquette qui fait que bien souvent, les parents ne nous perçoivent que comme dernier recours…» Établissement privé, la MFR pouvant également être confrontée à un problème de pouvoir d’achat des familles, dans l’incapacité d’assumer des frais de pension.
A Gron, on s’est concentré également sur la formation continue, avec plusieurs actions fortes : un CAP en production horticole à destination d’un public en réinsertion professionnelle, un CAP en aménagement paysager, au cœur du château de Fontainebleau pour un public d’insertion, une autre formation CAP menée derrière les murs du centre de détention de Joux la Ville, ainsi que d’autres actions spécifiques avec certaines entreprises du secteur. En projet : le passage en certification Iso, comme l’explique le nouveau directeur : «nous avons des demandes en ce sens, surtout en formation continue, un secteur où nous sommes amenés à travailler avec des entreprises certifiées, qui nous imposeront de l’être dans quelques années, afin d’avoir une continuité dans la certification…».