Chronique ovine
Des agneaux plus vigoureux à la naissance avec des brebis bien alimentées

Selon les résultats d’une récente étude¹, les agneaux sont plus débrouillards à la naissance lorsque leurs mères sont bien alimentées lors des six dernières semaines de gestation. Myriam Doucet, vétérinaire à l’Institut de l’Élevage en charge de cette étude, explique que « la proportion d’agneaux qui vont essayer de se lever dans les cinq premières minutes est supérieure de 29 % lorsque les brebis reçoivent une ration suffisante par rapport à des brebis sous alimentées, à raison de 80 % de leurs besoins ». Cet écart se maintient deux heures après la naissance : 90 % des agneaux dont la mère a été alimentée correctement ont tété tout seul. Dans notre étude, cette proportion passe à 62 % avec des brebis sous alimentées.
6 % de mortalité en moins
De plus, pour 19% des nouveaux nés issus de brebis mal nourries, au moins deux aides à la tétée, au biberon ou au pis, ont été nécessaires afin de leur garantir la bonne dose de colostrum pour les réchauffer et les immuniser. «En conséquence, le temps passé à l’agnelage est plus important, et c’est sans compter les 9% d’agnelages difficiles en plus sur lesquels il y a nécessité d’intervenir. Au final, le taux de mortalité des agneaux est majoré de 6 % au sevrage avec des brebis mal alimentées». Les résultats de cette première étude doivent être confirmés avec d’autres types génétiques dans les années qui viennent.
¹ Étude financée par FranceAgriMer et réalisée en 2017 avec des brebis de race Romane portant deux agneaux (Fédatest/ Institut de l’Elevage/Ciirpo)
6 % de mortalité en moins
De plus, pour 19% des nouveaux nés issus de brebis mal nourries, au moins deux aides à la tétée, au biberon ou au pis, ont été nécessaires afin de leur garantir la bonne dose de colostrum pour les réchauffer et les immuniser. «En conséquence, le temps passé à l’agnelage est plus important, et c’est sans compter les 9% d’agnelages difficiles en plus sur lesquels il y a nécessité d’intervenir. Au final, le taux de mortalité des agneaux est majoré de 6 % au sevrage avec des brebis mal alimentées». Les résultats de cette première étude doivent être confirmés avec d’autres types génétiques dans les années qui viennent.
¹ Étude financée par FranceAgriMer et réalisée en 2017 avec des brebis de race Romane portant deux agneaux (Fédatest/ Institut de l’Elevage/Ciirpo)