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Salon de l’Agriculture

Dernière ligne droite pour les éleveurs

Suite et fin cette semaine de nos séries d’articles consacrés à la préparation au Salon International de l’Agriculture. Cette semaine, gros plan sur des éleveurs ovins et équins mais aussi sur notre représentant nivernais au concours de jugement de bétail.
Par Ma signature
Dernière ligne droite pour les éleveurs
Anaïs Pinto et sa pouliche de deux ans sont prêtes à affronter les juges.
Ils sont dans les derniers préparatifs. Les trois éleveurs et le jeune agriculteur prennent la route dans quelques heures pour Paris et plus précisément pour le Hall des expositions de Paris, porte de Versailles. Le premier d’entre eux c’est Roger Petit, éleveur de jument Percheronne à la Fermeté au lieu-dit «les Grappes». Il participe depuis de nombreuses années au Salon International de l’Agriculture (le SIA) avant tout «pour montrer notre élevage» nous a-t-il confié. Ce passionné est un éleveur expérimenté. «Je vais au salon depuis 2007 où j’avais remporté le premier prix dans la catégorie pouliche de 3 ans, c’était à l’époque avec «Luxiolles les Grappes». J’ai fait de même en 2009 mais cette fois avec «Ida» explique-t-il. Particularité du concours de cette année c’est qu’il n’accepte plus les pouliches de 3 ans.  Il faut qu’elles soient non gestantes pour éviter les problèmes de poulinages comme cela a pu être le cas il y a quelques années au salon» explique-t-il. «Au-delà du concours, c’est avant tout l’occasion de dialoguer avec le public faire parler de la race. Actuellement, j’ai de bons clients en Mayenne, dans la Sarthe et dans l’Orne, mais aussi en Allemagne. Les Allemands sont friands de chevaux noirs pour le débardage en forêt».
Roger Petit part ce vendredi pour Paris et y restera durant la totalité du salon.
Anaïs Pinto, éleveuse à Azembouy sera elle aussi au SIA à partir de vendredi aux côtés de Roger Petit. «La nouveauté cette année c’est qu’il a fallu débourrer notre pouliche pour pouvoir monter dessus et réaliser un carrousel. C’est une obligation des organisateurs sans quoi, nous n’aurions pas de prix» explique la vice-présidente du syndicat hippique des Percherons de la Nièvre. Trois semaines ont été nécessaires pour préparer «Gribouille» sa pouliche de deux ans avec laquelle Anaïs Pinto va concourir. L’éleveuse se dit un peu stressée même si pour elle le SIA sert avant tout de vitrine.
Le concours se déroule au Pavillon 2.1 dès ce vendredi.

Les éleveurs ovins aussi de la partie
Michel Marion est l’un des trois éleveurs ovins du départementà faire le déplacement. C’est l’un des 150 représentants de la race charolaise. 80 % de son cheptel est valorisé en sélection. «Elle est recherchée pour sa qualité bouchère» nous dit l’éleveur. Pour le SIA, Michel Marion présente six mâles (un de 4 ans, trois de 30 mois et deux jeunes de 16 mois) et deux femelles de 16 mois. Pour ces dernières, le règlement impose qu’elles soient présentées par lot de deux, qu’elles soient gestantes et âgées de 1 an minimum. «L’intérêt du SIA c’est de pouvoir montrer nos meilleurs éléments mais également de se remettre en question» estime Michel Marion. Le concours lui aura lieu le jeudi 28 février.

Georges Keyes représentant de la Nièvre au jugement de bétail
Georges Keyes, lycéen en Bac Pro à Bourges, arrivé en tête du concours départemental de jugement de bétail de Préporché dans la catégorie Bovin sera le représentant Nivernais au Concours National pour la race Charolaise au salon de l’Agriculture. Une compétition plus difficile que dans la Nièvre, car en l’absence de vache témoin, le jeune agriculteur n’aura que ses yeux et son talent pour juger. Espérons qu’il saura trouver la même inspiration que pour les concours nivernais. Réponse lundi 25 février au salon de l’Agriculture.