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Transition énergétique

Décarboner les machines agricoles

Face au réchauffement climatique, la transition énergétique du machinisme agricole est devenue une priorité. Axema, le syndicat français du machinisme agricole, a ainsi mené une étude prospective sur la décarbonation des machines agricoles, démarrée en 2023 et présentée le 31 octobre 2025 au Palais du Luxembourg à Paris, en présence de nombreux acteurs de la filière.

Par Charlotte Bayon
Décarboner les machines agricoles
Axema, le syndicat français du machinisme agricole, a présenté son étude prospective sur la décarbonation des machines agricoles au Palais du Luxembourg à Paris.

La prospective s’inscrit dans la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC 3) et présente des scénarios d’atteinte de ses objectifs à horizon 2050. Car pour l’heure, le constat est clair : d’après l’étude, 99,9 % des engins agricoles fonctionnent encore au gazole non routier (GNR). Ce parc de 1,3 million d’automoteurs émet ainsi 8,3 millions de tonnes de CO₂ par an, ce qui représente in fine 18 % des émissions du secteur agricole et 2,5 % des émissions nationales. Le défi du coût Les sept simulations d’Axema démontrent sans ambiguïté que plus la décarbonation s’accélère, plus l’investissement devient lourd. Si l’on souhaite atteindre 43 % de réduction d’émissions, cela suppose 77 à 149 milliards d’euros supplémentaires sur 25 ans, soit 3 à 6 milliards d’euros par an. Un effort difficilement soutenable pour des exploitations déjà fragilisées. Face à ces...

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