Filière volaille
Dans les coulisses d’un poulailler
Une éleveuse récemment installée explique certaines facettes de son métier.

sur son téléphone.
Anne-Sophie Sordel, 37 ans, a fait construire un poulailler l’an passé dans le canton d’Auxonne. L’habitante du village de Champdôtre a déjà reçu sept lots d’environ 30 000 poulets. La semaine dernière, c’était le [I]«gros coup de bourre»[i] avec le vide sanitaire, l’étape -de très loin- la plus exigeante de son travail : [I]«quatre jours intensifs m’attendent à chaque départ des poulets. Il faut nettoyer les 1460m2 du bâtiment, désinfecter au TH5 avant le retour d’un nouveau lot. Cela me change du travail habituel, le poulailler ne me prend qu’une heure le matin en période normale. Le reste est principalement de la surveillance»[i]. Anne-Sophie Sordel est pleinement satisfaite de sa nouvelle orientation professionnelle: [I]«auparavant, j’étais à mi-temps dans un autre secteur. J’ai trois enfants, il me fallait plus. Je me suis lancée après une proposition des Établissements Sirugue. Le poulailler m’apporte un salaire compris entre 1 000 et 1 200 euros par mois, cela répond à mes attentes»[i]. Les résultats techniques de ses différents lots influencent le niveau de ses revenus : [I]«certains lots marchent mieux que d’autres, c’est vrai, mais sur l’année, les résultats s’équilibrent. J’enregistre généralement de 2 à 4% de pertes d’animaux, cela représente environ 1 000 poulets»[i].
[INTER]La lumière stimule l’appétit[inter]
Plusieurs types et quantités d’aliments sont donnés selon l’âge des animaux. Au menu des volailles de 0 à 10 jours : 300 grammes de miettes, de 11 à 20 jours: 700 grammes de miettes grossières, de 21 à 27 jours : 900 grammes de miettes grossières, de 28 à 35 jours: 1,3kg de granulés 3mm. Chaque poulet, pesant en moyenne 1,9 kg au terme des 35 jours passés à Champdôtre, approche ainsi les 27 kg de ration. Un lot entier de près de 30 000 poulets tutoie ainsi les 800 tonnes d’aliments ! [I]«Les camions viennent pratiquement tous les jours à la fin de chaque lot !»[i] signale Anne-Sophie Sordel. Qu’en est-il de la lumière et de son influence stimulante sur l’appétit des poulets ? [I]«Un programme lumineux est établi. L’intérieur du bâtiment reste éclairé de 4 heures du matin à 22 heures. Il est éteint le reste du temps. Six heures de noir complet : c’est une obligation à respecter pour le bien-être animal»[i] mentionne Anne-Sophie Sordel. Une autre facette du métier est l’automatisation du poulailler en cas de problème : [I]«il y a un dispositif d’alarme, mon téléphone sonne quand il y a le moindre pépin. Si je ne réponds pas au portable, il y a un appel sur mon fixe. Au bout du fil, j’entends : “alerte poulailler” ! Je dois me rendre instantanément au bâtiment. La nature du problème s’affiche sur les boîtiers. Le seul souci que j’ai eu jusqu’à présent concerne le poste température, c’était l’été dernier. Hormis cela, tout s’est toujours très bien passé et les techniciens sont là si besoin»[i].
[INTER]La lumière stimule l’appétit[inter]
Plusieurs types et quantités d’aliments sont donnés selon l’âge des animaux. Au menu des volailles de 0 à 10 jours : 300 grammes de miettes, de 11 à 20 jours: 700 grammes de miettes grossières, de 21 à 27 jours : 900 grammes de miettes grossières, de 28 à 35 jours: 1,3kg de granulés 3mm. Chaque poulet, pesant en moyenne 1,9 kg au terme des 35 jours passés à Champdôtre, approche ainsi les 27 kg de ration. Un lot entier de près de 30 000 poulets tutoie ainsi les 800 tonnes d’aliments ! [I]«Les camions viennent pratiquement tous les jours à la fin de chaque lot !»[i] signale Anne-Sophie Sordel. Qu’en est-il de la lumière et de son influence stimulante sur l’appétit des poulets ? [I]«Un programme lumineux est établi. L’intérieur du bâtiment reste éclairé de 4 heures du matin à 22 heures. Il est éteint le reste du temps. Six heures de noir complet : c’est une obligation à respecter pour le bien-être animal»[i] mentionne Anne-Sophie Sordel. Une autre facette du métier est l’automatisation du poulailler en cas de problème : [I]«il y a un dispositif d’alarme, mon téléphone sonne quand il y a le moindre pépin. Si je ne réponds pas au portable, il y a un appel sur mon fixe. Au bout du fil, j’entends : “alerte poulailler” ! Je dois me rendre instantanément au bâtiment. La nature du problème s’affiche sur les boîtiers. Le seul souci que j’ai eu jusqu’à présent concerne le poste température, c’était l’été dernier. Hormis cela, tout s’est toujours très bien passé et les techniciens sont là si besoin»[i].