Association de la Plaine du Saulce
Dans l'attente des propositions du Comité scientifique
L'assemblée générale de l'association s'est tenue dans les locaux de la Communauté de communes de Coulanges la Vineuse. L'occasion de dresser le bilan de l'année écoulée et de présenter les perspectives 2012, en attendant les propositions à venir du comité scientifique réuni le 13 juin dernier.

L'année 2011 aura vu 17 agriculteurs s'engager en Maet (Mesures Agro Environnementales Territorialisées) sur la zone, tous Bac confondus (Plaine du Saulce et Plaine des Isles), pour une surface totale de 1576 ha. La mesure la plus contractualisée est la [I]«phyto-light»[i] (diminution intrants), aussi exigeante au niveau azote que la mesure [I]«phyto-normale»[i] (réduction intrants). La mesure [I]«0 phyto»[i] n'ayant été retenue que par un seul agriculteur, sur des parcelles destinées à des fins énergétiques (méthanisation). Atteignant 97%, le cumul des surfaces engagées depuis 2009 sur la Plaine du Saulce s'approche des objectifs de couverture de la Sau en zone rouge (vulnérabilité maxi). La zone orange (vulnérabilité très élevée) étant couverte pour sa part quasiment à moitié (48% de la Sau). Le cumul des surfaces engagées sur la Plaine des Isles est en nette progression en zone orange, où avec 58%, les résultats sont supérieurs aux attentes, avec notamment des surfaces importantes converties en 2010 à l'agriculture biologique. L'année 2012 signe la fin des Maet pour l'association, qui devra trouver d'autres outils pour animer le territoire. Peut-être des pistes potentielles dans le 10ème programme de l'agence de l'eau Seine Normandie, en cours de rédaction ?
[INTER]Des résultats en demi-teinte[inter]
La reconquête de la qualité de l'eau potable est un travail de longue haleine, particulièrement en matière de lutte contre les nitrates. D'autant que dans l'hypothèse d'une grande variabilité des sols au niveau d'une même parcelle, les résultats obtenus seront plus ou moins probants. Au captage d'Escolives, l'évolution de la concentration en nitrates est à la stabilité, avec une moyenne mobile calculée sur 90 prélèvements, fluctuant de 5 mg sur 17 ans. En dépit de pics enregistrés en 2011 dépassant les 50 mg/litre, aucune tendance nette ne se dégage, ni à la hausse, ni à la baisse. Un constat ayant tendu les relations entre représentants des collectivités et agriculteurs. Les premiers traduisant l'absence de baisse significative de la concentration en nitrates au captage, comme une insuffisance des actions développées par l'association. Les agriculteurs quant à eux, voyant dans cette réaction une mesure de défiance à leur égard, là où ils auraient souhaité un signe de reconnaissance.
[INTER]Les essais sorghos sont reconduits cette année[inter]
Suite aux rendements décevants de l'essai sur la culture de switchgrass sans intrant ou limitant les intrants, les essais de production de biomasse ont été réorienté en 2011 vers des cultures annuelles intercalaires, offrant la possibilité de disposer d'une culture de printemps supplémentaire, rustique et peu exigeante en intrants. Des parcelles ont été implantées à cet effet, utilisant différentes variétés de sorgho fibre/biomasse, avec des résultats diamétralement opposés : remarquables à Escolives (sols alluviaux limono-argilo-sableux de la vallée de l'Yonne), en échec à Val de Mercy (sols superficiels des plateaux). Compte tenu de conditions climatiques favorables, les résultats obtenus nécessitent d'être confirmés et les essais seront reconduits cette année sur cinq parcelles. Un agriculteur présent à l'assemblée générale, a déclaré son intention de réaliser une culture de sorgho en dérobé, après orge d'hiver et avant implantation de pois.
Suite au comité scientifique qui s'est tenu le 13 juin dernier, réunissant plusieurs universitaires spécialisés dans le domaine de l'eau, un travail de réflexion sera mené autour des conclusions apportées et des actions menées par l'association. Remise des copies en novembre prochain, avec pour objectif, de présenter un catalogue de propositions concrètes à tester sur le territoire couvert par l'association.
[INTER]Des résultats en demi-teinte[inter]
La reconquête de la qualité de l'eau potable est un travail de longue haleine, particulièrement en matière de lutte contre les nitrates. D'autant que dans l'hypothèse d'une grande variabilité des sols au niveau d'une même parcelle, les résultats obtenus seront plus ou moins probants. Au captage d'Escolives, l'évolution de la concentration en nitrates est à la stabilité, avec une moyenne mobile calculée sur 90 prélèvements, fluctuant de 5 mg sur 17 ans. En dépit de pics enregistrés en 2011 dépassant les 50 mg/litre, aucune tendance nette ne se dégage, ni à la hausse, ni à la baisse. Un constat ayant tendu les relations entre représentants des collectivités et agriculteurs. Les premiers traduisant l'absence de baisse significative de la concentration en nitrates au captage, comme une insuffisance des actions développées par l'association. Les agriculteurs quant à eux, voyant dans cette réaction une mesure de défiance à leur égard, là où ils auraient souhaité un signe de reconnaissance.
[INTER]Les essais sorghos sont reconduits cette année[inter]
Suite aux rendements décevants de l'essai sur la culture de switchgrass sans intrant ou limitant les intrants, les essais de production de biomasse ont été réorienté en 2011 vers des cultures annuelles intercalaires, offrant la possibilité de disposer d'une culture de printemps supplémentaire, rustique et peu exigeante en intrants. Des parcelles ont été implantées à cet effet, utilisant différentes variétés de sorgho fibre/biomasse, avec des résultats diamétralement opposés : remarquables à Escolives (sols alluviaux limono-argilo-sableux de la vallée de l'Yonne), en échec à Val de Mercy (sols superficiels des plateaux). Compte tenu de conditions climatiques favorables, les résultats obtenus nécessitent d'être confirmés et les essais seront reconduits cette année sur cinq parcelles. Un agriculteur présent à l'assemblée générale, a déclaré son intention de réaliser une culture de sorgho en dérobé, après orge d'hiver et avant implantation de pois.
Suite au comité scientifique qui s'est tenu le 13 juin dernier, réunissant plusieurs universitaires spécialisés dans le domaine de l'eau, un travail de réflexion sera mené autour des conclusions apportées et des actions menées par l'association. Remise des copies en novembre prochain, avec pour objectif, de présenter un catalogue de propositions concrètes à tester sur le territoire couvert par l'association.