Dijon Céréales
Damier Vert élargit sa palette des productions végétales aux productions animales
Frédéric Imbert rejoint le groupe Dijon Céréales, en tant que futur directeur scientifique recherche et développement. Il sera l’adjoint de Gérard Million, actuellement en poste pour cette fonction, et dont le départ en retraite est annoncé début 2015.

Spécialiste en productions animales, Frédéric Imbert (41 ans) était jusqu’ici directeur de l’Établissement de l’élevage (EDE) à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, société de services et de conseil pour les éleveurs. Ses études en production animale à Magny- Cours, poursuivies à Agrosup Dijon par un diplôme d’ingénieur, ont été complétées par des cycles en management et marketing. Dans son nouveau poste, il chapeautera l’ensemble de l’activité de Damier Vert, en collaboration avec Michaël Mimeau pour le volet conseil grandes cultures et Marc Delattre pour l’expérimentation. Un de ses principaux objectifs est de développer la recherche et le développement autour des productions animales au sein de Damier Vert et d’élargir ainsi la palette expérimentale et de conseil du service technique de Dijon Céréales. Son action sera complémentaire du service alimentation animale de Dijon Céréales, piloté par Dominique Gelot. [I]«En Bourgogne, nous devons encore accentuer les synergies entre les filières régionales grandes cultures et élevage»[i] explique Pierre Guez, directeur général de Dijon Céréales. [I]«Le plan de relance de l’engraissement ou encore le plan protéines, auxquels nous collaborons, doivent apporter des solutions en matière de diversification pour les exploitations et de débouchés de proximité pour les cultures»[i]. Des synergies sont à conforter entre les filières locales, [I]«avec aussi une fonction d’amortisseur des prix entre les céréales et l’alimentation animale»[i]. Dijon Céréales est très sensible à cette problématique, une grande partie de ces adhérents pratique la polyculture élevage.
Damier Vert, en lien avec la plateforme d’innovation agro-environnementale Bourgogne Franche-Comté Artémis*, va intensifier ces recherches sur les débouchés des cultures intermédiaires, les productions fourragères ou encore la gestion de la matière organique dans les sols. La collaboration avec le laboratoire Cérélab (Aiserey), spécialisé dans la filière céréalière, sera amplifiée. Le groupe Dijon Céréales porte aussi actuellement un plan de relance (juillet 2014) de la production de luzerne en Côte-d’Or, autour de noyaux de producteurs en Plaine Dijonnaise et dans le Châtillonnais. Allongement de la rotation, structuration des sols et fixation de l’azote de l’air, relocalisation de la production de protéines végétales, les avantages de la plante fourragère sont nombreux. [I]«Dans le cadre de l’agriculture durable ou agro-écologique, on voit qu’il y a beaucoup d’intérêt à faire travailler ensemble les grandes cultures et l’élevage, c’est un peu un retour aux sources»[i] conclut Pierre Guez.
Damier Vert, en lien avec la plateforme d’innovation agro-environnementale Bourgogne Franche-Comté Artémis*, va intensifier ces recherches sur les débouchés des cultures intermédiaires, les productions fourragères ou encore la gestion de la matière organique dans les sols. La collaboration avec le laboratoire Cérélab (Aiserey), spécialisé dans la filière céréalière, sera amplifiée. Le groupe Dijon Céréales porte aussi actuellement un plan de relance (juillet 2014) de la production de luzerne en Côte-d’Or, autour de noyaux de producteurs en Plaine Dijonnaise et dans le Châtillonnais. Allongement de la rotation, structuration des sols et fixation de l’azote de l’air, relocalisation de la production de protéines végétales, les avantages de la plante fourragère sont nombreux. [I]«Dans le cadre de l’agriculture durable ou agro-écologique, on voit qu’il y a beaucoup d’intérêt à faire travailler ensemble les grandes cultures et l’élevage, c’est un peu un retour aux sources»[i] conclut Pierre Guez.