Assemblée générale de la Safer Bourgogne Franche-Comté
Coup de projecteur sur l'installation
Pour sa première assemblée générale après la fusion des deux régions, la Safer BFC a dressé un bilan quantitatif et qualitatif de son action satisfaisant. Les fondamentaux du marché foncier agricole, sylvicole et viticole, restent bien présents avec la volonté de favoriser au maximum les installations rentables et vivables.

Le résultat de ce premier exercice après la création de la Safer Bourgogne Franche-comté, conforte la décision de fusion qui avait été prise. Les économies d'échelle sont là et Jean-Luc Desbrosses, le président directeur général, relève que chacun des partenaires a beaucoup apporté à la nouvelle structure en termes de compétences, «sans affaiblir l'autonomie des délégations départementales».
La fusion a «été bénéfique» et l'objectif de maintenir un résultat financier significatif est atteint en 2012. Le contexte économique en 2013 n'engage pas cependant à l'autosatisfaction, cette année encore plus que la précédente il s'agit de «maîtriser les charges», de «conforter le résultat», alors que le marché se resserre et «d'être vigilant sur les fonds propres».
[INTER]Différents modèles d'installation[inter]
Acteur incontournable du développement territorial, la Safer Bourgogne Franche-comté a saisi l'occasion de l'assemblée générale pour réaffirmer son rôle, ses missions et les principales orientations de son action. La valorisation des projets agricoles sur tout le territoire, pour toutes les filières, amène à placer la transmission d'exploitation et l'installation au centre des préoccupations . Mais il ne s'agit pas d'installer pour installer, la Safer BFC veille à la rentabilité économique des projets et «à leur vivabilité». «Il faut anticiper et accompagner les transmissions dans toutes les filières en réfléchissant à différents modèles d'installation».
[INTER]Ensemble c'est mieux[inter]
Une table ronde réunissant de jeunes installés, des responsables professionnels, une élue territoriale et un représentant du ministère de l'Agriculture, a montré combien la diversité des projets et des contextes devait conduire à trouver des solutions pérennes en adaptant les montages et les solutions au cas par cas. La Bourgogne fait partie des régions les plus dynamiques en terme d'installation. Au centre de cette dynamique, l'installation de hors cadre familiaux représente un enjeu essentiel pour la pérennité et la diversité des productions sur les territoires ruraux.
Pour qu'un dossier aboutisse favorablement il faut souvent innover et trouver le meilleur montage financier par rapport à une situation donnée. Mais ces installations peuvent être plus fragiles que d'autres, il faut donc aussi mettre l'accent sur l'accompagnement humain. Sur tous ces plans, la réflexion de la profession s'organise de façon transversale, les OPA ayant fait leur depuis longtemps la devise : «Ensemble c'est mieux».
[INTER]Economiser le foncier[inter]
L'activité forestière reste forte sur une territoire où la forêt occupe 43% de l'espace foncier. L'aménagement du parcellaire forestier et la transmission de massifs forestiers font donc partie des grandes orientations de l'action de la Safer, de même que le développement économique local. La Safer BFC travaille ainsi en partenariat avec les collectivités locales pour installer des porteurs de projets en milieu rural, mais en ayant toujours «le souci d'économiser le foncier».
La nécessaire protection de l'environnement a aussi des implications sur le foncier, ce qui amène la Safer BFC à accompagner des projets fonciers sur des zones de captage par exemple.
La connaissance approfondie du territoire et l'expertise foncière sont des atouts indéniables et recherchés par les partenaires et les investisseurs. Mais au plus près du terrain, la Safer est consciente de subir un déficit d'image. Entre rumeurs et manque d'information, «les jugements sont souvent hâtifs», les procès d'intention toujours à charge.
Un exemple : l'un des principaux reproches porte sur l'exercice délicat du droit de préemption. On en parle beaucoup, mais la Safer BFC, l'exerce rarement, alors que chaque année elle produit 15 000 notifications, les préemptions ne dépassent pas la quarantaine de dossiers portant sur 100 ha en tout... En 2013 et 2014, la communication va donc prendre une nouvelle dimension, histoire de remettre un peu de bon sens dans tous les bruits qui courent.
La fusion a «été bénéfique» et l'objectif de maintenir un résultat financier significatif est atteint en 2012. Le contexte économique en 2013 n'engage pas cependant à l'autosatisfaction, cette année encore plus que la précédente il s'agit de «maîtriser les charges», de «conforter le résultat», alors que le marché se resserre et «d'être vigilant sur les fonds propres».
[INTER]Différents modèles d'installation[inter]
Acteur incontournable du développement territorial, la Safer Bourgogne Franche-comté a saisi l'occasion de l'assemblée générale pour réaffirmer son rôle, ses missions et les principales orientations de son action. La valorisation des projets agricoles sur tout le territoire, pour toutes les filières, amène à placer la transmission d'exploitation et l'installation au centre des préoccupations . Mais il ne s'agit pas d'installer pour installer, la Safer BFC veille à la rentabilité économique des projets et «à leur vivabilité». «Il faut anticiper et accompagner les transmissions dans toutes les filières en réfléchissant à différents modèles d'installation».
[INTER]Ensemble c'est mieux[inter]
Une table ronde réunissant de jeunes installés, des responsables professionnels, une élue territoriale et un représentant du ministère de l'Agriculture, a montré combien la diversité des projets et des contextes devait conduire à trouver des solutions pérennes en adaptant les montages et les solutions au cas par cas. La Bourgogne fait partie des régions les plus dynamiques en terme d'installation. Au centre de cette dynamique, l'installation de hors cadre familiaux représente un enjeu essentiel pour la pérennité et la diversité des productions sur les territoires ruraux.
Pour qu'un dossier aboutisse favorablement il faut souvent innover et trouver le meilleur montage financier par rapport à une situation donnée. Mais ces installations peuvent être plus fragiles que d'autres, il faut donc aussi mettre l'accent sur l'accompagnement humain. Sur tous ces plans, la réflexion de la profession s'organise de façon transversale, les OPA ayant fait leur depuis longtemps la devise : «Ensemble c'est mieux».
[INTER]Economiser le foncier[inter]
L'activité forestière reste forte sur une territoire où la forêt occupe 43% de l'espace foncier. L'aménagement du parcellaire forestier et la transmission de massifs forestiers font donc partie des grandes orientations de l'action de la Safer, de même que le développement économique local. La Safer BFC travaille ainsi en partenariat avec les collectivités locales pour installer des porteurs de projets en milieu rural, mais en ayant toujours «le souci d'économiser le foncier».
La nécessaire protection de l'environnement a aussi des implications sur le foncier, ce qui amène la Safer BFC à accompagner des projets fonciers sur des zones de captage par exemple.
La connaissance approfondie du territoire et l'expertise foncière sont des atouts indéniables et recherchés par les partenaires et les investisseurs. Mais au plus près du terrain, la Safer est consciente de subir un déficit d'image. Entre rumeurs et manque d'information, «les jugements sont souvent hâtifs», les procès d'intention toujours à charge.
Un exemple : l'un des principaux reproches porte sur l'exercice délicat du droit de préemption. On en parle beaucoup, mais la Safer BFC, l'exerce rarement, alors que chaque année elle produit 15 000 notifications, les préemptions ne dépassent pas la quarantaine de dossiers portant sur 100 ha en tout... En 2013 et 2014, la communication va donc prendre une nouvelle dimension, histoire de remettre un peu de bon sens dans tous les bruits qui courent.