Dans l'Yonne
Coup d'envoi dans le Sénonnais
Les épis sont tournés vers le bas, les batteuses ont entamé leur tour de chauffe! Les moissons d'orges d'hiver et escourgeons ont commencé dans l'Yonne cette semaine, en secteur précoce. Principalement dans le Sénonais, au nord du département.
Premières tendances constatées, selon àtienne Henriot, président de la coopérative Capserval : «des rendements de 70 à 80 quintaux l'hectare, toutes variétés confondues, esterel, azurel, arturio... et une qualité au rendez-vous. En protéines, c'est bien, avec des calibrages corrects à 70 ou 80. Pas de signe de maladie».
Exploitant céréalier sur le secteur de Saint-Clément, en périphérie de Sens, Frédéric Bonnet a pour sa part commencé à couper dès le milieu de la semaine dernière et tire un premier bilan des 37 hectares en variété esterel déjà moissonnés:[I] «on est sur des rendements moyens de 67 quintaux / ha, 10 en protéines et 74 de calibrage. A priori, le grain est sain. Compte tenu de nos terres, on peut parler de bonne qualité. En terme de potentiel, suivant les parcelles, on va de 65 à 70 quintaux»[i]. Seul inconvénient rencontré en termes de récolte : une maturité à peine homogène selon les parcelles. Un constat lié, selon Frédéric Bonnet, en partie [I]«aux dégâts de la sécheresse que l'on a connu en avril. Ce qui a occasionné un décalage au niveau de la pousse des plantes. Des dégâts certains, récurrents chez tout le monde et c'est vrai qu'on a des zones qui ont été retardées»[i]. Au final des disparités à la livraison : [I]«sur une même parcelle, on peut livrer des bennes à 13,5 et d'autres à 15,5»[i].
Sur le plan météo, pas de risques de pluie sur le département avant vendredi, les moissonneuses vont pouvoir tourner à plein régime.
Exploitant céréalier sur le secteur de Saint-Clément, en périphérie de Sens, Frédéric Bonnet a pour sa part commencé à couper dès le milieu de la semaine dernière et tire un premier bilan des 37 hectares en variété esterel déjà moissonnés:[I] «on est sur des rendements moyens de 67 quintaux / ha, 10 en protéines et 74 de calibrage. A priori, le grain est sain. Compte tenu de nos terres, on peut parler de bonne qualité. En terme de potentiel, suivant les parcelles, on va de 65 à 70 quintaux»[i]. Seul inconvénient rencontré en termes de récolte : une maturité à peine homogène selon les parcelles. Un constat lié, selon Frédéric Bonnet, en partie [I]«aux dégâts de la sécheresse que l'on a connu en avril. Ce qui a occasionné un décalage au niveau de la pousse des plantes. Des dégâts certains, récurrents chez tout le monde et c'est vrai qu'on a des zones qui ont été retardées»[i]. Au final des disparités à la livraison : [I]«sur une même parcelle, on peut livrer des bennes à 13,5 et d'autres à 15,5»[i].
Sur le plan météo, pas de risques de pluie sur le département avant vendredi, les moissonneuses vont pouvoir tourner à plein régime.