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Lycée agricole de Quetigny

Concours C : le stress commence à monter

Un élève de la classe préparatoire du Legta Olivier de Serres évoque les épreuves écrites des 12 et 13 mai.
Par Aurélien Genest
Concours C : le stress commence à monter
Comme 15 autres étudiants de sa promotion, Alexandre Jobelin vise l’entrée dans une école vétérinaire.
[I]«Elle monte progressivement... A mon avis, la tension sera à son maximum deux ou trois jours avant l’écrit!»[i] lâche Alexandre Jobelin, 20 ans, originaire de Sennecey-lès-Dijon. Titulaire d’un Bac scientifique et d’un DUT génie biologie, ce petit-fils d’agriculteur est scolarisé au lycée de Quetigny depuis septembre, dans une classe où l’on prépare l’entrée dans les écoles vétérinaires et d’ingénieurs agronomes. Une quarantaine d’heures de cours et d’interrogations écrites et orales sont au programme chaque semaine. Les matières concernées ? Mathématiques, physique/chimie, biologie, français et anglais. [I]«Nous sommes 24 à préparer le concours C qui se déroulera dans les locaux d’AgroSup Dijon»[i] informe l’étudiant, [I]«les résultats de l’écrit détermineront celles et ceux qui seront admissibles aux épreuves orales, prévues la première semaine de juillet à Bordeaux»[i]. Alexandre Jobelin, l’un des quatre côte d’oriens de cette classe préparatoire, souhaiterait devenir vétérinaire : [I]«j’ai toujours voulu faire ça. A Quetigny, nous sommes 16 à viser l’une de ces écoles. Les places disponibles sont en augmentation et viennent de passer à 56, sur un total d’environ 300 candidats. Les écoles d’ingénieurs ouvriront leurs portes à 111 étudiants de ce concours»[i]. Cette classe préparatoire, dédiée aux Bac+2, recrute sur dossier et est réputée pour être exigeante : [I]«c’est vrai, il y a beaucoup de travail»[i] reconnaît Alexandre Jobelin, [I]«nous sommes sur les devoirs jusqu’à 23 heures, parfois plus. Ces études demandent pas mal de sacrifices. Pour ma part, j’adore la chasse mais je n’y suis quasiment jamais allé cette année. Quand je voyais mon père partir le dimanche matin, ce n’était pas toujours évident... Mais je me suis dit que ça n’allait durer qu’un an. Et puis, grâce à la très bonne ambiance qui règne dans notre classe, la difficulté est surmontée, chacun s’aide comme il le peut et il y a un certain plaisir à venir étudier!»[i].