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Horticulture

Compenser les pertes avec de l’argent frais est indispensable pour la FNSEA

En visite le 22 mai dans deux exploitations horticoles du Maine-et-Loire, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a insisté sur « l’indispensable » compensation des pertes dues au Covid-19, au-delà du plan envisagé par le gouvernement. Une réunion avec les ministres Bruno Le Maire (Économie) et Didier Guillaume (Agriculture) doit se tenir « d’ici quelques jours », indique-t-elle à Agra Presse. La FNSEA demande des aides « en argent frais », « a minima à hauteur de 70 % » des pertes enregistrées durant le confinement, soit un niveau équivalent aux aides débloquées aux Pays-Bas. « Le gouvernement néerlandais a débloqué 600 millions d’euros pour aider ses horticulteurs », remarque Christiane Lambert. « Les producteurs français sont inquiets, car ils voient les Néerlandais toquer à la porte des jardineries ». Lors d’une réunion le 15 mai, Didier Guillaume a proposé trois aides aux professionnels : des exonérations de cotisations patronales, un soutien à la promotion et une aide européenne à la destruction. « Les exonérations doivent être annoncées très vite », martèle la présidente de la FNSEA, même si elles ne seront pas suffisantes selon elle : « La main-d’œuvre représente en moyenne 30 % des coûts en horticulture, l’exonération n’enlèvera que 40 % des 30 % ».