Rencontre
Comment se passe la retraite, Monsieur Chambrette ?
L’ancien président de la Chambre d’agriculture travaillait ses terres du Châtillonnais la semaine dernière. L’occasion de s’arrêter prendre quelques nouvelles.
[I]«On n’est pas bien là ? Travailler la terre un jour comme ça, ça vaut tout l’or du monde !»[i]. A l’image de ses premiers mots, tout se passe bien pour Dominique Chambrette. Il y a un an, le Côte d’orien était remplacé par Vincent Lavier à la présidence de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. [I]«Les premiers mois qui ont suivi, j’ai vraiment soufflé. Cela faisait pratiquement 40 ans que je me levais à 5 heures du matin»[i] confie l’agriculteur de Haute-Côte d’Or, [I]«dans un premier temps, on respire, on ne pense pas trop à tout ce que l’on a perdu. Ensuite, la moisson est arrivée, ça m’a bien occupé. Mais l’automne a été plus difficile, c’est vrai»[i]. Le plus grand changement, selon l’ancien président, vient du téléphone portable : [I]«avant, il sonnait au moins 25 fois par jour, il y avait toujours des problèmes à régler. Maintenant, il sonne seulement de temps en temps... Je ne suis plus sollicité pour un problème Safer, un problème de permis de construire, ou pour une réunion ici ou là....C’est un véritable changement de rythme de vie»[i].
[INTER]Deux jours à l’AGPB[inter]
S’il n’est plus à la Chambre d’agriculture, Dominique Chambrette a conservé son mandat de vice-président de l’Association générale des producteurs de blé. [I]«Je pars en moyenne deux jours par semaine à Paris, j’ai donc plus de temps à me consacrer aux céréales»[i] informe le Côte d’Orien qui fait part de ses inquiétudes quant à l’évolution des dossiers Pac: [I]«nous sommes en train de nous battre pour avoir une MAE zones intermédiaires, c’est le parcours du combattant... Politiquement, nous n’existons pas à Paris. On peut pas dire que les Politiques de nos régions soient très mobilisés sur ce dossier, à part François Patriat qui est allé contre son propre camp...»[i]. Pour Dominique Chambrette, cette Pac est un [I]«copier-coller du bilan de santé de Barnier, toujours au détriment de nos zones»[i] : [I]«en dehors des discours, notamment à Orama, il n’y a rien. Il faut d’abord une volonté politique puis trouver de l’argent. Nous avons besoin d’une MAE politique ou socio-économique pour compenser deux réformes désastreuses. Si l’on avait suivi le projet européen de Dacian Ciolos, nous nous serions retrouvés à 280€/ha. Finalement, on va en avoir 180 car en France, on ne fait pas la même politique qu’ailleurs. Le ministre n’est pas très à l’écoute de l’agriculture de nos régions, c’est le minimum que l’on puisse dire»[i].
[INTER]Deux jours à l’AGPB[inter]
S’il n’est plus à la Chambre d’agriculture, Dominique Chambrette a conservé son mandat de vice-président de l’Association générale des producteurs de blé. [I]«Je pars en moyenne deux jours par semaine à Paris, j’ai donc plus de temps à me consacrer aux céréales»[i] informe le Côte d’Orien qui fait part de ses inquiétudes quant à l’évolution des dossiers Pac: [I]«nous sommes en train de nous battre pour avoir une MAE zones intermédiaires, c’est le parcours du combattant... Politiquement, nous n’existons pas à Paris. On peut pas dire que les Politiques de nos régions soient très mobilisés sur ce dossier, à part François Patriat qui est allé contre son propre camp...»[i]. Pour Dominique Chambrette, cette Pac est un [I]«copier-coller du bilan de santé de Barnier, toujours au détriment de nos zones»[i] : [I]«en dehors des discours, notamment à Orama, il n’y a rien. Il faut d’abord une volonté politique puis trouver de l’argent. Nous avons besoin d’une MAE politique ou socio-économique pour compenser deux réformes désastreuses. Si l’on avait suivi le projet européen de Dacian Ciolos, nous nous serions retrouvés à 280€/ha. Finalement, on va en avoir 180 car en France, on ne fait pas la même politique qu’ailleurs. Le ministre n’est pas très à l’écoute de l’agriculture de nos régions, c’est le minimum que l’on puisse dire»[i].
