Apiculture
Comment lutter contre le varroa ?
Le 29 janvier, une réunion de l’ADA BFC a été organisée à Magny. Avec pour thématique, la conduite sanitaire de cheptel et notamment la lutte contre le varroa et la reconstitution du cheptel.

Le mercredi 29 janvier, l’ADA BFC (Association pour le développement de l’apiculture en Bourgogne Franche-Comté) a organisé une réunion d’information à Magny, avec les témoignages de Pascal Vignaud et Jonathan Marquès du Gaec Vignaud-Marquès.
Le but ? Parler notamment des solutions possibles pour lutter contre le varroa, un parasite de l’abeille qui se nourrit sur l’abeille adulte et sur les nymphes d’abeilles, et se multiplie dans le couvain operculé. «En conventionnel, il y a des produits de traitement avec de la matière active que les abeilles vont s’occuper de diffuser dans les colonies», indique Jean-Baptiste Malraux, technicien apicole à l’ADA BFC. «En bio, comme c’est le cas pour le Gaec Vignaud-Marquès, il n’y a pas vraiment de traitement avec une diffusion lente. Donc on va appliquer un traitement plusieurs fois de manière rapprochée pour réussir à venir à bout du varroa, ou du moins faire baisser la pression ou l’infestation à un seuil suffisamment bas pour qu’il ne soit pas un danger pour la colonie». Un traitement à base d’acide formique que le Gaec répète trois fois dans l’année. «Tout le traitement, qu’il soit en conventionnel ou en bio, aura son efficacité maximale en l’absence de couvain operculé». Alors, pour une meilleure efficacité, le Gaec Vignaud-Marquès effectue en décembre un traitement supplémentaire à base d’acide oxalique pour couvain, afin de réduire l’infestation de la colonie.
Encager la reine
Autre méthode pour lutter contre le varroa abordé lors de la réunion : encager la reine. «On attrape la reine en fin de saison apicole, en juillet, on l’encage et on la laisse 21 jours dans sa cage où elle ne peut pas pondre. On crée ce que l’on appelle une rupture de ponte qui va se traduire au bout de trois semaines par d’absence de couvain operculé», explique Jean-Baptiste Malraux. «À ce moment-là, on a une configuration idéale pour traiter la colonie».
Réguler le niveau d’infestation est important pour ne pas conduire à la perte de colonies. Si l’infestation est trop forte, cela peut avoir pour conséquence la perte de cheptel à l’hivernage. «Il y a trois conditions pour que les colonies traversent bien l’hiver : qu’elles soient dotées de jeunes reines (avoir des reines nées dans l’année), avoir un niveau d’infestation suffisamment faible des colonies, et avoir des provisions pour qu’elles ne meurent pas pendant l’hiver».
La reconstitution du cheptel est également un élément fort évoqué lors de la réunion. «Le Gaec Vignaud-Marquès va travailler à la production d’essaims pour pouvoir compenser les pertes annuelles. La production d’essaims n’est pas en tant que telle une lutte contre le varroa, mais c’est quelque chose qui permet de maintenir le cheptel productif à flot», continue le technicien apicole à l’ADA BFC.
Enfin, la partie commercialisation en circuit court du miel avec le bassin de commercialisation, la gamme de produits, le choix des miellées ou encore la qualité des miels a été exposée par le Gaec Vignaud-Marquès aux apiculteurs présents.
Le but ? Parler notamment des solutions possibles pour lutter contre le varroa, un parasite de l’abeille qui se nourrit sur l’abeille adulte et sur les nymphes d’abeilles, et se multiplie dans le couvain operculé. «En conventionnel, il y a des produits de traitement avec de la matière active que les abeilles vont s’occuper de diffuser dans les colonies», indique Jean-Baptiste Malraux, technicien apicole à l’ADA BFC. «En bio, comme c’est le cas pour le Gaec Vignaud-Marquès, il n’y a pas vraiment de traitement avec une diffusion lente. Donc on va appliquer un traitement plusieurs fois de manière rapprochée pour réussir à venir à bout du varroa, ou du moins faire baisser la pression ou l’infestation à un seuil suffisamment bas pour qu’il ne soit pas un danger pour la colonie». Un traitement à base d’acide formique que le Gaec répète trois fois dans l’année. «Tout le traitement, qu’il soit en conventionnel ou en bio, aura son efficacité maximale en l’absence de couvain operculé». Alors, pour une meilleure efficacité, le Gaec Vignaud-Marquès effectue en décembre un traitement supplémentaire à base d’acide oxalique pour couvain, afin de réduire l’infestation de la colonie.
Encager la reine
Autre méthode pour lutter contre le varroa abordé lors de la réunion : encager la reine. «On attrape la reine en fin de saison apicole, en juillet, on l’encage et on la laisse 21 jours dans sa cage où elle ne peut pas pondre. On crée ce que l’on appelle une rupture de ponte qui va se traduire au bout de trois semaines par d’absence de couvain operculé», explique Jean-Baptiste Malraux. «À ce moment-là, on a une configuration idéale pour traiter la colonie».
Réguler le niveau d’infestation est important pour ne pas conduire à la perte de colonies. Si l’infestation est trop forte, cela peut avoir pour conséquence la perte de cheptel à l’hivernage. «Il y a trois conditions pour que les colonies traversent bien l’hiver : qu’elles soient dotées de jeunes reines (avoir des reines nées dans l’année), avoir un niveau d’infestation suffisamment faible des colonies, et avoir des provisions pour qu’elles ne meurent pas pendant l’hiver».
La reconstitution du cheptel est également un élément fort évoqué lors de la réunion. «Le Gaec Vignaud-Marquès va travailler à la production d’essaims pour pouvoir compenser les pertes annuelles. La production d’essaims n’est pas en tant que telle une lutte contre le varroa, mais c’est quelque chose qui permet de maintenir le cheptel productif à flot», continue le technicien apicole à l’ADA BFC.
Enfin, la partie commercialisation en circuit court du miel avec le bassin de commercialisation, la gamme de produits, le choix des miellées ou encore la qualité des miels a été exposée par le Gaec Vignaud-Marquès aux apiculteurs présents.