Confinement
Comment ça se passe, à la maison ?
Une salariée de la Chambre d’agriculture raconte son confinement, son télétravail et son prochain retour à Bretenière.

Comme des dizaines de salariés de la Maison de l’agriculture, Élise Bartoletti travaille de chez elle depuis le 17 mars. Une situation bien sûr inédite pour cette jeune femme de 31 ans, coordinatrice formations à la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or, qui ne sort pratiquement jamais de chez elle depuis le début du confinement : « Si je le fais, c’est uniquement pour aller faire des courses alimentaires. J’ai dû faire trois fois le tour du pâté de maison dans mon quartier, mais rien d’autre. Cette situation est forcément très particulière, mais j’ai la chance, heureusement, d’avoir un jardin, des poules, un chat et un conjoint ! ». Cette habitante de Chenôve avait, dans un premier temps, tenté de télétravailler dans son salon, avant de changer très vite de position : « j’ai aménagé un bureau dans une chambre au rez-de-chaussée, avec mon ordinateur portable. C’est beaucoup plus pratique ainsi, d’autant que mon conjoint télétravaille lui aussi avec des appels téléphoniques ou visio. Mieux vaut ne pas être dans la même pièce dans ces moments-là ! ».
Le début du confinement a été essentiellement dédié aux nombreux reports de formations, à des dates encore inconnues aujourd’hui. Un travail de gestion plus global du centre de formation, par exemple sur la démarche qualité, et des tests sur des outils informatiques, a ensuite pris le relais.
Interrogations pour la suite
Le télétravail a « ses avantages et ses inconvénients » selon Élise Bartoletti : « nous sommes parfois plus efficaces sur certains points. Par exemple, nous ne perdons pas de temps dans les transports et, il faut bien le reconnaître, travailler de chez soi représente un certain confort. En contrepartie, nous avons un plus gros flux d’informations digitales à gérer avec, comme je le disais précédemment, beaucoup plus d’appels téléphoniques, de visioconférences, de mails, donc mieux vaut ne pas se laisser submerger. Aussi et surtout, les contacts que nous avons avec les agriculteurs et les collègues ne sont plus les mêmes qu’en temps normal, c’est bien dommage. Et puis, ce télétravail est à coupler avec les incertitudes liées au coronavirus, ce n’est vraiment pas facile. Comment cette crise sanitaire va-t-elle évoluer ? Quelles seront ses conséquences dans la vie de tous les jours, dans nos missions professionnelles respectives ? Personnellement, je me pose un tas de questions ». La date du 11 mai, autrement dit lundi, la salariée de la Chambre d’agriculture l’attend avec impatience, même si la jeune femme sait pertinemment qu’un « retour à la normale », n’est pas encore pour demain : « le télétravail pourrait se poursuivre pour certaines activités. Dans tous les cas, il faudra bien sûr se plier aux recommandations sanitaires. Les masques ? Oui, j’en ai un en tissu, commandé sur Internet. Il a fallu patienter un petit moment pour l’avoir, mais il a fini par arriver ! ».
Le début du confinement a été essentiellement dédié aux nombreux reports de formations, à des dates encore inconnues aujourd’hui. Un travail de gestion plus global du centre de formation, par exemple sur la démarche qualité, et des tests sur des outils informatiques, a ensuite pris le relais.
Interrogations pour la suite
Le télétravail a « ses avantages et ses inconvénients » selon Élise Bartoletti : « nous sommes parfois plus efficaces sur certains points. Par exemple, nous ne perdons pas de temps dans les transports et, il faut bien le reconnaître, travailler de chez soi représente un certain confort. En contrepartie, nous avons un plus gros flux d’informations digitales à gérer avec, comme je le disais précédemment, beaucoup plus d’appels téléphoniques, de visioconférences, de mails, donc mieux vaut ne pas se laisser submerger. Aussi et surtout, les contacts que nous avons avec les agriculteurs et les collègues ne sont plus les mêmes qu’en temps normal, c’est bien dommage. Et puis, ce télétravail est à coupler avec les incertitudes liées au coronavirus, ce n’est vraiment pas facile. Comment cette crise sanitaire va-t-elle évoluer ? Quelles seront ses conséquences dans la vie de tous les jours, dans nos missions professionnelles respectives ? Personnellement, je me pose un tas de questions ». La date du 11 mai, autrement dit lundi, la salariée de la Chambre d’agriculture l’attend avec impatience, même si la jeune femme sait pertinemment qu’un « retour à la normale », n’est pas encore pour demain : « le télétravail pourrait se poursuivre pour certaines activités. Dans tous les cas, il faudra bien sûr se plier aux recommandations sanitaires. Les masques ? Oui, j’en ai un en tissu, commandé sur Internet. Il a fallu patienter un petit moment pour l’avoir, mais il a fini par arriver ! ».