Cultures
Ces baisses d’IFT ne peuvent pas passer
Diminuer de 20% les IFT herbicides est «irréalisable sur les plateaux» selon le président de la commission «Production végétales» de la FDSEA.
Les agriculteurs devront baisser les indicateurs de fréquence de traitements herbicides de 20% pour prétendre à la MAE zones intermédiaires de la prochaine Pac. [I]«C’est tout simplement impossible sur nos plateaux et terres superficielles»[i] résume Jacques De Loisy. Le Côte d’orien s’explique : [I]«ces IFT sont calculés sur une base régionale qui inclue le retour du colza tous les cinq ou dix ans, avec beaucoup de cultures de printemps. Par ici, nous n’avons pas la possibilité d’allonger les rotations: le colza revient tous les trois ans et nos IFT sont supérieurs à la moyenne. Nous voulons bien travailler sur la question mais il faut partir sur des bases raisonnables, représentatives de nos petites régions agricoles»[i]. Alors que les représentants FDSEA-Chambre d’agriculture ont multiplié les rencontres de travail avec le ministère sur ce point, le président de la commission [I]«Productions végétales»[i] de la FDSEA en appelle au ministre : [I]«un assouplissement des règles est nécessaire, on ne peut pas se comparer à d’autres secteurs»[i].
[INTER]Rendements et prix décevants[inter]
Jacques De Loisy parle de [I]«double peine»[i] avec l’annonce de rendements [I]«médiocres»[i] et des prix [I]«bien loin de leur niveau de 2012»[i]. Si les premiers rendements obtenus en Côte d’Or sont [I]«globalement corrects»[i] sur la plaine, ils semblent l’être beaucoup moins sur ces mêmes plateaux. [I]«En orges d’hiver, de nombreuses parcelles tombent en dessous de 30q/ha sur des surfaces significatives. Cela est lié à deux facteurs climatiques : la sécheresse et le gel d’épis, quelles que soient les variétés choisies. Je parle dans mon propre cas et ceux de plusieurs collègues dans les secteurs d’Is-sur-Tille et du Nord châtillonnais»[i] commente Jacques De Loisy. Le blé ne s’annonce guère mieux : [I]«il a souffert de la sécheresse et d’échaudage en fin de cycle. Même chose pour le colza : malgré une bonne fécondation, de nombreuses siliques ont avorté et nous nous attendons à des rendements très moyens dans les terres à cailloux»[i]. La déception est de mise pour les prix : [I]«nous sommes à peine à 150€ la tonne en céréales alors que nous étions à 200€/t voire un peu plus il y a deux ou trois ans. Le prix du colza a chuté de 40%. Cela va poser un vrai problème de rentabilité. Des exploitations du plateau seront en déficit, d’autant qu’une partie de la réforme de la Pac version Stéphane Le Foll va être appliquée dès cette année. Avec l’actuelle sécheresse, l’excès d’eau de l’an passé, le gel de 2012 et l’autre sécheresse de 2011, ça commence à faire beaucoup !»[i].
[INTER]Rendements et prix décevants[inter]
Jacques De Loisy parle de [I]«double peine»[i] avec l’annonce de rendements [I]«médiocres»[i] et des prix [I]«bien loin de leur niveau de 2012»[i]. Si les premiers rendements obtenus en Côte d’Or sont [I]«globalement corrects»[i] sur la plaine, ils semblent l’être beaucoup moins sur ces mêmes plateaux. [I]«En orges d’hiver, de nombreuses parcelles tombent en dessous de 30q/ha sur des surfaces significatives. Cela est lié à deux facteurs climatiques : la sécheresse et le gel d’épis, quelles que soient les variétés choisies. Je parle dans mon propre cas et ceux de plusieurs collègues dans les secteurs d’Is-sur-Tille et du Nord châtillonnais»[i] commente Jacques De Loisy. Le blé ne s’annonce guère mieux : [I]«il a souffert de la sécheresse et d’échaudage en fin de cycle. Même chose pour le colza : malgré une bonne fécondation, de nombreuses siliques ont avorté et nous nous attendons à des rendements très moyens dans les terres à cailloux»[i]. La déception est de mise pour les prix : [I]«nous sommes à peine à 150€ la tonne en céréales alors que nous étions à 200€/t voire un peu plus il y a deux ou trois ans. Le prix du colza a chuté de 40%. Cela va poser un vrai problème de rentabilité. Des exploitations du plateau seront en déficit, d’autant qu’une partie de la réforme de la Pac version Stéphane Le Foll va être appliquée dès cette année. Avec l’actuelle sécheresse, l’excès d’eau de l’an passé, le gel de 2012 et l’autre sécheresse de 2011, ça commence à faire beaucoup !»[i].