C'est tout neuf
Baptiste Masson est le nouveau président de la toute nouvelle commission de la Chambre d’agriculture de Côte-d'Or, dédiée à la transition climatique et énergétique.

Elle n'existait pas jusqu'à présent. La commission « Transition climatique et énergétique » de la Chambre d'agriculture de Côte-d'Or est une nouveauté de la mandature qui vient de débuter. Baptiste Masson en est le responsable, nous avons échangé avec cet agriculteur de 37 ans : « Tout est à construire dans cette nouvelle commission, y compris son périmètre et son application au sein des services de la Chambre… Une chose est toutefois actée : les sujets y seront variés et traiteront notamment du photovoltaïque, sur bâtiments mais aussi dans les parcelles avec l'agrivoltaïsme. La gestion de la ressource en eau est aussi au programme ». Baptiste Masson espère que son expérience avec Enedis lui sera utile : « des discussions vont s'imposer avec ce gestionnaire du réseau de distribution d'électricité. Avant de m'installer en 2018 sur la ferme familiale, je réalisais des montages de projets immobiliers dans une société HLM, et j'étais régulièrement en contact avec Enedis… Rien n'était déjà évident à l'époque ! ».
Le préfet déterminé
Délégué MSA, membre de l'équipe JA de Montbard/Venarey, Baptiste Masson ajoute une troisième fonction professionnelle à son arc avec la Chambre d’agriculture : « ce n'était pas forcément prévu à la base mais je me suis laissé tenter ! Les dossiers de cette commission seront passionnants, je n'en doute pas un seul instant. Les choses ne se feront pas sans les agriculteurs ni à côté des agriculteurs, mais pour les agriculteurs. Pour l'agrivoltaïsme, j'ai moi-même été démarché par deux sociétés : depuis, j'étudie ce domaine totalement nouveau et je me renseigne sur la réglementation. Parmi nos premiers travaux, un état des lieux des projets validés en CDPENAF devra être réalisé ». L'éleveur d'une trentaine de vaches Limousines, qui accueillera la fête départementale 2025 sur l'une de ses parcelles, planchera également sur la constitution des réserves d'eau : « le préfet était présent à notre session d'installation, il s'est montré déterminé à faire avancer ce type de dossiers. Il ne faudra pas rater le coche, c'est certain, l'agriculture en a tellement besoin, aussi bien les productions animales que végétales ».