Drive fermier 89
C’est parti et bien parti !
Pas moins de 70 clients étaient au rendez-vous ce vendredi, pour le retrait de leur première commande effectuée par Internet sur www.drive-fermier.fr/89
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Les premiers retraits devaient s’effectuer à partir de 16 h, mais certains clients étaient déjà là, avant l’heure officielle, à patienter devant le 18 rue Guynemer, dans les locaux que Groupama a mis à disposition de l’association. Pas moins de 70 commandes, dûment triées et vérifiées attendent leurs propriétaires dans le couloir. Depuis 15 h, la dizaine de producteurs présents se sont attelés à la tâche, pour constituer les paniers et préparer au mieux ce premier retrait. Venus en nombre, pour s’exercer, en prévision du jour où à tour de rôle, ils effectueront le même travail, mais à trois seulement.
Cagettes noires pour les produits, vertes pour les légumes, toutes répertoriées par un numéro référençant le client. Dehors, les camionnettes frigorifiques tournent à plein régime. On vient y chercher les produits manquants à conserver au frais, comme les viandes et les fromages… «Les endives c’est bon, 2 kg de pommes de terre, ils y sont aussi. Et la viande elle est où… ?» Il est 16 h 30, l’heure du premier coup de feu et les producteurs sont un peu débordés. Mais l’ambiance est bon enfant et les réflexions sympathiques, à l’image de cette Auxerroise venue en voisine : «c’est une première et il faut bien que chacun prenne ses marques, qu’il s’agisse des producteurs ou des clients…»
«On n’aime pas les produits congelés…»
Le Drive fermier, c’est un peu son bébé. Plusieurs mois qu’elle y travaille et pour Alice Demolder-Bilhot, conseillère spécialisée en agritourisme et diversification à la Chambre d’agriculture de l’Yonne, il était important de ne pas rater ce premier rendez-vous : «aujourd’hui, nous en sommes à 245 comptes clients ouverts et avons reçu énormément de mails réclamant un second lieu de retrait dans le Sénonais. On sent qu’il y a là un vrai potentiel, mais nous devons être prudents et ne pas nous laisser griser par l’effet nouveauté et des fêtes qui approchent. L’essentiel sera bien de maintenir dans les mois à venir, ce premier succès. Pour cette première, le panier moyen est de 40 €, alors qu’on prévoyait entre 30 et 35 €…» Pour s’en donner les moyens, un mail sera adressé chaque semaine aux clients inscrits, pour les informer d’éventuelles promotions, des produits à la une, disponibles ou manquants, avec l’objectif de faire de ce jour de retrait des commandes, fixé au vendredi après-midi, un rendez-vous inscrit dans les habitudes. Pour ce couple de Mont-Saint-Sulpice, à une vingtaine de km d’Auxerre, c’est déjà fait : «cette formule de drive fermier, ça n’existait pas dans la région et on attendait cela depuis longtemps. Ce qu’on apprécie aussi, c’est que les produits, sans être bio, sont pour la plupart, issus de la culture raisonnée et puis ça nous semble important de privilégier les produits de la région…» Dans leur panier, des légumes, des œufs, des steaks et de la viande à pot au feu : «pas de poulets car ils n’étaient pas disponibles cette semaine, mais comme on n’aime pas les produits congelés, on sait déjà qu’on viendra assez régulièrement…»
Pour l’heure, 14 producteurs locaux ont déjà adhéré à l’entreprise, mais ils sont nombreux à frapper à la porte reconnaît Alice Demolder-Bilhot : «environ une dizaine, mais il faut l’accord de tous pour accepter de nouveaux produits dans la liste et de toute façon, c‘est le marché qui décidera, en fonction du développement de tel ou tel produit..»
Il faudra maintenant attendre le 2 janvier prochain, pour passer commande sur www.drive-fermier.fr/89, pour un retrait des commandes vendredi 9 janvier.
Cagettes noires pour les produits, vertes pour les légumes, toutes répertoriées par un numéro référençant le client. Dehors, les camionnettes frigorifiques tournent à plein régime. On vient y chercher les produits manquants à conserver au frais, comme les viandes et les fromages… «Les endives c’est bon, 2 kg de pommes de terre, ils y sont aussi. Et la viande elle est où… ?» Il est 16 h 30, l’heure du premier coup de feu et les producteurs sont un peu débordés. Mais l’ambiance est bon enfant et les réflexions sympathiques, à l’image de cette Auxerroise venue en voisine : «c’est une première et il faut bien que chacun prenne ses marques, qu’il s’agisse des producteurs ou des clients…»
«On n’aime pas les produits congelés…»
Le Drive fermier, c’est un peu son bébé. Plusieurs mois qu’elle y travaille et pour Alice Demolder-Bilhot, conseillère spécialisée en agritourisme et diversification à la Chambre d’agriculture de l’Yonne, il était important de ne pas rater ce premier rendez-vous : «aujourd’hui, nous en sommes à 245 comptes clients ouverts et avons reçu énormément de mails réclamant un second lieu de retrait dans le Sénonais. On sent qu’il y a là un vrai potentiel, mais nous devons être prudents et ne pas nous laisser griser par l’effet nouveauté et des fêtes qui approchent. L’essentiel sera bien de maintenir dans les mois à venir, ce premier succès. Pour cette première, le panier moyen est de 40 €, alors qu’on prévoyait entre 30 et 35 €…» Pour s’en donner les moyens, un mail sera adressé chaque semaine aux clients inscrits, pour les informer d’éventuelles promotions, des produits à la une, disponibles ou manquants, avec l’objectif de faire de ce jour de retrait des commandes, fixé au vendredi après-midi, un rendez-vous inscrit dans les habitudes. Pour ce couple de Mont-Saint-Sulpice, à une vingtaine de km d’Auxerre, c’est déjà fait : «cette formule de drive fermier, ça n’existait pas dans la région et on attendait cela depuis longtemps. Ce qu’on apprécie aussi, c’est que les produits, sans être bio, sont pour la plupart, issus de la culture raisonnée et puis ça nous semble important de privilégier les produits de la région…» Dans leur panier, des légumes, des œufs, des steaks et de la viande à pot au feu : «pas de poulets car ils n’étaient pas disponibles cette semaine, mais comme on n’aime pas les produits congelés, on sait déjà qu’on viendra assez régulièrement…»
Pour l’heure, 14 producteurs locaux ont déjà adhéré à l’entreprise, mais ils sont nombreux à frapper à la porte reconnaît Alice Demolder-Bilhot : «environ une dizaine, mais il faut l’accord de tous pour accepter de nouveaux produits dans la liste et de toute façon, c‘est le marché qui décidera, en fonction du développement de tel ou tel produit..»
Il faudra maintenant attendre le 2 janvier prochain, pour passer commande sur www.drive-fermier.fr/89, pour un retrait des commandes vendredi 9 janvier.
