Cuma
«Bougeons nos Cuma, partageons l’emploi… !»
Les adhérents de l’antenne Yonne de la fédération Cuma Bourgogne se sont réunis en assemblée générale aux Bordes, avec pour thème de leurs travaux, l’emploi partagé.
En 2013, elles étaient dans l’Yonne, 97 Cuma à adhérer à la fédération. Deux d’entre elles ayant été dissoutes début 2014, pour deux nouvellement créées ou en cours de création : la Cuma des Nobles Vignes dans le Vézelien et une Cuma de céréaliers, en Puisaye. Le chiffre d’affaires 2012 est quant à lui en légère augmentation, avec 4 ,7 millions
d’euros de travaux facturés aux adhérents.
La tendance est au regroupement et la taille des Cuma de l’Yonne s’en ressent : 67 % d’entre elles ont aujourd’hui un CA de moins de 50 000 € (contre 73 % en 2010). Les Cuma ayant un CA entre 50 000 € et 100 000 € représentant désormais 24% du global (contre 20 % en 2010), alors que 8% ont un CA dépassant les 100 000 €.
En 2012, les Cuma de l’Yonne ont investi au total pour 4,67
millions d’euros dans 179 matériels d’une valeur moyenne de 26 130 €. Le chiffre le plus important de ces six dernières années. Au palmarès des investissements 2012 : les déchaumeurs (11), suivis des broyeurs (10), des faucheuses (10) et des épandeurs à fumiers (9). Les broyeurs restant les matériaux principaux achetés, avec 89 unités au total, acquises
Concernant le nombre d’adhérents par Cuma, la majorité (23), ont entre 10 et 19 adhérents, 3 Cuma dépassant la barre des 100 adhérents. La Cuma moyenne de l’Yonne comportant 25 adhérents et 21 matériels, pour un CA de 49 000 €
Des aides existent
L’année 2013 aura été marquée pour l’antenne Yonne des Cuma par l’organisation et le succès de la manifestation «Mecafourrages», le 16 mai, à Toutry. En dépit de conditions climatiques catastrophiques (et particulièrement boueuses… ), plus de 1500 visiteurs se sont déplacés pour ce qui restera comme un évènement particulièrement fédérateur et mobilisateur. La fédération des Cuma de l’Yonne a également organisé en partenariat avec la Cuma de Ligny le Chatel et la Chambre d’agriculture de l’Yonne, une démonstration de strip-till, pour laquelle plus de 70 personnes se sont déplacées.
Concernant les aides financières pour l’investissement en matériels, l’enveloppe de prêts bonifiés MTS (Moyen Terme Spéciaux), s’élevait en Bourgogne à 107 000 € (contre 120 000 € en 2012), l’Yonne bénéficiant
pour sa part d’une enveloppe de 15 695 €. Le département de la Nièvre n’ayant pas déposé de projets, sa subvention sera reversée cette année à l’Yonne afin de répondre aux premières demandes, pour un montant total de 36 830 €. En 2013, des demandes ont été faites pour une faucheuse, un chargeur télescopique, un tracteur et un enjambeur. Soit un montant global emprunté de 161 941 € HT,
pour un total de bonification de 14 470 €. Pour mémoire : l’éligibilité à ce dispositif concerne les matériels automoteurs, les matériels tractés de récolte fourragère (zone défavorise et zone de montagne), les matériels pour la préparation et la distribution des aliments du bétail, ainsi que les hangars et ateliers (destinés à entretenir et remiser les matériels).
Il est rappelé que dans le cadre du Plan Végétal Environnement (PVE), des subventions de 20 à 40 % en fonction du type de matériel acheté sont possibles, avec un plafond d’investissement de 100 000€ et une majoration de 10 % pour les jeunes agriculteurs bénéficiant des aides nationales à l’installation. Des subventions à la souscription de parts sociales de Cuma sont également apportées par le Conseil général aux jeunes agriculteurs (de moins de 40 ans) dont le siège d’exploitation est situé dans le département, qu’ils soient attributaires ou non de la DJA et des prêts JA, afin de les inciter à utiliser du matériel en commun. Ces aides doivent être demandées dans les 5 ans suivant l’installation et peuvent financer jusqu’à 50 % du capital souscrit, plafonnée à 762 € pour les matériels tractés et 915 € pour les automoteurs Depuis le début de l’année, 6 demandes ont été formulées, pour un montant de 2870 € et 4 autres sont en cours
Un groupement d’employeurs départemental au service des exploitants
«Bougeons nos Cuma ! Améliorons nos échanges et construisons ! Il est plus aisé de tester du matériel à plusieurs que seul dans son coin ! Le risque économique s’en trouve amoindri…» Pour le président de l’antenne Yonne des Cuma, Walter Huré, face aux défis que l’agriculture va devoir relever dans les années à venir, point de salut sans Cuma ! «Nous avons l’habitude de mutualiser des matériels, apprenons à partager la main d’œuvre salariale et à créer de l’emploi, cela permettrait la délégation de certains travaux afin de se consacrer plus efficacement à d’autres ateliers de l’exploitation et d’en optimiser l’économie…» Pour illustrer le thème de la matinée, l’emploi partagé, la Cuma de Saint-Privé est venue faire part de son expérience en la matière, ainsi qu’Élisa Houdin, animatrice d’AVE 89 (Agri Viti Emploi 89), le groupement d’employeurs départemental créé conjointement par la FDSEA de l’Yonne, le Service de Remplacement et CUMA 89. Il permet aux exploitations hésitant à se lancer dans l’emploi, soit parce que leur activité est saisonnière, soit parce que le travail proposé est ponctuel ou à temps partiel, de trouver une réponse en adéquation avec leur activité, tout en diminuant les contraintes administratives qui y sont rattachées. Un schéma qui permet à des salariés agricoles de n’avoir qu’un seul employeur tout en occupant un poste à temps plein, mais réparti sur plusieurs sites Pour tout renseignements, vous pouvez joindre Elisa Houdin au 07 71 15 44 74
d’euros de travaux facturés aux adhérents.
La tendance est au regroupement et la taille des Cuma de l’Yonne s’en ressent : 67 % d’entre elles ont aujourd’hui un CA de moins de 50 000 € (contre 73 % en 2010). Les Cuma ayant un CA entre 50 000 € et 100 000 € représentant désormais 24% du global (contre 20 % en 2010), alors que 8% ont un CA dépassant les 100 000 €.
En 2012, les Cuma de l’Yonne ont investi au total pour 4,67
millions d’euros dans 179 matériels d’une valeur moyenne de 26 130 €. Le chiffre le plus important de ces six dernières années. Au palmarès des investissements 2012 : les déchaumeurs (11), suivis des broyeurs (10), des faucheuses (10) et des épandeurs à fumiers (9). Les broyeurs restant les matériaux principaux achetés, avec 89 unités au total, acquises
Concernant le nombre d’adhérents par Cuma, la majorité (23), ont entre 10 et 19 adhérents, 3 Cuma dépassant la barre des 100 adhérents. La Cuma moyenne de l’Yonne comportant 25 adhérents et 21 matériels, pour un CA de 49 000 €
Des aides existent
L’année 2013 aura été marquée pour l’antenne Yonne des Cuma par l’organisation et le succès de la manifestation «Mecafourrages», le 16 mai, à Toutry. En dépit de conditions climatiques catastrophiques (et particulièrement boueuses… ), plus de 1500 visiteurs se sont déplacés pour ce qui restera comme un évènement particulièrement fédérateur et mobilisateur. La fédération des Cuma de l’Yonne a également organisé en partenariat avec la Cuma de Ligny le Chatel et la Chambre d’agriculture de l’Yonne, une démonstration de strip-till, pour laquelle plus de 70 personnes se sont déplacées.
Concernant les aides financières pour l’investissement en matériels, l’enveloppe de prêts bonifiés MTS (Moyen Terme Spéciaux), s’élevait en Bourgogne à 107 000 € (contre 120 000 € en 2012), l’Yonne bénéficiant
pour sa part d’une enveloppe de 15 695 €. Le département de la Nièvre n’ayant pas déposé de projets, sa subvention sera reversée cette année à l’Yonne afin de répondre aux premières demandes, pour un montant total de 36 830 €. En 2013, des demandes ont été faites pour une faucheuse, un chargeur télescopique, un tracteur et un enjambeur. Soit un montant global emprunté de 161 941 € HT,
pour un total de bonification de 14 470 €. Pour mémoire : l’éligibilité à ce dispositif concerne les matériels automoteurs, les matériels tractés de récolte fourragère (zone défavorise et zone de montagne), les matériels pour la préparation et la distribution des aliments du bétail, ainsi que les hangars et ateliers (destinés à entretenir et remiser les matériels).
Il est rappelé que dans le cadre du Plan Végétal Environnement (PVE), des subventions de 20 à 40 % en fonction du type de matériel acheté sont possibles, avec un plafond d’investissement de 100 000€ et une majoration de 10 % pour les jeunes agriculteurs bénéficiant des aides nationales à l’installation. Des subventions à la souscription de parts sociales de Cuma sont également apportées par le Conseil général aux jeunes agriculteurs (de moins de 40 ans) dont le siège d’exploitation est situé dans le département, qu’ils soient attributaires ou non de la DJA et des prêts JA, afin de les inciter à utiliser du matériel en commun. Ces aides doivent être demandées dans les 5 ans suivant l’installation et peuvent financer jusqu’à 50 % du capital souscrit, plafonnée à 762 € pour les matériels tractés et 915 € pour les automoteurs Depuis le début de l’année, 6 demandes ont été formulées, pour un montant de 2870 € et 4 autres sont en cours
Un groupement d’employeurs départemental au service des exploitants
«Bougeons nos Cuma ! Améliorons nos échanges et construisons ! Il est plus aisé de tester du matériel à plusieurs que seul dans son coin ! Le risque économique s’en trouve amoindri…» Pour le président de l’antenne Yonne des Cuma, Walter Huré, face aux défis que l’agriculture va devoir relever dans les années à venir, point de salut sans Cuma ! «Nous avons l’habitude de mutualiser des matériels, apprenons à partager la main d’œuvre salariale et à créer de l’emploi, cela permettrait la délégation de certains travaux afin de se consacrer plus efficacement à d’autres ateliers de l’exploitation et d’en optimiser l’économie…» Pour illustrer le thème de la matinée, l’emploi partagé, la Cuma de Saint-Privé est venue faire part de son expérience en la matière, ainsi qu’Élisa Houdin, animatrice d’AVE 89 (Agri Viti Emploi 89), le groupement d’employeurs départemental créé conjointement par la FDSEA de l’Yonne, le Service de Remplacement et CUMA 89. Il permet aux exploitations hésitant à se lancer dans l’emploi, soit parce que leur activité est saisonnière, soit parce que le travail proposé est ponctuel ou à temps partiel, de trouver une réponse en adéquation avec leur activité, tout en diminuant les contraintes administratives qui y sont rattachées. Un schéma qui permet à des salariés agricoles de n’avoir qu’un seul employeur tout en occupant un poste à temps plein, mais réparti sur plusieurs sites Pour tout renseignements, vous pouvez joindre Elisa Houdin au 07 71 15 44 74
