Marché rue de Chine à Paris
Bon anniversaire et rendez-vous dans 20 ans !
Déjà 20 ans que la FDSEA de l'Yonne organise chaque année dans
le 20ème arrondissement de Paris un marché du terroir, avec toujours le même succès
le 20ème arrondissement de Paris un marché du terroir, avec toujours le même succès

L'existence de ce marché icaunais au cœur de paris remonte au 29 septembre 1991, jour du [I]«Marché des Terres de France»[i] organisé par la FNSEA, qui avait conduit les fédérations départementales à se jumeler avec chaque arrondissement de la capitale pour y tenir un marché du terroir où le monde rural viendrait à la rencontre des urbains. L'actuel [I]«marché de le rue de Chine»[i] est né de la volonté d'André Thomas, alors président de la FDSEA de l'Yonne, de perpétuer chaque année l'aventure. Présent pour cette 20ème édition, il se souvient : [I]«en ce troisième dimanche d'octobre 1993, pas moins de trois parlementaires de l'Yonne pour inaugurer de manière officielle la première édition : les sénateurs Jean Chamand et Henri de Raincourt, ainsi que notre député de l'époque, Jean-Pierre Soisson. Une charte avait même été établie alors, afin de conserver le caractère particulier de ce marché paysan, qui privilégie la relation directe entre producteurs et consommateurs...»[i] Présent également dimanche dernier, rue de Chine, Michel Henry. Producteur de fruits dans l'Yonne, il était alors membre de la Commission diversification de la FNSEA et président de la Commission départementale. Lui aussi a œuvré pour perpétuer l'existence de ce marché.
S'ils ne sont plus aujourd'hui que quelques producteurs partenaires à avoir été présents lors de la 1ère édition, la génération montante a repris le flambeau et tous les produits du terroir icaunais étaient bien représentés ce dimanche. Pour le plus grand plaisir des parisiens, fidèles au rendez-vous et venus en nombre en dépit d'une météo parfois menaçante. Avec comme thème cette année, la lutte contre le gaspillage et la pauvreté, en collaboration avec les banques alimentaires. Depuis longtemps, des ateliers sont menés par ces associations, afin d'éduquer ou rééduquer le public concerné, aux valeurs des produits de base, comme l'explique Gaétan Lassalle, l'un des animateurs présents sur le stand ce dimanche : [I]«l'idée étant d'expliquer aux bénéficiaires de l'aide alimentaire qu'il est possible de faire bon et pas cher à partir de produits de base plutôt qu'acheter des plats touts faits. L'alimentation étant un vecteur essentiel au travers duquel on peut faire passer d'autres messages pour, par exemple, lutter contre le gaspillage...»[i] Pour mémoire, les banques alimentaires sauvent ainsi 50 000 tonnes de denrées chaque année, soit l'équivalent de 100 millions de repas.
S'ils ne sont plus aujourd'hui que quelques producteurs partenaires à avoir été présents lors de la 1ère édition, la génération montante a repris le flambeau et tous les produits du terroir icaunais étaient bien représentés ce dimanche. Pour le plus grand plaisir des parisiens, fidèles au rendez-vous et venus en nombre en dépit d'une météo parfois menaçante. Avec comme thème cette année, la lutte contre le gaspillage et la pauvreté, en collaboration avec les banques alimentaires. Depuis longtemps, des ateliers sont menés par ces associations, afin d'éduquer ou rééduquer le public concerné, aux valeurs des produits de base, comme l'explique Gaétan Lassalle, l'un des animateurs présents sur le stand ce dimanche : [I]«l'idée étant d'expliquer aux bénéficiaires de l'aide alimentaire qu'il est possible de faire bon et pas cher à partir de produits de base plutôt qu'acheter des plats touts faits. L'alimentation étant un vecteur essentiel au travers duquel on peut faire passer d'autres messages pour, par exemple, lutter contre le gaspillage...»[i] Pour mémoire, les banques alimentaires sauvent ainsi 50 000 tonnes de denrées chaque année, soit l'équivalent de 100 millions de repas.