GDS
Bilan de campagne
L’assemblée générale du GDS 89 a été l’occasion de dresser un bilan de la campagne 2014/2015, marquée par une augmentation de cheptels qualifiés IBR. Un signe encourageant, à la veille de l’arrivée d’une nouvelle réglementation

La répartition des cheptels bovins par type d’atelier reste à peu près la même, avec 70 % d’allaitants, 25 % d’élevages laitiers, 3 % d’engraissement et quelques élevages spécialisés, mais le nombre d’ateliers cotisants continue à baisser au fil des années. Le nombre de bovins adhérents est stable, soit environ 108 000 animaux. Près de 800 prophylaxies bovines réalisées de novembre à fin avril, mais le directeur du GDS 89, Pascal Arnac-Pautrel s’interroge : «en cas d’harmonisation avec les autres départements de la région, faut-il s’attendre à voir nos dates de campagne modifiées et la fin de la prophylaxie se terminer fin mai plutôt que fin avril, ce qui pourrait occasionner quelques perturbations sur le terrain?» Un signe encourageant : celui du nombre de relances 1ère intention, qui a diminué de moitié en un an, avec 176 anomalies, dont seulement 36 transférées au final à la DDCSPP, principalement pour des retards de prophylaxies. Concernant les analyses, un peu plus de 36 568 réalisées en IBR, pour 9 258 en brucellose. En légère baise par rapport à l’exercice précédent. Le nombre de bovins introduits est pour sa part à la hausse, avec 6 216 animaux comptabilisés. En augmentation également, les attestations sanitaires éditées, que ce soit pour les cartes vertes (10 051) ou jaunes (15 895). La campagne de prophylaxie ovins/caprins a connu pour sa part, un taux de réalisation de 90 %, avec 210 actes enregistrés.
Un schéma régional qui a du mal à passer
Des résultats encourageants en IBR, avec un taux de qualification des cheptels à 69%, trois points de plus qu’au national. Mais le nombre de bovins déclarés positifs repart à la hausse, conséquence d’un cheptel infecté qui à lui seul déclare 177 nouveaux cas. Au final, le bilan de fin de campagne de prophylaxie comptabilise 135 cheptels avec au moins 1 animal vacciné IBR, pour un peu plus de 2 000 bovins vaccinés. Forte hausse également du nombre d’avortements bovins : 324 contre 212 à l’exercice précédent, mais le directeur du GDS 89 relativise : «c’est une progression, mais qui reste encore loin de ce qui se passe réellement sur le terrain, où l’on compte un peu plus de 40 000 vêlages par an dans tout le département. C’est dommage, car c’est quand même le moment privilégié pour détecter des problèmes sanitaires».
A noter qu’au 31 décembre 2015, 128 déclarations avaient déjà été effectuées. En revanche, chute vertigineuse du nombre d’avortements déclarés en ovins/caprins, avec seulement 7 cas contre 28 l’année précédente : «attention, car en petit ruminant, on prévoit un dépistage renforcé de la brucellose dans les cheptels qui n’auraient pas déclaré suffisamment d’avortements».
Dans son rapport moral et d’orientation, le président du GDS 89, Pascal Legrand, est revenu sur la réémergence de la FCO à l’automne dernier : «elle est tombée au pire moment pour les exports et a certainement aggravé la situation économique de beaucoup d’éleveurs. De nombreuses questions restent encore sans réponse, mais une chose est sûre, son retour va être un poids technique et financier supplémentaire pour les éleveurs pendant quelques années» Taclant au passage le schéma régional souhaité par l’Etat : «la compétence sanitaire reste départementale et le niveau régional ne permet pas d’apporter des réponses rapides aux exigences de terrain. La crise de la FCO en a été un bon exemple, avec une gestion réalisée par les DDPP. Les comités régionaux n’ont rien apporté, excepté alourdir le dispositif. A vouloir tout centraliser, on risque surtout de perdre notre capacité de réagir correctement aux besoins locaux !»
Un schéma régional qui a du mal à passer
Des résultats encourageants en IBR, avec un taux de qualification des cheptels à 69%, trois points de plus qu’au national. Mais le nombre de bovins déclarés positifs repart à la hausse, conséquence d’un cheptel infecté qui à lui seul déclare 177 nouveaux cas. Au final, le bilan de fin de campagne de prophylaxie comptabilise 135 cheptels avec au moins 1 animal vacciné IBR, pour un peu plus de 2 000 bovins vaccinés. Forte hausse également du nombre d’avortements bovins : 324 contre 212 à l’exercice précédent, mais le directeur du GDS 89 relativise : «c’est une progression, mais qui reste encore loin de ce qui se passe réellement sur le terrain, où l’on compte un peu plus de 40 000 vêlages par an dans tout le département. C’est dommage, car c’est quand même le moment privilégié pour détecter des problèmes sanitaires».
A noter qu’au 31 décembre 2015, 128 déclarations avaient déjà été effectuées. En revanche, chute vertigineuse du nombre d’avortements déclarés en ovins/caprins, avec seulement 7 cas contre 28 l’année précédente : «attention, car en petit ruminant, on prévoit un dépistage renforcé de la brucellose dans les cheptels qui n’auraient pas déclaré suffisamment d’avortements».
Dans son rapport moral et d’orientation, le président du GDS 89, Pascal Legrand, est revenu sur la réémergence de la FCO à l’automne dernier : «elle est tombée au pire moment pour les exports et a certainement aggravé la situation économique de beaucoup d’éleveurs. De nombreuses questions restent encore sans réponse, mais une chose est sûre, son retour va être un poids technique et financier supplémentaire pour les éleveurs pendant quelques années» Taclant au passage le schéma régional souhaité par l’Etat : «la compétence sanitaire reste départementale et le niveau régional ne permet pas d’apporter des réponses rapides aux exigences de terrain. La crise de la FCO en a été un bon exemple, avec une gestion réalisée par les DDPP. Les comités régionaux n’ont rien apporté, excepté alourdir le dispositif. A vouloir tout centraliser, on risque surtout de perdre notre capacité de réagir correctement aux besoins locaux !»