Ferme Côte d’Or
Authentique et encore plus ludique
Le Conseil départemental et la Chambre d’agriculture organisent leur grand évènement promotionnel des productions côte d’oriennes du 5 au 8 novembre.

On ne change pas une méthode qui gagne. Enfin si, parfois. «C’est le cas cette année, car nous avons décidé de relooker la Ferme avec l’appui d’un professionnel. Un nouveau design, davantage de couleurs et d’animations attendent le public... Ce sera à coup sûr une très belle édition» assure Marc Frot, le président de la commission en charge de l’agriculture au Conseil départemental de Côte d’Or. Les nouveautés ne s’arrêteront pas en si bon chemin : «nous allons faire le forcing sur la viticulture ! Nous changeons de thème tous les ans et allons insister sur cette production qui fait partie intégrante de l’agriculture cote d’orienne. Nous allons surfer, il est vrai, sur le récent classement des climats de Bourgogne au patrimoine de l’Unesco» poursuit Marc Frot. La reconnaissance de différents cépages, une démonstration de taille de vignes, un atelier expliquant la fermentation du vin, une cave aux arômes, des démonstrations de désherbage par des chevaux de trait et une fabrication de tonneaux font partie des animations viticoles de cette édition.
Élevage et cultures répondent présent
Ce focus viticole n’impactera en rien la présence des autres productions phares du département. «Bien au contraire, l’élevage et les grandes cultures seront encore une fois très bien représentés» rassure Marc Frot. Comme d’accoutumée, l’évènement fera la part belle aux ovins, bovins, équins, poules et poussins, canards et lapins. Un moulin à farine fera découvrir l’univers du meunier. Un espace végétal s’intéressera aux graines cultivées en Côte d’Or. Les agriculteurs feront partager leur terroir et leur savoir-faire sur le stand des produits fermiers. L’École en herbe offrira des ateliers pédagogiques et ludiques aux enfants. Ces derniers découvriront l’agriculture locale avec des jeux de mots, des sacs à toucher, des collages de graines, des fabrications de farine et ou autres perles de laine. Un spectacle équestre attira sans aucun doute l’attention du public, tout comme la démonstration d’un chien de troupeau conduisant des canards. La tonte de moutons est également au programme.
Rendez-vous incontournable
Dans ce contexte particulièrement difficile pour l’agriculture, le Conseil départemental ne souhaite aucunement relâcher la communication. «Elle est tout simplement essentielle. Ce n’est pas parce qu’il y a des difficultés qu’il faut se terrer. Il est important d’être présent et mettre en valeur nos métiers agricoles et montrer qu’ils sont loin d’être morts !» insiste fièrement Marc Frot. Ce dernier défend d’autant plus la Ferme Côte d’Or qu’il la considère désormais comme un «rendez-vous incontournable» : «le bilan de toutes nos éditions est très positif : nous recevons beaucoup de monde chaque année et je me réjouis de voir que les OPA du département se réunissent autour de ce très bel événement faisant la promotion de l’agriculture».
Parmi les élevages présents
Bovins allaitants : Éric Bize (Gaec de Pergeot, Châtellenot), Jean-Charles Renon (EARL Renon, Lacour d’Arcenay), Henri Goullardon (Prâlon), Guillaume Durand de Gevigney (Montagny-lès-Beaune), Vivien Lévêque (Magny-lès-Aubigny), EARL Javelle (Puits).
Équins : Abel Bizouard (Sussey).
Porcins : Emmanuel Thiery (Agencourt).
Ovins : EARL Ferme du Magny (Belleneuve), EARL Parent (Frolois), EARL Joubert (Chemin d’Aisey), EARL l’Abrepin (Francheville).
Élevage et cultures répondent présent
Ce focus viticole n’impactera en rien la présence des autres productions phares du département. «Bien au contraire, l’élevage et les grandes cultures seront encore une fois très bien représentés» rassure Marc Frot. Comme d’accoutumée, l’évènement fera la part belle aux ovins, bovins, équins, poules et poussins, canards et lapins. Un moulin à farine fera découvrir l’univers du meunier. Un espace végétal s’intéressera aux graines cultivées en Côte d’Or. Les agriculteurs feront partager leur terroir et leur savoir-faire sur le stand des produits fermiers. L’École en herbe offrira des ateliers pédagogiques et ludiques aux enfants. Ces derniers découvriront l’agriculture locale avec des jeux de mots, des sacs à toucher, des collages de graines, des fabrications de farine et ou autres perles de laine. Un spectacle équestre attira sans aucun doute l’attention du public, tout comme la démonstration d’un chien de troupeau conduisant des canards. La tonte de moutons est également au programme.
Rendez-vous incontournable
Dans ce contexte particulièrement difficile pour l’agriculture, le Conseil départemental ne souhaite aucunement relâcher la communication. «Elle est tout simplement essentielle. Ce n’est pas parce qu’il y a des difficultés qu’il faut se terrer. Il est important d’être présent et mettre en valeur nos métiers agricoles et montrer qu’ils sont loin d’être morts !» insiste fièrement Marc Frot. Ce dernier défend d’autant plus la Ferme Côte d’Or qu’il la considère désormais comme un «rendez-vous incontournable» : «le bilan de toutes nos éditions est très positif : nous recevons beaucoup de monde chaque année et je me réjouis de voir que les OPA du département se réunissent autour de ce très bel événement faisant la promotion de l’agriculture».
Parmi les élevages présents
Bovins allaitants : Éric Bize (Gaec de Pergeot, Châtellenot), Jean-Charles Renon (EARL Renon, Lacour d’Arcenay), Henri Goullardon (Prâlon), Guillaume Durand de Gevigney (Montagny-lès-Beaune), Vivien Lévêque (Magny-lès-Aubigny), EARL Javelle (Puits).
Équins : Abel Bizouard (Sussey).
Porcins : Emmanuel Thiery (Agencourt).
Ovins : EARL Ferme du Magny (Belleneuve), EARL Parent (Frolois), EARL Joubert (Chemin d’Aisey), EARL l’Abrepin (Francheville).
Paroles d’exposants
Vivien Lévêque, de Magny-lès-Aubigny, sera présent pour la seconde fois à la Ferme Côte d’Or et aura à cœur de présenter la race Parthenaise qu’il élève depuis depuis 2010 : «Nous ne sommes que trois éleveurs inscrits sur le département et nous assurons un roulement chaque année. Ma première participation en 2012 fut une bonne expérience, notre présence à la Ferme Côte d’Or permet de montrer la diversité des bovins élevés sur notre territoire. Le grand public ne connaissant pas du tout cet animal, les questions vont bon train avec des interrogations sur ses origines et mes motivations à m’être procuré ce type de bovins. Plus précoce que la moyenne, avec un meilleur rendement en viande, la Parthenaise me permet de vendre des animaux à l’âge d’un an, tôt dans l’année, ce qui m’évite d’être tributaire du marché du broutard en Italie».
Abel Bizouard, de Sussey, amènera un cheval de trait Auxois : «C’est devenu une tradition de venir ici avec nos chevaux. Notre race Auxoise fait partie intégrante de la Côte d’Or et nous devons être présents au même titre que les autres productions. Le cheval que je présenterai aura une double action puisque la viticulture est à l’honneur cette année à la Ferme Côte d’Or et j’asurerai plusieurs démonstrations de travaux dans les vignes, avec du matériel spécifique. Les visiteurs sont à chaque fois intéressés par nos chevaux, ils nous posent beaucoup de questions sur leur conduite. Ils sont souvent impressionnés par leur taille, leur volume et pensent parfois, à tort, que que ces animaux sont dangereux avec la puissance qu’ils dégagent. Il n’en est rien, le Trait Auxois est hyper doux et calme. Pendant l’inauguration de la Ferme, nous proposerons une dégustation de viande chevaline grillée. Les visiteurs sont toujours agréablement surpris par le goût de ce produit, je trouve que leur curiosité s’est développée depuis les scandales de la viande de 2013».
Emmanuel Thiery, producteur porcin à Agencourt, se déplacera avec trois de ses porcelets : «Exposer ces animaux au grand public ne peut être que bénéfique pour notre production. Les élevages hors-sol n’ont rien à cacher et c’est avec un grand plaisir plaisir que j’échangerai avec les visiteurs. L’élevage porcin doit dédiaboliser son image. Les conditions d’élevage n’ont rien à voir avec ce qu’il se pratiquait à l’époque, il y a 50 ou 100 ans ! Le système de la soue à cochons, là où l’on donnait tout et n’importe quoi à cet animal placé dans le noir et dans des conditions peu enviables, est totalement révolu. Les porcins reçoivent des aliments de qualité avec de l’eau propre et dans un environnement chauffé et propice au bien-être. Je n’exclus pas l’idée de rencontrer des personnes du milieu agricole pour échanger sur la conjoncture. Ce sera ma première participation à la Ferme Côte d’Or mais pas à la foire gastronomique où j’étais déjà intervenu dans le cadre des signes de qualité avec la DGAL. Cette année là, nous présentions le produit fini, en l’occurrence un jambon persillé de Bourgogne».
Abel Bizouard, de Sussey, amènera un cheval de trait Auxois : «C’est devenu une tradition de venir ici avec nos chevaux. Notre race Auxoise fait partie intégrante de la Côte d’Or et nous devons être présents au même titre que les autres productions. Le cheval que je présenterai aura une double action puisque la viticulture est à l’honneur cette année à la Ferme Côte d’Or et j’asurerai plusieurs démonstrations de travaux dans les vignes, avec du matériel spécifique. Les visiteurs sont à chaque fois intéressés par nos chevaux, ils nous posent beaucoup de questions sur leur conduite. Ils sont souvent impressionnés par leur taille, leur volume et pensent parfois, à tort, que que ces animaux sont dangereux avec la puissance qu’ils dégagent. Il n’en est rien, le Trait Auxois est hyper doux et calme. Pendant l’inauguration de la Ferme, nous proposerons une dégustation de viande chevaline grillée. Les visiteurs sont toujours agréablement surpris par le goût de ce produit, je trouve que leur curiosité s’est développée depuis les scandales de la viande de 2013».
Emmanuel Thiery, producteur porcin à Agencourt, se déplacera avec trois de ses porcelets : «Exposer ces animaux au grand public ne peut être que bénéfique pour notre production. Les élevages hors-sol n’ont rien à cacher et c’est avec un grand plaisir plaisir que j’échangerai avec les visiteurs. L’élevage porcin doit dédiaboliser son image. Les conditions d’élevage n’ont rien à voir avec ce qu’il se pratiquait à l’époque, il y a 50 ou 100 ans ! Le système de la soue à cochons, là où l’on donnait tout et n’importe quoi à cet animal placé dans le noir et dans des conditions peu enviables, est totalement révolu. Les porcins reçoivent des aliments de qualité avec de l’eau propre et dans un environnement chauffé et propice au bien-être. Je n’exclus pas l’idée de rencontrer des personnes du milieu agricole pour échanger sur la conjoncture. Ce sera ma première participation à la Ferme Côte d’Or mais pas à la foire gastronomique où j’étais déjà intervenu dans le cadre des signes de qualité avec la DGAL. Cette année là, nous présentions le produit fini, en l’occurrence un jambon persillé de Bourgogne».