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Chambre d’agriculture

Au service du bio

La Chambre d’agriculture de Côte-d’Or est de plus en plus sollicitée sur des questions relatives à l’agriculture biologique : l’occasion de faire le point sur ses différents services.
Par AG
Au service du bio
Anne-Laure Galimard, conseillère en productions légumières
L’agriculture biologique est de plus en plus plébiscitée par les consommateurs. S’inspirer de techniques bios ? Se convertir en agriculture biologique ? Chacun place le curseur où il le souhaite. La Chambre d’agriculture de Côte-d’Or accompagne chacun dans sa démarche, du jeune installé, à l’agriculteur bio chevronné ou en conversion. « De plus en plus d’exploitants agricoles se posent des questions sur une éventuelle conversion. Nous sommes très sollicités sur le sujet, avec de nombreuses études de conversion à réaliser », rappelait récemment le président Vincent Lavier, dans les colonnes de Terres de Bourgogne.

Productions légumières
Plus de la moitié des maraîchers accompagnés par la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or sont engagés en agriculture biologique. « La production légumière en AB est exigeante et nécessite une très bonne organisation du travail et des compétences pointues en techniques de production. Cela ne s’improvise pas », indique Anne-Laure Galimard. La conseillère en productions légumières propose ses services au sein du Groupement des producteurs de fruits et légumes de Côte-d’Or (GPFL21) sous forme d’un accompagnement collectif (organisation de tours de plaine, publications de bulletins techniques, expérimentations). Un accompagnement technique individuel est également possible, avec des visites régulières de l’exploitation et des préconisations techniques effectuées tout au long de l’année. Contact : 06 31 67 80 65 ou anne-laure.galimard@cote-dor.chambagri.fr

Grandes cultures et fourrages

En 2018, plus de trente exploitations céréalières ou de polyculture-élevage ont été accompagnées par la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or dans leur passage à l’agriculture biologique. « Cette belle dynamique semble se poursuivre cette année », souligne Clément Divo, conseiller en grandes cultures et fourrages, qui assure un conseil collectif (tours de plaine, bulletins techniques, expérimentations) au sein du Gerfab,
le groupe de développement spécialisé en grandes cultures et fourrages biologiques. Un accompagnement technique individuel à la conversion est également proposé aux agriculteurs, avec un diagnostic agronomique, un assolement prévisionnel et une simulation économique sur cinq ans. « La production de grandes cultures biologiques est aujourd’hui rémunératrice », fait remarquer le conseiller, « au vu de l’engouement actuel des agriculteurs pour celles-ci, les efforts d’organisation des filières longues doivent être poursuivis afin de garantir le revenu des exploitants (contractualisation, diversification des cultures, protection de l’origine France). Du côté des productions animales en Côte-d’Or, on souffre actuellement du manque de visibilité sur les débouchés en élevage bovin et ovin allaitant biologique. La présence d’un élevage reste tout de même un élément facilitant grandement la durabilité du système des exploitations engagées en AB ».
Contact : 06 07 84 91 57, clement.divo@cote-dor.chambagri.fr

Cassis à fruits et à bourgeons
Quatre-vingt-dix producteurs de cassis sont aujourd’hui suivis par la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or. « Une vingtaine d’entre eux sont engagés en agriculture biologique, essentiellement en production de bourgeons », informe Fabrice Écalle, qui apporte des conseils techniques à l’implantation et des préconisations phytosanitaires aux adhérents des deux coopératives de producteurs bourguignons. « Deux freins limitent toutefois le développement des surfaces en agriculture biologique : la gestion du désherbage (le cassis est une plante pérenne et buissonnante), ainsi que le manque de débouchés pour les baies en liquoristerie. Ce marché de niche est difficile à cerner pour les bourgeons », fait remarquer le conseiller.
Contact : 03 80 68 66 80, fabrice.ecalle@cote-dor.chambagri.fr

Vignes

Plus de 16 % de la surface du vignoble de Côte-d’Or est aujourd’hui certifiée AB ou en voie de l’être. « Cela représente un peu plus de 1 500 ha », informe Pierre Petitot, conseiller viticole et coordinateur technique de l’équipe vigne de la Chambre d’agriculture. « Le passage en AB se prépare techniquement pour assurer sa pérennité dans le temps », rappelle Pierre Petitot, « il implique de revenir aux bases de l’agronomie et de la nutrition de la plante. Une observation plus fine, une bonne qualité de pulvérisation et une stratégie phytosanitaire tenant compte des spécificités des produits utilisables en AB constituent les clés de voûte de la réussite ». Contact : 06 08 72 99 80, pierre.petitot@cote-dor.chambagri.fr