FDSEA 89
Au cœur des réunions cantonales
Les différentes réunions cantonales organisées dans tout le département par la FDSEA de l’Yonne à l’attention de ses adhérents, battent leur plein. L’occasion de revenir sur les actions menées au cours de l’année écoulée et d’évoquer les objectifs 2016.
Une année syndicale 2015 «chargée en travail et en émotion pour tout le monde», selon Alain Duruz, secrétaire général adjoint de la FDSEA de l’Yonne et Président du canton de Coulanges la Vineuse, avec notamment le sujet épineux de la nouvelle Pac : «on ne savait pas encore en début d’année où on allait jouer et dans quel sens on allait jouer, avec des infos au compte goutte».
C’est par un rappel des différentes actions menées en 2015, qu’a débuté la réunion organisée à l’attention des adhérents du canton de Coulanges la Vineuse, avec notamment les actions menées l’été dernier en soutien au monde de l’élevage : «en pleine crise et ça continue encore, avec aujourd’hui la filière volailles. Les bilans sortis du CER France démontrent bien que même en céréales, on est loin du compte et que le drapeau est en berne un peu partout». Plus de 100 personnes ont manifesté le 23 juillet devant la Sicavyl à Migennes et l’usine Yoplait à Monéteau, avant un blocage filtrant à l’entrée nord d’Auxerre. L’accompagnement des adhérents aura également émaillé l’année écoulée, que ce soit au niveau des contrôles effectués par l’administration (Directive nitrates, bandes enherbées, plan de fumure…), ou de la déclaration Pac : «ils ont été 75 cette année à se faire ainsi aider là où d’ordinaire ils n’étaient qu’une quinzaine». Avec pour la FDSEA de l’Yonne, la volonté affichée de se redéployer sur le terrain, au plus près des adhérents, comme lors des réunions d’informations organisées sur les SIE, avec une matinée en salle, suivie d’un après-midi sur site.
Un travail de concertation avec les OPA
L’année 2015 aura également été marquée par la grande manifestation parisienne du 3 septembre, avec à la clé l’obtention de mesures pour venir en aide à l’agriculture et en particulier au monde de l’élevage : «selon la DDT de l’Yonne, 300 éleveurs étaient potentiellement éligibles au Fonds d’Allégement des Charges et mi-décembre, on en était à 245 dossiers déposés, avec une enveloppe garantissant le paiement de tous les dossiers». Les OPA ont joué le jeu, notamment le CER France Yonne qui a effectué en amont un travail de détection pour déceler les cas éligibles et n’a pas facturé ses lettres de mission. La FDSEA 89 a négocié en parallèle avec la MSA, afin que des céréaliers en difficulté, puissent eux aussi, intégrer le dispositif de changement d’assiette et de prise en charge des cotisations, obtenant dans le même temps, que les gens à jour de leur cotisation puissent également faire des demandes de FAC. Plus difficile en revanche pour les banques, d’accepter le principe de «l’année blanche» et là aussi, les représentants syndicaux sont montés au créneau fin décembre, pour faire évaluer les choses.
Vers un partenariat luzerne entre éleveurs et céréaliers
Les perspectives pour 2016 sont nombreuses : se rapprocher des cantines de l’Yonne pour proposer un bourguignon charolais ou du sauté de porc élevés dans le département, création d’une section environnementale qui regrouperait les exploitants engagés dans des démarches innovantes comme les semis directs, création d’une section volailles, montée en puissance du groupe gibier, présentation d’un catalogue de producteurs locaux aux grossistes… L’accent continuera à être mis également au niveau de la communication, au travers de manifestations comme la foire Saint-Martin, le site facebook, la ballade élevages et paysages ou l’opération fermes et caves ouvertes : «si on veut faire tomber les clichés, il faut que les gens viennent sur les fermes. Ce message, il n’y a que vous qui puissiez le faire passer».
Autre projet à l’étude : planter de la luzerne en zone Bac, avec l’objectif, tout en garantissant aux céréaliers une assurance en terme de débouchés à un prix raisonnable, de garantir dans le même temps, aux éleveurs en recherche d’économie protéinique, une quantité et une qualité de produits. Les transactions passeraient par le biais d’une association, qui externaliserait la main d’œuvre en matière de fauche et de conditionnement et stockerait la luzerne sur une plate forme, pour en faciliter la mise à disposition auprès d’éleveurs plus éloignés. Un questionnaire à été adressé en ce sens aux éleveurs, afin de savoir à quel prix ils étaient prêts à acheter de la luzerne et une enquête menée par téléphone, avec l’assistance d’étudiants d’Agrosup Dijon
C’est par un rappel des différentes actions menées en 2015, qu’a débuté la réunion organisée à l’attention des adhérents du canton de Coulanges la Vineuse, avec notamment les actions menées l’été dernier en soutien au monde de l’élevage : «en pleine crise et ça continue encore, avec aujourd’hui la filière volailles. Les bilans sortis du CER France démontrent bien que même en céréales, on est loin du compte et que le drapeau est en berne un peu partout». Plus de 100 personnes ont manifesté le 23 juillet devant la Sicavyl à Migennes et l’usine Yoplait à Monéteau, avant un blocage filtrant à l’entrée nord d’Auxerre. L’accompagnement des adhérents aura également émaillé l’année écoulée, que ce soit au niveau des contrôles effectués par l’administration (Directive nitrates, bandes enherbées, plan de fumure…), ou de la déclaration Pac : «ils ont été 75 cette année à se faire ainsi aider là où d’ordinaire ils n’étaient qu’une quinzaine». Avec pour la FDSEA de l’Yonne, la volonté affichée de se redéployer sur le terrain, au plus près des adhérents, comme lors des réunions d’informations organisées sur les SIE, avec une matinée en salle, suivie d’un après-midi sur site.
Un travail de concertation avec les OPA
L’année 2015 aura également été marquée par la grande manifestation parisienne du 3 septembre, avec à la clé l’obtention de mesures pour venir en aide à l’agriculture et en particulier au monde de l’élevage : «selon la DDT de l’Yonne, 300 éleveurs étaient potentiellement éligibles au Fonds d’Allégement des Charges et mi-décembre, on en était à 245 dossiers déposés, avec une enveloppe garantissant le paiement de tous les dossiers». Les OPA ont joué le jeu, notamment le CER France Yonne qui a effectué en amont un travail de détection pour déceler les cas éligibles et n’a pas facturé ses lettres de mission. La FDSEA 89 a négocié en parallèle avec la MSA, afin que des céréaliers en difficulté, puissent eux aussi, intégrer le dispositif de changement d’assiette et de prise en charge des cotisations, obtenant dans le même temps, que les gens à jour de leur cotisation puissent également faire des demandes de FAC. Plus difficile en revanche pour les banques, d’accepter le principe de «l’année blanche» et là aussi, les représentants syndicaux sont montés au créneau fin décembre, pour faire évaluer les choses.
Vers un partenariat luzerne entre éleveurs et céréaliers
Les perspectives pour 2016 sont nombreuses : se rapprocher des cantines de l’Yonne pour proposer un bourguignon charolais ou du sauté de porc élevés dans le département, création d’une section environnementale qui regrouperait les exploitants engagés dans des démarches innovantes comme les semis directs, création d’une section volailles, montée en puissance du groupe gibier, présentation d’un catalogue de producteurs locaux aux grossistes… L’accent continuera à être mis également au niveau de la communication, au travers de manifestations comme la foire Saint-Martin, le site facebook, la ballade élevages et paysages ou l’opération fermes et caves ouvertes : «si on veut faire tomber les clichés, il faut que les gens viennent sur les fermes. Ce message, il n’y a que vous qui puissiez le faire passer».
Autre projet à l’étude : planter de la luzerne en zone Bac, avec l’objectif, tout en garantissant aux céréaliers une assurance en terme de débouchés à un prix raisonnable, de garantir dans le même temps, aux éleveurs en recherche d’économie protéinique, une quantité et une qualité de produits. Les transactions passeraient par le biais d’une association, qui externaliserait la main d’œuvre en matière de fauche et de conditionnement et stockerait la luzerne sur une plate forme, pour en faciliter la mise à disposition auprès d’éleveurs plus éloignés. Un questionnaire à été adressé en ce sens aux éleveurs, afin de savoir à quel prix ils étaient prêts à acheter de la luzerne et une enquête menée par téléphone, avec l’assistance d’étudiants d’Agrosup Dijon