Jardins de la Croisière
Au bout du sillon, l'insertion...
Menant depuis leur création en 1995, des actions en direction de l'insertion et de l'emploi pour des personnes en difficulté, les «Jardins de la Croisière» développent avec succès depuis deux ans une activité de service d'entretien d'espace rural à destination des collectivités et des territoires.

La bonne volonté et les efforts fournis ne suffisent pas toujours, face à la dictature de l'économie... L'assemblée générale de l'association les « Jardins de la Croisière » a mis en exergue les difficultés à atteindre l'objectif visé en matière de production légumière. Le facteur limitant étant bien la capacité à produire, et non la distribution, la demande étant supérieure à l'offre. Marchés, boutique, livraison, libre cueillette..., les circuits de vente sont nombreux, le premier d'entre eux restant «les paniers» : 66 à 85 par semaine, selon la saison. Pour 2011, l'une des priorités pour «les Jardins», sera bien de retrouver des compétences techniques et une meilleure organisation au quotidien, pour améliorer les résultats.
[INTER]45 chantiers d'entretien d'espace rural en 2010[inter]
Si pendant dix ans, l'association des «Jardins de la Croisière» s'est consacrée à la seule production légumière pour mener à bien son rôle de réinsertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté, l'activité, depuis deux ans, s'est diversifiée avec un volet «entretien d'espace rural». Une activité de service qui a l'avantage, outre le fait d'assurer une meilleure rentabilité, de compléter la gamme des gestes techniques proposés aux salariés en insertion. L'embauche d'un chef d'équipe qualifié et expérimenté, en la personne d'Arnaud Morisseau, ainsi que l'acquisition de matériels adaptés, a permis à cette seconde activité, de prendre son essor. En 2010, pas moins de 45 interventions réalisées, en grande majorité auprès de communes et d'associations du nord Sénonais. Cette année, l'accent sera mis pour une coopération avec d'autres structures du département, œuvrant dans l'insertion. Une piste de développement reste à concrétiser avec la SNCF, pour l'entretien annuel de 26 gares «périphériques» du département.
[INTER]58 personnes en contrat d'insertion[inter]
Troisième volet des «Jardins» : l'insertion. Avec un agrément passé de 22 à 28 personnes depuis 2009, l'association a pu accueillir au total 58 hommes et femmes l'an passé, pour un travail contractualisé. Un public mixte dans tous les sens du terme : âge, sexe, origines, difficulté, projets professionnels... Une diversité qui est l'une des clés de la dynamique et de la réussite des «Jardins de la Croisière». Avec 16 sorties dynamiques sur 30 salariés, (4 sorties vers un emploi durable, 6 vers un emploi de transition et 6 sorties sur formation), l'année 2010, sans être exceptionnelle, affiche de bons résultats. Un effort reste à faire toutefois, pour atteindre le chiffre de 60% de sorties dynamiques, fixé par les services de tutelle, à l'horizon 2012. Les principaux freins à l'insertion restant la mobilité, (37 personnes se déplacent à pied, vélo ou mobylette), ainsi que la discrimination, les problèmes de santé, de dettes et de logement. Avec des pourcentages nettement supérieurs à ceux de 2009.
Depuis deux ans, les Jardins ont également développé un nouveau partenariat avec le CPEY (Comité de Protection de l'Enfance de l'Yonne), à destination de jeunes mineurs en mesure de réparation pénale. Neuf jeunes ont ainsi été accueillis pour trois journées de travail à réaliser au sein d'une équipe. Trente et une autres personnes en Travail d'intérêt général (TIG) ayant réalisé 1.651 heures, pour des périodes allant de 30 à 200 heures.
[INTER]45 chantiers d'entretien d'espace rural en 2010[inter]
Si pendant dix ans, l'association des «Jardins de la Croisière» s'est consacrée à la seule production légumière pour mener à bien son rôle de réinsertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté, l'activité, depuis deux ans, s'est diversifiée avec un volet «entretien d'espace rural». Une activité de service qui a l'avantage, outre le fait d'assurer une meilleure rentabilité, de compléter la gamme des gestes techniques proposés aux salariés en insertion. L'embauche d'un chef d'équipe qualifié et expérimenté, en la personne d'Arnaud Morisseau, ainsi que l'acquisition de matériels adaptés, a permis à cette seconde activité, de prendre son essor. En 2010, pas moins de 45 interventions réalisées, en grande majorité auprès de communes et d'associations du nord Sénonais. Cette année, l'accent sera mis pour une coopération avec d'autres structures du département, œuvrant dans l'insertion. Une piste de développement reste à concrétiser avec la SNCF, pour l'entretien annuel de 26 gares «périphériques» du département.
[INTER]58 personnes en contrat d'insertion[inter]
Troisième volet des «Jardins» : l'insertion. Avec un agrément passé de 22 à 28 personnes depuis 2009, l'association a pu accueillir au total 58 hommes et femmes l'an passé, pour un travail contractualisé. Un public mixte dans tous les sens du terme : âge, sexe, origines, difficulté, projets professionnels... Une diversité qui est l'une des clés de la dynamique et de la réussite des «Jardins de la Croisière». Avec 16 sorties dynamiques sur 30 salariés, (4 sorties vers un emploi durable, 6 vers un emploi de transition et 6 sorties sur formation), l'année 2010, sans être exceptionnelle, affiche de bons résultats. Un effort reste à faire toutefois, pour atteindre le chiffre de 60% de sorties dynamiques, fixé par les services de tutelle, à l'horizon 2012. Les principaux freins à l'insertion restant la mobilité, (37 personnes se déplacent à pied, vélo ou mobylette), ainsi que la discrimination, les problèmes de santé, de dettes et de logement. Avec des pourcentages nettement supérieurs à ceux de 2009.
Depuis deux ans, les Jardins ont également développé un nouveau partenariat avec le CPEY (Comité de Protection de l'Enfance de l'Yonne), à destination de jeunes mineurs en mesure de réparation pénale. Neuf jeunes ont ainsi été accueillis pour trois journées de travail à réaliser au sein d'une équipe. Trente et une autres personnes en Travail d'intérêt général (TIG) ayant réalisé 1.651 heures, pour des périodes allant de 30 à 200 heures.