Blé Objectif Protéines
Attendre la dernière feuille pointante pour assurer rendement x protéines
Afin d’accompagner la demande croissante d’azote de la plante pour faire de la biomasse ainsi que de sécuriser la teneur en protéines des futurs grains, un à deux apports d’azote sont bénéfiques entre le stade 2 nœuds et le gonflement. Mais ce n’est pas parce que la végétation profite de températures élevées depuis quelques jours qu’il faut se précipiter. En même temps, il ne pleut pas.
C’est plus l’eau que l’azote qui est le facteur limitant actuel
A ce jour, la majorité des blés ne semblent pas souffrir de carences en azote :
- Les reliquats d’azote du sol étaient
remarquablement élevés en sortie
d’hiver.
- Les engrais azotés ont généralement été valorisés, à l’approche du stade épi 1 cm, par «15 mm de pluie dans les 15 jours suivant l’apport», hormis sur quelques points de la Plaine de Dijon et les secteurs tardifs où l’apport a été
effectué fin mars.
Tendre vers la dose optimale en pilotant les apports
Les outils de pilotage de la fertilisation azotée, recommandés par le 5ème programme directive nitrates de Bourgogne, constituent un moyen d’ajuster les apports d’engrais azotés tout au long de la montaison des blés. Pour cela, ils «interrogent» la plante par le biais d’indicateurs pour savoir si elle est suffisamment alimentée en azote. Selon la réponse, un apport d’engrais minéral pourra être déclenché pour couvrir ses besoins.
Attention toutefois, ces outils ne viennent qu’en complément du calcul préalable de la dose d’azote totale à apporter sur la parcelle.
A partir de cette dose calculée a priori, de laquelle a été réservée de l’ordre de 40 unités, l’outil de pilotage va permettre d’ajuster, à la hausse ou à la baisse, les apports en cours de montaison.
En pratique, le dernier apport d’azote se réalise avant une période pluvieuse prévue, autour du stade dernière feuille pointante soit environ 10 jours après le stade 2 nœuds.
En 2017, en Bourgogne, le stade 2 nœuds a pu être ou pourrait être atteint :
- Autour du 10 avril pour les situations précoces pour lesquelles le stade épi 1cm est arrivé vers le 15 mars.
- Autour du 15 avril pour les situations plus tardives pour lesquelles le stade épi 1cm est arrivé vers le 25 mars.
L’année 2017 est en avance par rapport à la médiane des 20 dernières années de 6 à 8 jours pour les situations précoces et de 4 à 6 jours pour les situations plus tardives.
Le stade dernière feuille pointante est prévu entre le 20 et le 30 avril en fonction de la précocité des situations : le plus tôt sur les secteurs précoces du nord de l’Yonne et du Val de Saône et plus tard sur les plateaux tardifs du Châtillonnais, voire des Plateaux de Bourgogne.
Sans retour de pluies significatives annoncées à court terme, rien ne sert de se précipiter, d’autant plus que la satisfaction des besoins des blés en azote est actuellement assurée. La probabilité de cumuler 15 mm dans les 15 jours après un apport est plus élevée au-delà du 20 avril qu’avant.
La première décade de mai est statistiquement bien arrosée. Enfin, il faut rappeler que la forme d’engrais ammonitrate est la plus efficace pour ce ou ces apports tardifs.
Sous réserve d’être valorisée par la pluie, cette forme d’engrais n’est pas soumise au risque de volatilisation comme peut l’être la solution azotée.
A ce jour, la majorité des blés ne semblent pas souffrir de carences en azote :
- Les reliquats d’azote du sol étaient
remarquablement élevés en sortie
d’hiver.
- Les engrais azotés ont généralement été valorisés, à l’approche du stade épi 1 cm, par «15 mm de pluie dans les 15 jours suivant l’apport», hormis sur quelques points de la Plaine de Dijon et les secteurs tardifs où l’apport a été
effectué fin mars.
Tendre vers la dose optimale en pilotant les apports
Les outils de pilotage de la fertilisation azotée, recommandés par le 5ème programme directive nitrates de Bourgogne, constituent un moyen d’ajuster les apports d’engrais azotés tout au long de la montaison des blés. Pour cela, ils «interrogent» la plante par le biais d’indicateurs pour savoir si elle est suffisamment alimentée en azote. Selon la réponse, un apport d’engrais minéral pourra être déclenché pour couvrir ses besoins.
Attention toutefois, ces outils ne viennent qu’en complément du calcul préalable de la dose d’azote totale à apporter sur la parcelle.
A partir de cette dose calculée a priori, de laquelle a été réservée de l’ordre de 40 unités, l’outil de pilotage va permettre d’ajuster, à la hausse ou à la baisse, les apports en cours de montaison.
En pratique, le dernier apport d’azote se réalise avant une période pluvieuse prévue, autour du stade dernière feuille pointante soit environ 10 jours après le stade 2 nœuds.
En 2017, en Bourgogne, le stade 2 nœuds a pu être ou pourrait être atteint :
- Autour du 10 avril pour les situations précoces pour lesquelles le stade épi 1cm est arrivé vers le 15 mars.
- Autour du 15 avril pour les situations plus tardives pour lesquelles le stade épi 1cm est arrivé vers le 25 mars.
L’année 2017 est en avance par rapport à la médiane des 20 dernières années de 6 à 8 jours pour les situations précoces et de 4 à 6 jours pour les situations plus tardives.
Le stade dernière feuille pointante est prévu entre le 20 et le 30 avril en fonction de la précocité des situations : le plus tôt sur les secteurs précoces du nord de l’Yonne et du Val de Saône et plus tard sur les plateaux tardifs du Châtillonnais, voire des Plateaux de Bourgogne.
Sans retour de pluies significatives annoncées à court terme, rien ne sert de se précipiter, d’autant plus que la satisfaction des besoins des blés en azote est actuellement assurée. La probabilité de cumuler 15 mm dans les 15 jours après un apport est plus élevée au-delà du 20 avril qu’avant.
La première décade de mai est statistiquement bien arrosée. Enfin, il faut rappeler que la forme d’engrais ammonitrate est la plus efficace pour ce ou ces apports tardifs.
Sous réserve d’être valorisée par la pluie, cette forme d’engrais n’est pas soumise au risque de volatilisation comme peut l’être la solution azotée.
