A l’Est de Dijon, c’est plutôt bon

Des cultures en avance et de bonnes surprises. C’est le constat que l’on pourrait dresser des premiers champs récoltés. En moutarde, les rendements semblent nettement meilleurs que l’an passé. Le Gaec du Pré d’Amont terminait la moitié de ses 40 ha. La moyenne : 23q/ha. [I]«C’est mieux que les 17q/ha de 2013. La moyenne devrait toutefois se stabiliser autour de 20q/ha avec des dernières parcelles qui sont beaucoup moins favorables»[i] soulignent Pascal, Thierry et Anthony Salignon. Ce même rendement est constaté chez Frédéric Poulleau. [I]«Il n’y a pas eu d’hiver et les plantes ont tout le temps poussé. Vingt quintaux à l’hectare : ça changera des 15q/ha des deux dernières années. En 2012, il avait gelé et en 2013, c’était inondé»[i] commente l’agriculteur de Fauverney. En colza, les rendements répondent également présent. [I]«Je suis pour l’instant à 38q/ha de moyenne sur des sables à Pluvet et Champdôtre»[i] informe Sébastien Peillon. Cet agriculteur de 38 ans récoltait sa dernière parcelle, de loin la plus prometteuse  : [I]«cette fois-ci, ce ne sont pas des sables et les chiffres qu’annonce la machine sont très intéressants, je ne m’attendais vraiment pas à faire autant. Ça devrait atteindre 45q/ha»[i]. En orges d’hiver, ce même agriculteur a terminé à une moyenne de 80q/ha, lui qui avait enregistré 34q/ha l’an passé suite aux inondations. Non loin de là, à Izier, Cyrille Fèvre débutait la récolte de ses blés : [I]«Ils ont plus brulé que mûri ! Nous sommes pour l’instant à 52q/ha mais heureusement, il s’agit des moins bonnes parcelles. Très séchantes, elles ne sont pas représentatives de la plaine dijonnaise et j’espère que les récoltes qui suivront seront nettement meilleures. En bonnes terres, les orges d’hiver ont dépassé 80q/ha de moyenne alors je reste confiant»[i].