Grande finale les 13 et 14 septembre

Aller en finale, ça se mérite ! Sept concours qualificatifs se sont tenus en Saône-et-Loire, dans le Puy-de-Dôme et en Côte-d'Or, du 12 juillet au 17 août. Une très belle ambiance a régné sur chaque rendez-vous, avec une magnifique convivialité comme chaque été. Certains éleveurs avaient sorti l’artillerie lourde pour qualifier un maximum de chevaux pour Semur, à l'image de Frédéric Berrier. Cet habitant de Provency (89) s'est déplacé à deux reprises avec son camion, une première fois pour se rendre à Liernais, une seconde pour aller à Vitteaux. Dix de ses onze Traits Auxois présentés se sont qualifiés pour le national de Semur qui aura lieu le week-end des 13 et 14 septembre. Frédéric Berrier (également juge à Étang-sur-Arroux) était épaulé par Mélina Cauvard et Maëlys Diot : « Participer à plusieurs concours avec plusieurs chevaux, c'est de la logistique et du travail sur place ! Merci beaucoup à Mélina et Maëlys avec qui j'ai bien sympathisé et qui ont pris l'habitude de m'aider ». Maëlys Diot, deuxième du dernier CGEA à Paris, présentait deux équins à Liernais et Vitteaux : la jeune femme a réalisé le carton plein en termes de qualification.

En famille, c'est sympa

À Liernais, deuxième concours le plus fréquenté derrière Vitteaux, nous avions rencontré François Michot, jeune éleveur à Cherchilly, hameau de Marcheseuil dans le canton d'Arnay-le-Duc. Ce Côte-d'orien de 23 ans présentait quatre juments et une pouliche de deux ans : seul un cheval n'a pas décroché son ticket pour le national. En plus de cette performance, François Michot a pris beaucoup de plaisir à prendre part à ces épreuves, en compagnie de son amie Camille Bonnin et de plusieurs membres de sa famille : « C'est le cas chaque année, à Liernais puis à Semur. Ce sont toujours des journées très sympas. En plus, avec d'autres collègues qui partagent la même passion du Trait Auxois ». François Michot, également éleveur de Charolais et d'Aubrac, n'a pas attendu son installation il y a deux ans pour participer à ces concours modèles et allures : « c'est une vielle tradition sur la ferme familiale ! Mon arrière arrière grand-père était arrivé en 1900 à Marcheseuil avec des chevaux ! ». Alexandra Bailly, présidente de l'UNCTA, se félicite des effectifs de chevaux présentés sur l'ensemble de ces concours : « Nous sommes à quasiment 180 femelles, c'est très encourageant par rapport aux effectifs totaux. Il y avait le nombre mais aussi la qualité, une majorité de Traits Auxois étant sélectionnés pour Semur. Les chevaux ont été maintenus en état malgré la sécheresse : félicitations aux éleveurs, et merci à eux de s'impliquer autant dans le maintien des naissances, dans le maintien de ces concours, bravo à tous les organisateurs et bénévoles pour leur implication ! ».