Dijon Céréales
Une année d'actions et de concrétisations

La riche actualité de Dijon Céréales a été abordée à l'occasion d'assemblées de sections.

Une année d'actions et de concrétisations
« Ces projets sont pour nous une nécessité, dans un monde en pleine évolution », a déclaré Didier Lenoir, président de la coopérative.

La première à Darcey, pour la région Auxois-Morvan-Châtillonnais, la seconde à Longvic, pour le secteur Plaine Tilles-Vingeanne-Bèze. Deux assemblées de section des coopérateurs viennent de se tenir à Dijon Céréales.

En plus du bilan de l’exercice 2022-2023, marqué par une collecte en recul de 12 %, ce sont surtout les projets de la coopérative qui ont animé les présentations, en présence d’environ 350 adhérents et collaborateurs sur les deux dates. Ces assemblées de section confirment la belle dynamique de Dijon Céréales, en lien avec l’Alliance BFC, pour « bouger vite » autour d’une stratégie d’innovation concrète : l’agroénergie avec la mise en route très prochaine de l’unité de méthanisation Sécalia de Cérilly, mais aussi un nouveau démonstrateur en agrivoltaïsme à Verdonnet, la R & D Alliance BFC qui, depuis ses installations d’Aiserey, accélère la recherche et l’innovation autour des nouvelles cultures, du digital et de la data…

La coopérative a déployé, sur le dernier exercice, le projet des « Ateliers de la Performance » pour répondre toujours mieux aux attentes des adhérents : proximité avec l’animation des sites, services physiques et digitaux, expertise avec la création d’une team « Experts » appuyant les Conseillers Performance, réactivité logistique.

Des interventions pour conclure et ouvrir

Une intervention d’Olivier Mével était proposée à Darcey. « En 2024, les marques locales et les marques régionales collectives, à l’image de « Nous Autrement », vont continuer de s’imposer », a assuré ce consultant en stratégie et marketing des filières alimentaires. L’évolution des filières agricoles et agroalimentaires est selon lui fondamentalement liée aux attentes du consommateur-citoyen. « À l’heure des réseaux sociaux, le média principal des filières agricoles est aujourd’hui devenu le consommateur final », a-t-il ajouté. Un exposé de François Cazals, professeur adjoint HEC Paris, a conclu la réunion de Longvic. Un propos à retenir : « Se préparer quand tout va bien, s’adapter quand la situation de crise est là et se transformer quand la phase de mutation est arrivée, voici les temps de la réussite de l’entreprise anti-fragile. La meilleure façon de prévoir le futur, c’est de le décider et de le fabriquer ».