Matériel d'élevage
Pour petits et grands

AG
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Un éleveur côte-d'orien a inventé et breveté un bac à eau multi-espèces, doté de deux niveaux d'abreuvement. Cet équipement apporte de nombreux avantages.

 

Pour petits et grands
Nicolas Coppeaux et son dispositif adapté aux bovins, caprins, ovins et porcins.

Éleveur de 200 chèvres à Bard-lès-Époisses, Nicolas Coppeaux est aussi gérant de la société CNMS, spécialisée dans la mécano-soudure et l’achat-revente de matériel agricole. Ce double-actif de 38 ans conçoit lui-même des équipements pour gagner en performances, aussi bien dans le quotidien des éleveurs que celui de leurs animaux. Sa dernière création en date est un bac à eau multi-espèces, qui vient d’être breveté : « Mon père élève à la fois des vaches et des moutons : ces derniers n’avaient pas toujours la première place pour s’abreuver… Face à ce constat, j’ai eu l’idée de créer deux compartiments distincts dans un même bac principal avec, en partie basse, un espace dédié aux animaux plus petits ».

En exposition

Le Côte-d’orien était présent au dernier Salon de l’élevage à Cournon pour présenter son invention. En plus d’assurer un abreuvement simultané à différentes catégories d’animaux, le dispositif diminue considérablement les souillures et les risques accidentogènes : « des avantages d’ordre sanitaire sont permis : les adultes n’ont pas accès aux compartiments du bas, ils ne salissent pas l’eau. Dans le même temps, tout est conçu pour que les jeunes animaux n’entrent pas dans le bac. Cela évite toute blessure, voire des noyades dans les cas les plus extrêmes. La partie supérieure, elle, est alimentée en permanence par un système de flotteur ». De plus en plus d’éleveurs font naître au printemps, comme l’observe Nicolas Coppeaux : « ces personnes-là peuvent être d’autant plus intéressées… En été, leurs jeunes veaux n’ont que deux ou trois mois : ce bac leur est parfaitement adapté, ils ne rencontrent aucune difficulté pour s’abreuver. Je le dis souvent mais l’engraissement débute souvent par l’eau ! ».

Demandes à la carte

Palettisable, l’équipement est facilement transportable : « dans le principe de base : c’est lui qui suit le troupeau, et non l’inverse. Il n’est pas nécessaire d’équiper toutes les parcelles. Ce bac peut être déplacé à l’aide d’une fourche à palette grâce à ses fourreaux en partie inférieure ». Les atouts ne s’arrêtent pas là, comme le décrit Nicolas Coppeaux : « à surface égale, le volume d’eau est beaucoup plus important qu’un bac classique puisque sa hauteur est plus importante, ce qui n’empêche pas les animaux adultes d’avoir accès à l’intégralité de l’eau. L’éleveur gagne aussi en temps et en argent : il évite d’acheter et de déplacer plusieurs bacs à la fois ».

En options

Nicolas Coppeaux propose des modèles équipés d’une pompe immergée et d’un panneau solaire, avec mât rabattable et tout le matériel nécessaire (tuyaux et câblages, onduleur, batterie pour plus d’autonomie). « Dans chaque cas, tout a été fait en sorte pour assurer une mise en place facile et rapide de l’équipement », assure le gérant de la société CNMS. L’offre comprend des modèles de 1 000, 2 000, 3 000 et 4 000 litres. Des fabrications sur mesure peuvent être envisagées.

Note : Contact : 06 37 50 29 40, cn.mecanosoudure@hotmail.com