Syndicalisme
MHE, un épisode sanitaire à gérer

Chloé Monget
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Suite à la détection de cas de maladie hémorragique épizootique (MHE) à la frontière espagnole, Emmanuel Bernard, président de la FDSEA 58, prône la prudence sans précipitation.

MHE, un épisode sanitaire à gérer
Pour rappel, dans un arrêté du 24 septembre, des dérogations de déplacements sont prises pour ce secteur : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048100052

Mi-septembre, le ministère de l’Agriculture confirmait la détection de cas de maladie hémorragique épizootique MHE dans trois élevages des Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées. Suite à cela, des dispositions ont été prises dans une zone de 150 km autour de ces foyers. La situation avec les pays importateurs évoluant rapidement, Emmanuel Bernard a souhaité rappeler qu’il ne fallait pas être terrifié par ce contexte.

Situation mouvante

« Des discussions sont en cours entre les pays de l’Union Européenne et les pays tiers, notamment pour ne pas stopper les mouvements d’animaux (1). Cette situation réglementaire évoluant à vitesse grand V, il est nécessaire de se tenir informé au jour le jour de la situation et de bien faire attention aux dates des publications diverses et variées ». Plus précisément, il pointe des échanges en cours entre la France, l’Italie et l’Espagne pour les déplacements d’animaux avant de marteler : « rien n’est bloqué pour le moment donc, même s’il faut rester vigilant, il ne faut pas se mettre une pression inutile ». Il complète : « la majorité du territoire français n’est pas touchée, de même que notre grand bassin de bovins allaitants. Il ne faut donc pas céder à la panique d’autant plus que les retours des cours de marchés semblent se maintenir ». Enfin, dans un communiqué, la Fédération nationale bovine insiste : « Dans la configuration d’un marché avec une offre réduite et une demande ferme au plan national et européen, tant en bovins maigres que finis, cette situation spécifique liée à la MHE ne peut en aucun cas affecter les prix payés aux éleveurs ». Emmanuel Bernard conclut : « Cette situation montre une nouvelle fois que lorsque l’on est producteur d’animaux maigres ou de reproducteurs, le sanitaire est d’une importance capitale pour la valorisation des produits ». Pour tout renseignement supplémentaire, contacter la FDSEA 58 : 03 86 93 40 92.

(1) au 26 septembre.