Agriculture biologique
2013, année charnière pour la bio
L'assemblée générale du Groupement des agrobiologistes de Côte d'Or s'est tenue le 5 février à Marsannay-la-Côte. Beaucoup d'espoirs sont portés sur 2013, après une année 2012 particulièrement difficile.
«Quels moyens supplémentaires pouvons-nous prétendre obtenir pour couvrir tous les besoins des adhérents ?»: voici la question posée par Bernard Krempp, président du Gab21. L'assemblée générale du groupement des agrobiologistes déplore des moyens limités et insuffisants pour pouvoir accompagner le nombre grandissant d'agriculteurs «bio». «Nous ne pouvons pas répondre à toutes les sollicitations individuelles : nous en sommes conscients et c'est une réalité» regrette Bernard Krempp. Pour 2013 et les années à venir, la dynamique de l'accompagnement dépend «de la place et des moyens» qui seront réservés à l'agriculture biologique. Bernard Krempp cite la réforme de la Pac, puis le plan «Ambition bio 2017» du gouvernement. «Le ministère entend doubler le pourcentage de surface agricole utile en agriculture biologique d'ici fin 2017. Que retiendra-t-il des 20 mesures phares proposées par la FNAB ?» s'interroge le président.
[INTER]Impression de «chasse-gardée»[inter]
Sur le plan local, le Gab21 attend des «concertations réelles» avec le comité technique de la Safer, la CDOA et les autres outils chargés du foncier et des installations. «J'espère que nous n'aurons plus à revivre l'impression de «chasse-gardée» que nous avons eue sur certains dossiers au détriment, par exemple, de projets d'installation bio» confie Bernard Krempp. Le Gab21 souhaite franchir une nouvelle étape de concertation avec la Chambre d'agriculture et faire un point de la situation avec les nouveaux élus. Un groupe de travail vient de se constituer sur les projets d'installation maraîchage bio. «Nous avons besoin d'un référent au Gab pour suivre ce dossier. Ce sera le moment de faire le point sur le partenariat Chambre-Sedarb. Dans un contexte budgétaire et de financement difficile, nous avons le devoir, plus que jamais, de bien définir les actions de chacun, et cela de façon complémentaire» ajoute le président du Gab21.
Des conversions freinées
Cette assemblée générale a été l'occasion de faire le point sur les nouvelles conversions. L'an passé, vingt-quatre ont été recensées, contre 32 en 2011. Le difficile contexte climatique de 2012 et l'effort important à fournir techniquement pour y faire face ont freiné les projets chez les vignerons. Seuls neuf domaines ont franchi le pas, au lieu d'une vingtaine de conversions en 2011. Huit fermes se sont converties en grandes cultures l'an passé, quatre en élevage et polyculture-élevage, deux en PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) et une en maraîchage. Cela porte à 297 le nombre de fermes et domaines certifiés bio en Côte d'Or, pour une surface d'environ 13 120 hectares (2,8% de la SAU).
[INTER]La bio, la solution pour l'eau[inter]
L'amélioration de la qualité de l'eau était également à l'ordre du jour de cette assemblée générale. De nombreux schémas s'intéressant au suivi des pesticides dans les eaux superficielles ont été présentés et ont mis en évidence la contamination de nombreuses stations dans le département. «L'agriculture biologique est la solution la plus efficace pour protéger l'eau face aux problèmes actuels de pollutions d'origine agricole» souligne Bernard Krempp, «l'agriculture bio répond à deux enjeux majeurs que sont la protection de l'eau et le revenu des agriculteurs. En plus, elle présente une multifonctionnalité au service du territoire. Développer l'AB sur les zones à «enjeux eau» nécessite une volonté politique et une concertation avec les acteurs du territoire pour accompagner les agriculteurs dans le changement de pratiques» insiste Bernard Krempp.
[INTER]Impression de «chasse-gardée»[inter]
Sur le plan local, le Gab21 attend des «concertations réelles» avec le comité technique de la Safer, la CDOA et les autres outils chargés du foncier et des installations. «J'espère que nous n'aurons plus à revivre l'impression de «chasse-gardée» que nous avons eue sur certains dossiers au détriment, par exemple, de projets d'installation bio» confie Bernard Krempp. Le Gab21 souhaite franchir une nouvelle étape de concertation avec la Chambre d'agriculture et faire un point de la situation avec les nouveaux élus. Un groupe de travail vient de se constituer sur les projets d'installation maraîchage bio. «Nous avons besoin d'un référent au Gab pour suivre ce dossier. Ce sera le moment de faire le point sur le partenariat Chambre-Sedarb. Dans un contexte budgétaire et de financement difficile, nous avons le devoir, plus que jamais, de bien définir les actions de chacun, et cela de façon complémentaire» ajoute le président du Gab21.
Des conversions freinées
Cette assemblée générale a été l'occasion de faire le point sur les nouvelles conversions. L'an passé, vingt-quatre ont été recensées, contre 32 en 2011. Le difficile contexte climatique de 2012 et l'effort important à fournir techniquement pour y faire face ont freiné les projets chez les vignerons. Seuls neuf domaines ont franchi le pas, au lieu d'une vingtaine de conversions en 2011. Huit fermes se sont converties en grandes cultures l'an passé, quatre en élevage et polyculture-élevage, deux en PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) et une en maraîchage. Cela porte à 297 le nombre de fermes et domaines certifiés bio en Côte d'Or, pour une surface d'environ 13 120 hectares (2,8% de la SAU).
[INTER]La bio, la solution pour l'eau[inter]
L'amélioration de la qualité de l'eau était également à l'ordre du jour de cette assemblée générale. De nombreux schémas s'intéressant au suivi des pesticides dans les eaux superficielles ont été présentés et ont mis en évidence la contamination de nombreuses stations dans le département. «L'agriculture biologique est la solution la plus efficace pour protéger l'eau face aux problèmes actuels de pollutions d'origine agricole» souligne Bernard Krempp, «l'agriculture bio répond à deux enjeux majeurs que sont la protection de l'eau et le revenu des agriculteurs. En plus, elle présente une multifonctionnalité au service du territoire. Développer l'AB sur les zones à «enjeux eau» nécessite une volonté politique et une concertation avec les acteurs du territoire pour accompagner les agriculteurs dans le changement de pratiques» insiste Bernard Krempp.
