FCO
Si vous êtes touchés, pensez à déclarer les cas positifs

Nicolas Bayen, vice-président et responsable du groupe ovin FDSEA21
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La FCO fait son apparition dans nos fermes et va se propager probablement dans tout le département. Nous revenons du congrès de la FNO (Fédération Nationale Ovine) où l’actualité sanitaire et la prédation étaient au cœur des préoccupations chez les éleveurs ovins de toutes régions confondues.

Il a été rappelé que le meilleur moyen de protéger les troupeaux et limiter la mortalité est la vaccination. En zone régulée pour la FCO-3, elle est prise en charge par l’État, n’hésitez donc pas à commander les doses auprès de vos vétérinaires. Même si les délais de livraison s’allongent, l’épidémie peut durer dans le temps, et les retours des premières vaccinations ne montrent pas d’incidence sur la fertilité des béliers comme des brebis, ou sur la gestation.

Si des premiers signes cliniques apparaissent chez vous, contactez votre vétérinaire. Je viens d‘avoir le cas récemment sur un bélier qui est tombé malade et je l’ai appelé directement. Il suspecte la FCO-3 et a donc réalisé les prélèvements. La consultation et les analyses (PCR) seront intégralement prises en charge par l’Était.

Notez bien que la déclaration des cas positifs est indispensable pour prétendre à une éventuelle prise en charge des pertes directes et indirectes a posteriori. Il ne faut pas hésiter, car nous pouvons tous être concernés.