2/2 Productions végétales : L’eau manque cruellement

Frédéric Biazon, 29 ans, agriculteur à Fenay canton de Gevrey-Chambertin, [I]«signerait toute suite pour qu’il pleuve toutes les semaines à venir»[i]. Cet installé hors cadre familial déplore un mois d’avril très sec et un mois de mars [I]«guère mieux loti en terme de pluviométrie» [i] : [I]«Mes cultures décrochent, le plus flagrant est le blé qui à cette époque devrait être très vert et poussant. Là, il devient bleu et blanc ! On commence à voir des ronds se dessiner. Le potentiel en a pris un coup, ce qui est parti est parti. En plus, il n’y avait pas forcément un bon tallage en sortie d’hiver»[i]. Frédéric Biazon sait d’avance qu’il ne réalisera pas les mêmes rendements qu’en 2013 : [I]«sur les meilleures terres, certains blés avaient donné 94q/ha, c’était mon meilleur rendement depuis mon installation en 2005. Maintenant, il faut relativiser, j’avais pris une énorme claque en pommes de terre l’an passé»[i]. Les reste des cultures n’est pas [I]«formidable»[i] non plus décrit le jeune agriculteur : [I]«le colza n’est pas très beau lui non plus. Quand on a l’a semé, il y avait des problèmes d’altise et de limaces, ça n’a pas franchement aidé... Pour les orges, c’est un peu plus compliqué à dire. Quand la sécheresse est arrivée, les plantes approchaient l’épiaison, on verra ce que ça donne à la récolte»[i]. L’adhérent de Dijon Céréales est également inquiet pour ses maïs  : [I]«ils ont été semés il y a deux semaines avec près d’un mois de retard, j’attendais qu’il pleuve un peu pour préparer le terrain»[i]. Pour ses 10 hectares de pommes de terre, [I]«il est un peu trop tôt pour se prononcer»[i] commente le Côte d’orien. La première quinzaine du mois de mai a été pluvieuse mais malheureusement pas assez à son goût : [I]«je n’ai pas eu la chance qu’ont eu certains. J’ai des amis qui ont fait 50 mm. Pour ma part, je dépasse difficilement les 20 mm»[i].

1/2 Blés : décrochage assuré