Lycée de Quetigny
Une reprise en douceur

AG
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Trois élèves de Seconde racontent leur rentrée à Olivier de Serres.

Une reprise en douceur
Mathias Fauvre, Arnaud Angonnet et Justine Bodoignet, lors de leur première journée au lycée.

Les vacances sont terminées, il faut bosser ! Les élèves du lycée agricole Olivier de Serres de Quetigny ont repris le chemin de l'école le 1er septembre. Certains faisaient leurs tout premiers pas dans l'enceinte de l'établissement, à l'image des jeunes de Seconde. Trois d'entre eux, rencontrés dans la cour du lycée, ont accepté de partager leur ressenti. Justine Bodoignet, 14 ans, du village d'Athée près d'Auxonne, appréhendait cette reprise depuis un petit moment, mais tout s'est finalement bien passé : « Mes impressions sont en effet très bonnes, le cadre est très sympa et les professeurs sont bienveillants, il y a tout pour bien faire ! ». Cette fille d'agriculteur à Rouvres-en-Plaine ne sait pas encore quelles seront ses futures orientations scolaires mais qu'importe, la jeune Côte-d'orienne a encore beaucoup de temps devant elle.

Futurs installés

Mathias Fauvre, originaire de Fenay, découvre lui aussi le lycée. Son ressenti est également très positif : « Je ne pensais pas me faire autant d'amis aussi rapidement, lors de la première journée. Il y a une bonne ambiance, il n'y a rien à dire, c'est une belle rentrée ! ». Ce jeune homme de 14 ans sait déjà qu'il se dirigera vers un Bac STAV productions : « ensuite, ce sera un BTS. Il y a des chances que ce soit en productions végétales, cette formation est proposée ici. Par la suite, j'ai envie de m'installer sur la ferme familiale à Longepierre, pas très loin de Seurre. Mais il n'y a pas beaucoup de terres sur l'exploitation : je me lancerai peut-être, en parallèle, dans une seconde activité agricole. Pourquoi pas dans la mécanique ? Cela pourrait m'intéresser ». Le troisième élève interrogé se nomme Arnaud Angonnet, un ancien collégien à Seurre qui a « raté » de seulement 20 points la mention très bien au brevet. Ce fils d'agriculteur de 15 ans habite Bousselange et est lui aussi ravi de l'accueil du lycée Oliver de Serres. Arnaud Angonnet souhaite s'installer plus tard sur la ferme familiale, tout comme Mathias Fauvre : « Pour ce faire, je ne sais pas si je prendrai la filière générale ou un bac STAV productions... Je poursuivrai très certainement par un BTS, mais je ne sais pas encore lequel. Une fois installé, j'agrandirai probablement le cheptel bovin de notre ferme, c'est l'idée que j'ai en tête aujourd'hui ». Ces trois élèves ont profité de plusieurs ateliers pédagogiques pour faire connaissance lors de leur première journée au lycée. Dès le lendemain, un déplacement à la ferme de Tart-le-Bas était organisé, toujours dans un esprit de cohésion.

Un avenir tout tracé
François Pacaut.
MFR Auxois sud-Morvan

Un avenir tout tracé

François Pacaut a fait ses premiers pas à la MFR Auxois sud-Morvan le 29 août. Après un bac STAV décroché avec une mention bien au lycée de Fontaines (71), ce jeune homme de 18 ans originaire de Blangey près d’Arnay-le-Duc n’a pas hésité très longtemps pour rejoindre Pouilly-en-Auxois et son BTS Acse : « Je vais m’installer dans moins de deux ans, à la sortie des études. Rémi Debard, mon oncle, qui travaille avec Louis, mon cousin, partira en retraite à ce moment-là, je suis donc attendu sur l’exploitation ! Ce BTS est à mes yeux la meilleure formation pour me préparer, avec des cours de comptabilité et de gestion. Il existe également les BTS productions animales et productions végétales, mais ces derniers étaient peut-être un peu trop spécialisés… Je pense que le BTS Acse, qui est proposé ici à Pouilly, prépare à toutes les situations ! ». François Pacaut s’était fait conseiller l’établissement et la formation par Louis Debard : « il était ici il y a peu, je n’ai entendu que du bien de cette MFR. L’esprit est effectivement très familial, il y a une belle entente entre jeunes et une bonne équipe de formateurs… Ma rentrée s’est très bien passée. J’ai le permis et je peux rentrer le soir chez moi, c’est un autre avantage ». François Pacaut, passionné par l’agriculture, est très ingénieux et aime créer des matériels utiles à la ferme familiale : « mon ancien maître de stage, Jean-François Thevenot, qui est agriculteur à Jouey, m’a transmis cette compétence. J’échange régulièrement avec lui. Dans mon cas, j’adore la soudure. Un exemple de réalisation ? Un repousse-fourrages pour nos vaches charolaises : un pneu à l’horizontal, accroché sur le bâti de fourche du tracteur, décale le foin d’environ un mètre en direction des cornadis ».