Formation
L'enjeu de « bien » vendre

AG
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La Chambre d'agriculture de Côte-d'Or prépare une formation sur la commercialisation des céréales. Lecture des marchés et mise en place de stratégies sont au programme.

 

L'enjeu de « bien » vendre
La Chambre d'agriculture de Côte d'Or propose une formation aux stratégies de commercialisation des céréales.

« Adapter ma stratégie de commercialisation en fonction des marchés » se tient les 4 et 5 décembre à Bretenière. Cette formation de la Chambre d'agriculture de Côte-d'Or s'adresse à tous les producteurs céréaliers du département et sera animée par François Lequeux, exploitant dans l'Aisne et ancien conseiller en investissement financier à la société Cerefi. « Dans notre métier il y a le risque rendement, le risque qualité mais aussi le risque prix. L'objectif de notre rendez-vous est justement de mieux appréhender ce dernier », annonce l'intervenant. Si, autrefois, il était possible d'avoir une lecture « assez fiable » du marché dans les six mois à venir, la donne a énormément changé, comme le confirme François Lequeux : « rien qu'une vision à seulement quelques semaines est devenue compliquée, la faute à un tas de facteurs qui peuvent entrer en jeu ».

Des exercices pour comprendre

La formation s'articulera en plusieurs modules : « le marché mondial des grains sera étudié dans un premier temps, l'idée sera de comprendre son fonctionnement, savoir quels effets aura par exemple la récolte en Australie sur nos prix. Nous verrons comment, pourquoi et quand agir, sur la base d'une analyse de marché. Les différents modes de commercialisation seront présentés ». Un autre module s'intéressera à la mise en place de stratégies : « nous le ferons en fonction de prix seuils et des objectifs que nous aurons préalablement définis. Des exercices seront proposés à tous les participants. Nous établirons ensuite un cadre de décisions en fonction des objectifs et des marchés ».

Frileux s'abstenir

François Lequeux précise que cette formation de deux journées aura un intérêt « uniquement pour ceux qui ont une appétence aux risques » : « si ce n'est pas le cas, il vaut mieux déléguer la commercialisation de ses grains… Toujours est-il que, pour optimiser son prix final, il n'y a pas d'autres choix que de travailler soi-même sa commercialisation. Globalement, celles et ceux qui le font arrivent à avoir des prix supérieurs ».

Note : Renseignements et inscriptions : Céline France (03 80 68 66 71, celine.france@cote-dor.chambagri.fr)