Vœux de la Chambre d'agriculture de Côte-d'Or
Bilan et regard sur les dossiers du moment

Berty Robert
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Bilan et regard sur les dossiers du moment

En recevant personnalités et élus du département le 9 janvier pour les vœux de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or, Vincent Lavier, son président, a remercié le préfet Franck Robine, et le président du Conseil départemental François Sauvadet. Le premier pour « la rapidité avec laquelle il est entré dans les dossiers agricoles » et le second pour l’implication de la collectivité, aux côtés du Conseil régional et de Dijon Métropole, dans la construction d’une Maison de l’Agriculture, inaugurée en 2015, qui se révèle un atout précieux face à l’inflation énergétique. Vincent Lavier est revenu sur 2022 : belle année pour la viticulture et les grandes cultures « mais il y a eu une grande variabilité des rendements ». Année difficile pour le cassis, mais prometteuse pour la moutarde avec des solutions trouvées pour relancer la production. « Je note l’embellie sur les cours des viandes bovine et ovine, qui s’est poursuivie en 2022. C’est très bien pour les éleveurs qui rémunèrent enfin leur temps de travail ». Les productions laitières sont plus à la peine. Reste des dossiers en souffrance : 18 communes ont été réintégrées dans la Zone défavorisée simple (ZDS) il y a deux ans, mais les versements d’ICHN n’ont toujours pas été régularisés pour les exploitations concernées dans ces communes. Un second recours, pour 12 autres communes, reste à juger. Sur les classements en zone de montagne, le dossier porté par la Chambre auprès du ministère reste sans réponse. Vincent Lavier a rappelé le travail effectué en Côte-d’Or sur la gestion et le stockage de l’eau, avec des projets structurants et qui fédèrent de multiples acteurs. Il déplore malgré tout le manque d’engouement des financeurs sur ces sujets. En 2023 enfin, le président de Chambre se félicite que, dans le cadre de la nouvelle PAC, la Région soit parvenue à maintenir son enveloppe, malgré une baisse des aides aux vaches allaitantes. La satisfaction est grande sur la reconnaissance des zones intermédiaires, dossier sur lequel la Côte-d’Or a été motrice. Enfin, en 2023, le plan loup doit être révisé : « J’espère qu’il répondra à nos attentes sur la non-protégeabilité de nos territoires ».