Reproducteurs charolais
Millésime 25, c'est parti

AG
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Soixante et un veaux ont fait leur rentrée à la station d'évaluation de Créancey.

Millésime 25, c'est parti
Photo de groupe une fois les animaux rentrés, le 24 septembre. Tout le monde a désormais les yeux rivés sur le 14 février, date de la vente.

Il y avait beaucoup de candidats, cette année, pour participer au nouveau millésime de la station d'évaluation charolaise de Créancey. Plus de 80 élevages avaient effectivement manifesté de l'intérêt pour cette nouvelle aventure. « Chacun a reçu une visite d'une commission de sélection », présente Jean-Pierre Godot, le président du GIE, « près de 250 veaux ont postulé pour cette édition, du Pas-de-Calais jusqu'à la Lozère en passant bien sûr par la Côte-d'Or. Cela doit être un record. De nouveaux apporteurs nous font le plaisir de nous rejoindre, leur motivation est très belle à voir ». La rentrée des animaux retenus s'est effectuée le 24 septembre avec, au final, 61 charolais issus de 56 élevages.

Quelques perturbations

L'actualité sanitaire a forcément menacé le dispositif, avec son lot d'incertitudes : « finalement, tout s'est plutôt bien passé, 65 veaux ont été retenus, quatre n'ont pas pu venir pour diverses raisons : accident, sanitaire, ou encore ataxie ». Jean-Pierre Godot précise que l'objectif initial fixé par le conseil d'administration du GIE (disposer de 60 veaux, à un ou deux animaux près), est atteint. Le président de la station annonce d'ores et déjà un très joli lot de veaux, et se félicite de l’enthousiasme et de la dynamique ayant caractérisé cette rentrée : « nous avons eu beaucoup de candidats pour participer aux différentes commissions de sélection. Certains sont revenus le 24 septembre afin d'apprécier l'ensemble des animaux. Grâce à notre partenariat avec la station de Jalogny, en Saône-et-Loire, chaque déplacement a été optimisé. Par exemple, aucun Côte-d'orien ne s'est rendu en Lozère ».

Témoignage

Xavier Thomassin, éleveur à Nesle-et-Massoult, avait acheté un veau l'année dernière et avait été sollicité par le GIE, comme d’autres apporteurs et acheteurs des deux dernières éditions. Cet homme de 54 ans a participé à l'une des commissions de sélection et ne le regrette pas : « Nous nous sommes rendus dans des exploitations au sud de la Côte-d'Or, dans la Nièvre et dans l'Yonne. Rencontrer de nombreux éleveurs avec différents modes d'élevage a été très enrichissant pour moi, car je découvre le monde de la sélection. Côtoyer les différents profils des membres des commissions a été tout aussi intéressant ».