Avena Bio
L'usine de floconnage inaugurée
Le mardi 1er octobre, l'usine de floconnage de Nitry, Avena Bio, a officiellement été inaugurée, concrétisant un projet commencé il y a dix ans, avec l'objectif de relocaliser la transformation d'avoine, une des principales cultures en AB sur le territoire régional.
Si les travaux ont été terminés en début d'année, l'inauguration de l'usine de floconnage de Nitry, Avena Bio, a été inaugurée le mardi 1er octobre. La fin d'une première étape pour les six associés de ce projet : les coopératives Cocebi, Probiolor et Biocer, les transformateurs Favrichon et Vignon, et Céréco, ainsi que le distributeur Biocoop.
« Cette inauguration est la concrétisation d'une dizaine d'années de travail de fond, de partenariats avec les transformateurs et le distributeur », lance Guillaume Conseil, président de la Cocebi. « C'est aussi la concrétisation du développement et de la pérennisation de la bio dans la région. L'avoine a une place importante dans l'agriculture biologique locale, c'est une culture qui s'adapte bien à nos territoires et qui est importante pour l'équilibre des fermes. C'était important que l'on puisse réussir à pérenniser cette culture et que l'on relocalise la transformation, qui était faite en partie en Allemagne et en Espagne, ce qui n'était pas idéal d'un point de vue économique et écologique, avec le risque que cela échappe à la production régionale. Ce projet concrétise tout cela, c'est un vrai atout pour le territoire ».
3 000 à 5 000 tonnes de flocons d'avoir par an
Comme le souligne Guillaume Conseil, ce projet d'usine de floconnage « est un investissement de l'ombre. L'objectif était d'avoir une vraie logique économique, c'est-à-dire de transformer localement une production locale pour éviter des transports en camion. Et de renforcer des partenariats forts sur le long terme ».
L'objectif pour l'usine Avena Bio est de transformer entre 3 000 et 5 000 tonnes de flocons d'avoine à l'année, « ce qui représente 6 000 à 10 000 tonnes d'avoine environ », précise Guillaume Conseil.
L'avoine transformée proviendra principalement de Bourgogne et de l'Yonne, avec la Cocebi en particulier, ainsi que des coopératives partenaires Probiolor, basée en Lorraine, et Biocer, basée en Normandie.
Guillaume Conseil l'assure, « désormais, le plus dur reste à faire, faire tourner l'usine. Mais on a les cartes en mains pour cela », conclut-il.