Salon de l'agriculture 2022
L'émotion des retrouvailles

Chloé Monget
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Pour l'édition « des retrouvailles » du salon de l'agriculture, l'émotion était palpable.

L'émotion des retrouvailles
La foule était compacte pour assister à la remise des prix du CGA pour les Charolais.

« Paris est une vitrine pour tous les éleveurs et les producteurs » pointe Emmanuel Bernard, président de la FDSEA avant d’ajouter : « ici nous essayons tous de faire passer un message pédagogique et positif sur nos pratiques agricoles ».

Sans filtres

Il poursuit : « Les discussions se font sans filtres ici, toujours dans un esprit de convivialité afin d’avancer sur de nombreux sujets. D’habitude tout cela est très formel, mais lors du Salon de l’agriculture, cela s’opère dans un autre format et l’humain a besoin de cela. On ne va pas changer le monde, mais on peut essayer de le faire progresser ».

Face au monde

Si le salon de l’agriculture est l’occasion de retrouver des producteurs de toutes les régions de France, Emmanuel Bernard précise : « il y a une force commune, une ambiance particulière qui nous pousse tous à avoir une unité. L’agriculture est à sa place dans le monde économique français, de même que la Nièvre. Il faut simplement que nous la protégions pour qu’elle perdure et ce partout sur le territoire. De même, il faut protéger les consommateurs, en proposant des produits français de qualité. Cette année, les retrouvailles ont d’autant plus de sens face à tout ce qui se passe à l’international. Il y a certes une inquiétude, mais une volonté de continuer à agir pour nos filières ».

Humilité

Pour Jérôme Deboux, éleveur à Niault (Chougny), cette édition est : « un moment de satisfaction intense, car nous avons la chance d’avoir été sélectionnés pour être là et c’est déjà une belle reconnaissance de notre travail ». Il précise que : « cette année, nous pouvons enfin nous retrouver, que ce soit entre éleveurs ou avec le public parisien. C’est une chance de pouvoir détailler nos pratiques qui sont parfois décriées par le grand public. Nous nous battons au quotidien pour faire valoir notre travail et là nous avons une mise en lumière de celui-ci, c’est un moment unique que nous apprécions tous ». Claude Auboin, éleveuse d’épagneuls King-Charles (élevage De Soriane à Saint-Martin-du-Puy), conclut : « même si nous n’avons pas eu de prix, l’important reste de participer ».

La Nièvre
Jérôme Deboux, Gaec Deboux, était fier de présenter ses animaux au Concours général agricole.

La Nièvre

Comme chaque année le CGA récompense les éleveurs et producteurs de toute la France. La Nièvre a raflé les prix suivants* : 

Charolais : 

Jeunes vaches en cours de première lactation, nées après le 01/11/2018 :

- Praliné, Gaec Roube-Fayet (Magny-Cours ) - Rang 1

Vaches suivies nées du 1er août 2016 au 31 juillet 2018 : 

- Navette, Gaec Deboux (Chougny) – Rang 1 
- Nativa, Gaec Deboux (Chougny) – Rang 2 
- Olympe, Gaec Deboux (Chougny) – A sonné 4 

Vaches suivies nées du 1er janvier 2015 au 31 juillet 2016 : 

  - Lanzarote, Gaec Touillon-Moiron (Decize) – Rang 1 

 Mâles nés du 1er août 2019 au 31 juillet 2020 : 

  - Disque, Trinquet Gilles (Moulins-Engilbert) Rang 2 

  - Mâles nés du 1er août 2017 au 31 juillet 2018 : 

  - Okapi, Gaec Deboux (Chougny) – A sonné 3 

 Yaourts :

- SARL fromagerie Perrot (Neuvy-sur-Loire) : médaille d'argent 

*liste non exhaustive